Quand avez-vous commencé l’étude des arts martiaux ? O Sensei : A l’age de 14 ou 15 ans. J’ai d’abord appris le Tenshinyo-ryu Jujitsu de Tozawa Tokusaburo Sensei, puis les styles Kito-ryu, Yagyu-Ryu, Aioi-ryu, Shinkage-ryu, tous sont des formes de Jujitsu. Cependant, j’ai pensé qu’il y aurait peut-être une vraie forme de Budo quelque part. J’ai essayé le Hozoin-ryu Sojitsu et Kendo. Mais tous ces arts enseignent des formes de combats individuels et ne pouvaient me satisfaire. C’est pourquoi j’ai voyagé en divers endroits du pays pour chercher la Voie et m’entraîner... mais tout cela vainement. O sensei Morihei Ueshiba (interview)
Quand avez-vous commencé l’étude des arts martiaux ?
O Sensei : A l’age de 14 ou 15 ans. J’ai d’abord appris le Tenshinyo-ryu Jujitsu de Tozawa Tokusaburo Sensei, puis les styles Kito-ryu, Yagyu-Ryu, Aioi-ryu, Shinkage-ryu, tous sont des formes de Jujitsu. Cependant, j’ai pensé qu’il y aurait peut-être une vraie forme de Budo quelque part. J’ai essayé le Hozoin-ryu Sojitsu et Kendo. Mais tous ces arts enseignent des formes de combats individuels et ne pouvaient me satisfaire. C’est pourquoi j’ai voyagé en divers endroits du pays pour chercher la Voie et m’entraîner... mais tout cela vainement.
O sensei fondateur de l'aïkido
O sensei et Tamura sensei
O sensei
Sans prérequis difficile de comprendre l'aïkido. Comme tous les arts il demande un minimum culturel et historique, sinon vous le confondrez avec un sport et le fonctionnement sportif. Même de soi-disant pratiquants le présentent ainsi... En résumé il faut trier.
Morihei Ueshiba le fondateur de l’aïkido (14 décembre 1883 - 26 avril 1969) est la référence de tous les pratiquants aïkido.
Si nous regardons l’évolution de l’aïkido d’O sensei en vidéo de 1935 à sa mort en 1969, on voit qu’il a énormément changé. Les vidéos datant des années 30 montrent un aïkido qui a peu de différence avec le jiujitsu, comme le daîto ryu. Mais partir des années 50 la différence saute aux yeux, le fondateur a intégré des notions métaphysiques dans sa pratique de l'aïkido.
Le fondateur de l’aïkido O sensei Morihei Ueshiba s’est exclamé peu avant de mourir : « je ne suis qu’au premier stade de l’aïkido j’espère que d’autres iront plus loin… ». Alors pourquoi 98 sinon 99 % font-ils exactement l’inverse, à commencer par sa propre descendance ?
Pourquoi alors les successeurs du fondateur ont-ils tous tenté d'en faire une norme en produisant des clones ridicules en veux-tu en voilà ? Ce qui n'est pas autre chose que des copier-coller d'images... Ce que recherchent justement ceux qui cherchent l'aïkido sur YouTube...
Tout simplement parce que c’est plus simple, que cela ne demande aucune compétence ni aucun génie.
Si le fondateur avait du génie ses successeurs n'en n’eurent aucun. Ils sont devenus des gestionnaires dont la recherche de la norme est la base. Ceci expliquant cela.
Par ambition personnelle, besoin de reconnaissance, ou encore de se singulariser, certains ont contribué à déformer et polluer son enseignement. Il s’agit en fait du non-respect du maître et de son œuvre. Un vol en quelque sorte, une arnaque dans tous les cas.
Comment prétendre pratiquer l’aïkido, qui est à l’opposé de toute idée de sport de compétition, dans un cadre normalisé ?
Exemple : combien de pratiquants pensent qu'un 5ème dan aïkido (kyu et dan une invention du fondateur du judo..donc une valeur établie par un autre système lui compétitif), a la même valeur dans le monde entier ? Environ 98% ... et 100% des non pratiquants ce qui induit l'idée de norme , référence de base, et formatage sportif et administratif européen... et introduit l’envie de copier le modèle.
Dans un art, la pratique de chacun est unique : dans ce cas précis, la pratique du fondateur de l'aïkido est unique, comme celle de chacun de ses élèves... La copie dans la pratique d'un art ne produit donc que des clones, des caricatures sans intérêt, et démontre l'ignorance de celui qui copie.
Il suffit de lire les écrits du fondateur, ou de connaître simplement les définitions d’aïkido et de dojo pour s’apercevoir et constater que ceux qui fonctionnent dans un système de fédération sportive normalisée, reconnue par le ministère de la jeunesse et sports, qui participent aux jeux sportifs normalisés de Pékin ou de Moscou, que ces gens n’ont rien à faire en aïkido car ils le détruisent.
Do = voie, soit la voie du développement de soi-même ; un développement unique qui ne concerne que vous.
Dojo : "jo" = le lieu où l’on apprend la voie (do) du maître du dojo afin de se développer soi-même... Tout ce qui est externe comme YouTube ne donne qu’une vision superficielle, et souvent erronée, et n'est donc que pollution, et ne peut que détourner le pratiquant de l'aïkido, de l’apprentissage même de son maître.
Ce qui précède démontre qu'une vidéo ne peut pas servir de référence à une pratique correcte de l'aïkido. Elle est même nuisible. La pratique de 1935 du fondateur est l'opposé de ce qui se fait en 1955, par exemple.
Dans la pratique d'un art on évolue constamment ; on tend vers la perfection, et on ne l'obtient jamais. La pratique d'un sport s'arrête avec l'âge (35 40 ans selon le sport), un art se pratique toute une vie. Le fondateur perfectionna son art jusqu'à sa mort.
Ne parlons pas de ceux qui ont voulu refaire le parcours du fondateur, autrement dit réinventer la roue, qui apprennent le japonais etc.
Les anciens en France se rappellent de ceux qui imitaient la démarche, le parler, s'habillait comme Tamura sensei, une véritable horreur ! Maître Tamura se demandait pourquoi ses élèves étaient aussi stupides... Si Tamura sensei se mettait le doigt dans l'œil, eux ce le mettaient jusqu'au coude ! La caricature du modèle...
D'évidence c'est non ! Mais alors pourquoi certains se fourvoient-ils là-dedans ? Commettent cette erreur basique ??? Croient-ils aux miracles ? Pensent-ils être originaux ?
Une image ne fera jamais progresser un pratiquant d'aïkido, mais le perdra un peu plus en l'éloignant de ses repères. S'inspirer d’une vidéo ou d’un livre c’est la certitude de ne jamais faire un aikido correct.
Comme le démontre souvent Alain Peyrache dans ses cours on voit tous quelque chose de différent, lorsqu'on voit la démonstration du professeur.
Une image de livre, de film ou de vidéo est en 2 dimensions, nous évoluons dans un espace en 3 dimensions. En 2 dimensions on n’a qu'un point de vue particulier selon notre position géographique par rapport à ce que l'on regarde. Comme les lignes d'élèves sont longues on voit donc tous quelque chose de différent, comme le cinéaste ou la photographe montrent un certain point de vue ; d'un autre angle de prise de vue, on verrait autre chose.
La traduction de 2 à 3 dimensions ne peut pas donner un résultat juste, et si on rajoute la connaissance et les limites de celui qui regarde on obtient quelque chose de complètement différent.
Chaque élève du fondateur avait sa propre progression et ses limitations. Aucun n'a pu égaler le fondateur ; tous avaient une pratique différente qui a, elle aussi, évolué au cours du temps.
Certains poursuivirent l'enseignement du fondateur car ils avaient suffisamment de repères. Ainsi leurs pratiques et leurs connaissances de l’aïkido continuèrent d’évoluer ; comme Tamura sensei qui a toujours veillé à ne pas déformer l'enseignement d’O sensei.
Laissant ses élèves à leurs pollution nationale de l'aïkido français, il avait coutume de dire : "c'est votre pays si vous êtes obligé de le faire alors faites le...". Il n'a jamais siégé à unpassage de grade ou diplôme d'état d'aïkido pourquoi ? car pour lui ce n'était pas de l'aïkido... ses élèves eux continuent et ne font que cela... Le respect de l'enseignement du maitre à la française...
On avait donc un dialogue de sourd un maitre qui poursuivait la voie du fondateur et des élèves qui 99% de leur temps faisaient l'inverse et détruisaient cet enseignement pour des raisons politiques... C'est pourquoi Alain Peyrache a quitté cette maison de fous.
La fédération FFAB et le sumeikan la schizophrénie à l'état pur où même la schizophrénie? à l'asile... Voilà ce que produit la pollution en aïkido. Il ne reste plus que cela aujourd'hui, normal quand on a passé son temps dans les "clubs d'aïkido" (une fédération fédère des clubs pas des dojos) à faire autre chose que le maitre à 99% de sont temps, ce n'est pas 2 stages dans l'année qui redresse quoique ce soit. Ils prétendent aujourd'hui continuer l'œuvre de leur maitre ? Une vaste plaisanterie pas nouveau M. Saito vendait du fondateur de l'aïkido. Comme à Lourdes les miracles et ceux qui les exploitent...
D'autres se sont perdus pour des raisons mercantiles ou d'égo (Noro). Un exemple : la pub papier de Noro à l'époque qui disait "Maitre Noro délégué pour l’Afrique et l’Europe, Maitre Tamura pour Marseille" faisait beaucoup rire les pratiquants de cette époque.
D'autres encore, plus lamentables se sont mis à prendre la pose, à imiter des attitudes du fondateur sur des photos, mais de quelle année 1935 ou 1955, le fondateur n'a pas cessé de faire évoluer l'aïkido... Quel intérêt cet instané d'une époque que celui qui montre la photo n'a peut être même pas connue ?. Quand bien même l'aurait-il connu comme en aïkido on ne fait pas exactement 2 fois la même chose comme en zen : "ici maintenant" n'est pas l'aveu d'une grande ignorance qui confine au ridicule (ce qui n'a pas échapper aux élèves de Me Tamura à l'époque) n'est ce pas la même ignorance de ceux qui s'inspirent de vidéos youtube ? Visiblement ils n'ont pas de sensei pour avoir une pratique aussi misérable... Tout le monde se rappelle de Morihiro SAITO (Iwama Ryu Aikido) comme son nom l'indique le ryu d'Iwama (la version aïkido d'Iwama...) et de ces images du fondateur qu'il imitait et citait en référence : plus bourrin tu meurs.
Là encore on voit que les vidéos YouTube sont une source de pollution de l'aïkido : reproduire des gestes, des attitudes sortis de leur contexte, sans explication, ne permet pas une approche juste de l’aïkido, pire, cela pollue la pratique, voire la détourne de son objectif premier.
« La voie particulière que j’ai parcourue et conquise et dont je suis imprégné, je l’ai nommée aiki-do. Ce que les gens qui pratiquent les arts martiaux, appellent aiki est fondamentalement différent de ce que je nomme aiki... » O sensei Morihei Ueshiba (interview)
« La voie particulière que j’ai parcourue et conquise et dont je suis imprégné, je l’ai nommée aiki-do. Ce que les gens qui pratiquent les arts martiaux, appellent aiki est fondamentalement différent de ce que je nomme aiki... »
1961 au hombu dojo
Kisaburo OSAWA 1910-26 Mai 1991
Koichi Tohei 10th Dan
Promo aikido 1952 à destination des occidentaux
Morihei Ueshiba e Tamura sensei - Démonstration d'Aïkido au ministère de la défense (1957)
Morihei Ueshiba 1935-1969
Tada, Okumura, Osawa, Doshu, Tohei, Arikawa, inconnu, inconnu, Sugano, Fukiko, Sunadomari, Tamura, Noro, Y-Kobayashi, Chiba, Kanai
Ne pas connaitre l'histoire de l'aïkido est la certitude de se tromper. La transmission de l'aïkido s'est faite sur une longue période pendant laquelle l'aikido n'a pas arrêté d'évoluer. Les vidéos Youtube ne peuvent qu'ajouter à la confusion produisant un «Melting pot» incohérent.
Voici la liste des élèves et uchi deshi du fondateur en fonction des diverses périodes de l'évolution de l'aïkido. Tous ces élèves ont diffusé l'enseignement du fondateur qu'ils ont reçu à leur époque. Ce qui explique la différence entre les pratiques de ces élèves ayant eu le même professeur, ils n'ont pas eu de la part du fondateur leur professeur le même enseignement de l'aïkido. si l'on rajoute leurs limites de compétence et leur pollution personnelle. Certains ont respectés l'enseignement du fondateur d'autres égo oblige en ont fait des méthodes ou des ryu personnels, certains on même été exclus à vie de l'aïkido. Ce qui explique que les vidéos sont le seul moyen de polluer l'enseignement du professeur du dojo dont l'élève est le représentant: on est l'élève de Maitre Untel. Donnez vous une belle image de cet enseignement reçu qui n'est pas le votre ou le polluer vous pour satisfaire votre égo et désir de briller ? Vous ne pouvez le faire que dans votre dojo avec vos élèves... Le non respect du "Nyumon" n'est donc pas l'apanage des seuls occidentaux. Certains l'ont fait proprement en changeant le nom aïkido d'autres n'ont pas eu cette honnêteté ou ce sens commercial.... Aucun ne l'a jamais fait dans le dojo du fondateur car ils aurait pris la porte très vite mais dans leur dojo avec leurs élèves et la plupart du temps après la mort du fondateur le courage n'est pas une qualité de ce genre de personnages. Faire référence au fondateur c'est vendeur et donne du crédit. Tableau »
Bien sur de respecter l'enseignement du maitre que l'on a choisit et de ne pas le polluer. La réussite est à ce prix. Ce faisant le consommateur de grande surface très courant sur les tatamis à l'impression de se priver de quelques chose que ce n'est pas son intérêt de consommateur. C'est contraire à tout son formatage de consommateur.
C'est pourquoi ils se perdent très vite et ne vont jamais bien loin en aïkido... comme dans d'autres arts. Exemple imaginez un musicien classique qui mettrait un peu de Hip-hop dans sa pratique car il perd cet aspect de la musique. Ridicule n'est ce pas? pourtant c'est une pratique courante en aïkido
Maître Tamura, Oshawa, Tada… etc. autrement dit des élèves du fondateur de l’aïkido. Certains sont intéressants et d’une grande compétence d’autres pas à la hauteur du tout, malgré la renommée de leur professeur, autrement dit le fondateur de l’aïkido. Un professeur dans la même classe a des génies et des cancres...
Pour reprendre l'exemple M.Saïto cité plus haut, Alain Peyrache (qui a organisé à la demande de maitre Tamura le premier stage de M.Saito à son dojo de Tassin) relate que ce dernier se complaisait dans chaque cours à prendre des poses en disant : « vous avez vu cette position que j’ai prise, c’est la même que le fondateur de l’aïkido », et de passer vers les pratiquants, une image de 5 cm à la main afin qu’ils puissent vérifier.
Dans le même ordre d’idées loufoques, il y avait le cours de techniques secrètes moyennant finances, pendant que S. Pranin vendait les boken saito, les films Saïto, les produits dérivés Saïto, etc. Le seul maitre japonais d'aïkido qui n'a que des élèves occidentaux Français, américain etc. cherchez l'erreur...
L'inverse d'un Nakazono sensei : "n'essayer pas de faire ce que je fais vous n'y arriverez pas, faite votre technique celle qui correspond à votre expérience (vous n'avez pas la même que moi 50 ans de pratique martiale..), votre physique (vous n'avez pas le même), votre developpement spirituel... etc.". Beaucoup étaient déstabilisés par cet approche iconoclaste et inhabituelle. La norme est tellement rassurante... Exactement l'inverse les pratiquants expérimenté n'ont donc pas été impressionné par M. Saïto loin de là plus l'inverse. seuls quelques paumés on trouvé cela génial. Sous le même terme aïkido on ne parle souvent pas de la même chose... on a très souvent tout et son contraire et sur youtube souvent le contraire...
Effarant, ahurissant, comment peut-on être à ce point aussi ridicule qu’incompétent ? Affligeant ! Comment des gens sensés ont-ils pu rester plus d’un cours avec un tel personnage ? Il est vrai que ses élèves sont des occidentaux pas des japonais. Le mythe du japonais aveugle encore certains..
les clichés classique le japonais est surdoué en aïkido même le plus nul, le russe picole, le français un dieu de l'amour etc. Les mystères de la nature humaine…
Ces vidéos ont été faites la plupart du temps dans des conditions particulières, pour des gens particuliers, à une époque particulière. Parfois ce sont même des erreurs qui sont filmées…
Tamura sensei a été victime de cela. Un jour il assista à une projection de vidéos de lui, filmée par un spectateur. Quelle ne fut pas sa surprise, 75% des séquences filmées correspondaient à des choses qu’il ne faut jamais faire !!!
Prendre de telles vidéos comme modèle ? Il faut être fou ! ou profondément ignorant, évidement ceux qui ont vécus ces mésaventure sui étaient là savent, les jeunes ignorent et ne se rendent même pas compte de leur inconséquences.
« L'intelligence, c'est comme un parachute, quand on n’en a pas, on s'écrase... » Pierre DESPROGES
« L'intelligence, c'est comme un parachute, quand on n’en a pas, on s'écrase... »
Les hommes ne sont pas différents que ce soit au travail, dans la vie de tous les jours, ou en aïkido. C'est pourquoi on retrouve ce qu'on ne voudrait pas voir en aïkido et pour les mêmes raisons. Qu'ils soient japonais ou occidentaux le problème est le même. Les japonais bénéficient d'un préjugé favorable pour ne pas dire une absence de sens critique, de la part des occidentaux ils le savent et en abusent.
Mélanger tout et n’importe dans le but de satisfaire : « un énorme besoin de reconnaissance, bêtises incluses. » Ces incompétents ne s’y sont pas trompés ils ont envahi Internet. YouTube et les sites similaires sont certainement les plus grands pollueurs et destructeurs de l’aïkido. Car on ne peut être que déçu par ce lamentable spectacle.
« Aiki. Le terme aiki existe depuis très longtemps. Le ai de aïkido est un homophone de ai : aimer. » O sensei Morihei Ueshiba (interview) homophone mot qui se prononce pareil mais pas la même orthographe et pas forcément le même sens exemple : eaux, aulx, oh, aux
« Aiki. Le terme aiki existe depuis très longtemps. Le ai de aïkido est un homophone de ai : aimer. »
homophone mot qui se prononce pareil mais pas la même orthographe et pas forcément le même sens exemple : eaux, aulx, oh, aux
Tamura sensei et Alain Peyrache
Maître Tamura était parfois surprenant pour ses élèves même s'ils suivaient son enseignement depuis des dizaines d'années ; si on ne le sait pas, et si l’on visionne des vidéos sans le savoir, on reproduit, et véhicule des erreurs.
Vouloir progresser et/ou construire un cours en s’inspirant de vidéos est donc une erreur monumentale.
Alain Peyrache aime raconter des anecdotes vécues avec Maître Tamura. Une parmi tant d’autres se déroule lors d’un stage à Chalon où un pratiquant expliqua lors du repas qu’il venait de voir quelqu’un (de connu mais que nous ne nommerons pas) faire « hanmi handatchi shiho nage » ; ce qui est parfaitement impossible et démontrait donc l’incompétence du personnage connu en question… L’affaire était donc classée pour tout le monde puisque ça ne peut pas marcher.
Mais quelle ne fut pas la surprise d’Alain Peyrache lorsqu’il constata que pendant tout le cours de l’après-midi (soit trois heures) Maître Tamura essaya de faire cette technique impossible… afin de vérifier en situation… Bien sûr Tamura Sensei n’a pas expliqué aux 300 personnes qui assistaient à son cours ce qu’il faisait, et chacun est reparti chez lui en disant que maintenant on fait comme çà, alors que c’était une erreur… Tamura sensei était ainsi.
Quelqu’un qui regarde ceci aujourd’hui sur YouTube se dira c’est ainsi, alors que c’est faux… Comme le fondateur de l’aïkido, Maître Tamura a changé sa pratique, l’a fait évoluer.
Se servir de ces vidéos aujourd’hui, alors que l’on n’a jamais connu ce maître, que l’on n’a jamais travaillé sous sa direction, est non seulement une idiotie mais la certitude de n’arriver jamais à rien tout en cultivant les erreurs. Il suffit de regarder les élèves de ce grand maître pour voir que ceux qui l’ont pourtant suivi pendant des dizaines d’années, font exactement l’inverse alors qu’ils ont eu en chair et en os ce maître pour les corriger et leur enseigner…
Le fondateur de l’aïkido parlait un japonais ancien difficilement compréhensible pour ses élèves et beaucoup de ceux qui l'ont côtoyé et assisté lors de ses cours quotidien, durant de nombreuses années, avouent n'avoir même pas compris 10% de son enseignement. Les mots n’avaient pas toujours le sens courant et moderne. Exemple du mot « amour » que l’on retrouve souvent dans la traduction de aï de l’aïkido….
« Maître Tamura nous a encouragés toute sa vie durant à chercher, à retrouver les enseignements du fondateur de l’aïkido. Comme d’autres élèves du fondateur d’ailleurs. » explique Alain Peyrache. Là encore démonstration d’une pratique non normalisée mais artistique ou pour la comprendre il faut avoir fait le même parcours pendant le même nombre d’années. Croire que l’on peut apprendre quelque chose avec YouTube est simplement du délire. Si ces experts avouent n’avoir compris que 10 % de l’enseignement du fondateur en travaillant parfois comme des bêtes et sous sa direction pendant des dizaines d’années, on mesure la bêtise et la connerie de ceux qui vont chercher l’inspiration sur YouTube…
Combien y a-t-il de techniques en Aïkido ? O Sensei : « Il y a environ 3000 techniques de base, et chacune d’elle a 16 variantes... Donc il y en a plusieurs milliers. Suivant la situation, on peut en créer de nouvelles. » O sensei Morihei Ueshiba (interview)
Combien y a-t-il de techniques en Aïkido ?
O Sensei : « Il y a environ 3000 techniques de base, et chacune d’elle a 16 variantes... Donc il y en a plusieurs milliers. Suivant la situation, on peut en créer de nouvelles. »
Deshi
Uchideshi Tsukubito
Le reishiki
Plus il y a d'intermédiaires entre le fondateur et l'enseignement reçu, plus l'enseignement du fondateur est pollué, ce qui explique ce qu'on voit sur YouTube qui amplifie encore cette pollution en multipliant les intermédiaires. Regarder des vidéos sur YouTube, c’est la certitude d'avoir un message très différent de celui du fondateur. Si l'on rajoute le fonctionnement d'une fédération sportive aux entraineurs multiples (les pratiquants ne savent même pas qui est leur professeur) et le temps passé à pratiquer une norme franco française pour obtenir leur "grades judo" on arrive au summum de la bêtise que l'on retrouve sur YouTube ou Dailymotion. bien sur.
De même pour les élèves de ces maîtres qui sont loin du modèle, et qui ont eux aussi pendant des dizaines d’années travaillés en permanence sous leurs directions… D'où l'importance d'une filiation des plus directe avec le fondateur.
Au-delà de cela, lorsque dans un dojo un professeur constate qu’au lieu de suivre rigoureusement son enseignement un de ses élèves va chercher l’inspiration chez les clowns de YouTube, pensant ainsi faire l’intéressant et briller aux yeux de ses petits camarades en faisant des choses que ceux-ci beaucoup plus sérieux ne se permettraient même pas de faire cela pose problème.
La signification de dojo est un terme clair et tout ce qui n'est pas l'enseignement du maître du dojo est source de pollution, erreur, et manque de respect vis-à-vis de l'enseignement du professeur (le maître du dojo) ; un comportement de consommateur, ignorant et pas fiable.
Quel professeur à envie de voir son dojo pollué par des élèves incompétents, ignorants et inconscients... Quand il s'ne aperçoit la réaction risque d'être brutale. Pour les uchi deshi qui sont là pour veillez au bon fonctionnement du dojo, dans ce cas où ils n'ont rien vu et c'est grave, ou ils vu et n'ont rien fait ils vont donc se faire remonter les bretelles par le maitre du dojo car c'est leur tâche leur façon d'apprendre. Lorsqu'un uchi deshi constate qu'n pratiquant trangresse l'enseignement du maitre ou un comportement anormal il doit y remédier immédiatement efficacement et définitivement. Des qualités martiales : le courage, la droiture ... c'est ainsi que l'on progresse... Dans un art martial on est entouré de gens fiables (cf: code d'honneur du samurai bushido). C'est ce qu'on appelle "Nyumon" l'élève s'engage à ne trahir ni la voie no le maitre... Va t-on à la guerre avec des gens pas fiables ? art martial = art de guerre c'est la base.
On apprend un art martial qu'a des gens fiables qui ne sont pas dangereux pour eux mêmes ou la société. Un art martial les rend plus dangereux un art martial est une arme. C'est pourquoi il n'y a rien d'intéressant sur internet on apprend pas à des inconnus à faire des bombes. On éduque d'abord on apprend ensuite à des gens fiables. On apprend pas à des gens pas fiables à devenir plus dangereux... la base martiale.
On n’est face à l’évidence, refus de l’enseignement du professeur du dojo, ou non-respect du maître et donc de la discipline bien sûre. Autrement dit, Auchan et Carrefour dans votre dojo, le merveilleux monde de la consommation ; du n’importe quoi.
Là, plusieurs solutions, car les certains uchi deshi vont s’en rendre compte très vite, bien avant le professeur qui mettra ces errements YouTube (puisque pour lui ce n’est pas de l’aïkido) sur le compte de l’ignorance et de l’incompétence. « C’est un élève qui chemine et qui a beaucoup de problèmes …». Les uchi deshi n’osent rien dire à cet élève dont la volonté d’être différent et de s’en vanter est flagrante, voire pour certains l’évitent comme un pestiféré. A cela différentes raisons : « c’est pas mon problème » (alors que si justement), « c’est mon pote », « Quelle légitimité ai-je, moi qui ai moins d’années de pratique, pour dire quelque chose ? » (alors qu’ils ont toute légitimité pour intervenir même après un jour de pratique), ou ils peut être trouvent-ils normal que celui qui enseigne apporte sa vision et une approche différente de celle de l’enseignement du professeur. Mais à ne pas lui dire d’arrêter ses bêtises car ça va mal finir, notre adorateur de YouTube risque de prendre cela pour un encouragement, et à continuer encore plus.
On doit avoir l'autorisation du maître pour entrer dans son dojo ; elle n'est pas acquise une fois pour toute comme le croient les consommateurs qui paient et ont donc des droits. Cela dépend de l'attitude et du comportement.
Comme chacun de nous évite de consommer des aliments pollués, le maître veille à ne pas polluer son dojo.
Au bout d’un moment, le professeur s’interrogera sur la cause de la pollution qu’il perçoit, car s’il est clair avec ses objectifs mais que ses élèves font autre chose, et la plupart du temps des choses qu’il n’a pas envie de voir dans son dojo, il devra résoudre le problème rapidement et drastiquement. En général le pollueur identifié se retrouve exclu du dojo. Aucun professeur ne peut accepter que dans son dojo, le lieu où l’on étudie l’enseignement du maître, quelqu’un passe son temps à détruire son travail et à polluer les autres élèves rendant sa tâche difficile, sinon impossible. Si le professeur veut préserver son travail il n’a pas d’autre choix que de protéger les pratiquants sains et éliminer les impuretés c’est-à-dire les pollueurs qui ont fait la preuve de leurs incompétences et sont arrivés au maximum de ce qu’ils pouvaient faire en aïkido.
Car les élèves représentent l’enseignement du professeur et quel professeur aurait envie d’être représenté par un clown (qui fait l’inverse de ce qu’il enseigne) ?
En général cela se passe mal car le pratiquant croit qu’il a des droits alors qu’il a des devoirs : être honnête, respectueux, poli, ne pas dénaturer la discipline, etc., car l’aïkido n’est pas simplement une question d’aptitude physique, verbale ou mentale mais un tout, et son outil est le corps dans toutes les dimensions.
Quel que soit le professeur et sa compétence, on touche en cas de pollution YouTube aux limites de l’efficacité, et on ne peut rien pour ces gens-là, qui ne peuvent que polluer l’aïkido. Comme le dit souvent Alain Peyrache : « je ne fais pas attention à ce que les gens disent, mais à ce qu’ils font et comment ils se comportent», les actes ne mentent pas.
C’est pourquoi très rapidement les élèves du dojo doivent informer le déviant de sa pratique afin qu’il change pendant qu’il en est encore temps, plus le temps passe plus les choses s’aggraveront.
Leurs avis souvent plus objectif sont d’une grande aide pour les sempaï qui les écoutent.
Les Kohaïs doivent exprimer leur avis, avec respect certes, en y mettant les formes, mais ne jamais se taire, car c'est cautionner et se faire complice, donc de n'être pas fiable.
On retrouve de la part d'adultes ici le comportement d’enfants de maternelle, « on ne va pas cafter au prof... ça fait lèche cul… », ou des amitiés tordues, parce qu'on est ami, qu’on ne veut pas faire de peine, au lieu de l'avertir d'un comportement déviant ; ce que l’on attend habituellement d'un vrai ami...
Un débutant face à un ancien qui se comporte mal peut lui faire remarquer ses erreurs. Les débutants ont souvent un jugement beaucoup plus sain car il y a une réelle envie d’apprendre des choses de qualité, alors que les anciens défendent très souvent leur position, leur leadership et leur pouvoir sur les jeunes pratiquants. Pour cela ils sont prêts à faire n’importent quoi.
Les sempaïs sont parfois aussi cafi de certitudes, alors qu’ils devraient régulièrement réinterroger leur pratique, leur posture dans le dojo.
Comme les enfants, les débutants en toute naïveté doivent informer l’ancien de leur incompréhension ce qui l’amènera à réfléchir sur sa pratique et s’il est intelligent, et pas trop englué dans son fonctionnement déviant, il rectifiera très vite son attitude, et le remerciera. Dans le cas contraire il se vexera et cherchera à se venger, ce qui indique l’étroitesse de son esprit et l’obésité de son ego.
La première chose à faire même pour un kohaï c'est de remettre en place celui qui se fourvoie, il montre ainsi qu'il a dépassé un de ses sempaï. Chacun ses limites même un plus jeune peut être plus compétent ou aller vite et plus loin dans la pratique. Le kohai devant respecter ses sempaïs le fera différement avec respect mais il fera, le sempai qui négligera l'avertissement montrera son incompétence ou sa bêtise sans doute croit-il qu'un kohaï ne peut rien lui dire quel erreur et quel ignorance.. Seulement ça fait plus mal à l'ego de s'apercevoir que des plus jeunes voient vos erreurs... La preuve qu'ils ont reçu une bonne éducation de la part de leur sempaï, il devraient être au contraire content...
Analogie : nous avons des gens de notre famille diminuer par l'âge (sempai) ou la maladie et les jeune sne pleine santé doivent les respecter même si'l dépasse les bornes et en prendre soin comme eux on pris soin de ces mêmes jeunes. C'est la même relation entre sempaï et kohaï...
Ceux qui vous encouragent dans l'erreur ne sont pas vos amis !
Un débutant face à un ancien qui se comporte mal peut lui faire remarquer ses erreurs. Les débutants ont souvent un jugement beaucoup plus sain car il y a une réelle envie d’apprendre des choses de qualité, alors que les anciens défendent très souvent leur position, leur leadership et leur pouvoir sur les jeunes pratiquants et pour cela ils sont prêts à faire n’importent quoi. Comme les enfants, les débutants en toute naïveté doivent informer l’ancien de leur incompréhension ce qui l’amènera à réfléchir sur sa pratique et s’il est intelligent et pas trop atteint il redressera très vite et le remerciera. Dans le cas contraire il se vexera et cherchera à se venger ce qui indique l’étroitesse de son esprit et l’obésité de son ego.
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