1982 « Tamura shihan et A.Peyrache sensei »
Une formule toujours d'actualité, mais qui date de 1982 et dont l'auteur est Alain Peyrache. Elle a fait école... elle a même été reprise par des gens qui ne font rien de tout cela... Le truc indémodable, une référence ! Pour les "vrais pratiquants d'Aïkido traditionnel" cela a du sens, cela fait partie de leur étude de cet art martial. Les uchi deshi du site.
Une formule toujours d'actualité, mais qui date de 1982 et dont l'auteur est Alain Peyrache.
Elle a fait école... elle a même été reprise par des gens qui ne font rien de tout cela... Le truc indémodable, une référence !
Pour les "vrais pratiquants d'Aïkido traditionnel" cela a du sens, cela fait partie de leur étude de cet art martial.
On donne le savoir qu'à ceux qui le méritent ... Un prinicpe chez les sensei en aïkido Dire, Faire, Taire ou En Bouche close n'entre mouche Jacques Coeur
On donne le savoir qu'à ceux qui le méritent ... Un prinicpe chez les sensei en aïkido
Dire, Faire, Taire ou En Bouche close n'entre mouche Jacques Coeur
Budo »
Il ne faut pas confondre : sportifs martiaux" et "budokas" "ou l'eau et le feu comme le fait le grand public.
L'outil du budoka est son corps. Il apprend avec son corps, il doit donc être au meilleur de sa forme possible. La culture martiale est donc faite de la connaissance d'arts qui permettent de maintenir celui-ci à son meilleur niveau. Par exemple les :
"seifuku" : remettre le corps à son état initial, celui qu'il avait avant la pratique qui l'a peut-être abimé...
Si on ne veut pas être aussi ridicule et à côté du sujet qu'un aborigène australien qui pratiquerait la lutte bretonne selon ses conceptions... Comme nos enseignants apprirent pendant des décennies aux petits africains que leurs ancêtres étaient les gaulois... Ce sont les gens qui ne connaissent pas l'aïkido qui le dénaturent le mieux. Dur de dire je ne suis pas compétent... Connaitre ses limites est la base de l'étude du budo pourtant... Aller au-delà de la pratique physique est une obligation.
ce qui ne serait pas très martial et le travail des professeurs et maîtres d'aïkido comme Alain Peyrache.
Car c'est dans la pratique au dojo que l'on prend conscience de la dimension de cette cohérence et de son application dans le moindre acte effectué par un pratiquant d'aïkido.
On peut donc mesurer toute l'ignorance, et le peu de connaissances de ceux qui ne se sont intéressés qu'à une pratique physique de type sportive…
Ces quelques lignes sont aussi intéressantes pour nous indiquer le mode de pensée.
Nous ne sommes pas dans un système démocratique où chacun peut donner son avis, exprimer sa sensibilité, délirer s'il le veut.
Mais dans un système unifié, le grand "Un" où chaque chose doit être à sa place, dans son rôle, avec un maximum d'efficacité. C'est exactement ce qui se passe dans un dojo.
Ce qui n'existe jamais dans un club sportif.
La notion de "milieu", de cadre de fonctionnement, est primordiale et détermine tout ce qu'on va y faire, la qualité de l'enseignement et l'avenir de la discipline.
99 % des pratiquants n'ont aucune idée de cela, s'en moquent royalement et c'est pour cela que la plupart du temps ils sont à côté du sujet comme un bateau sans gouvernail.
L'homme dans la tradition orientale »
L'enseignement d'Alain Peyrache est original et ne se limite pas à des listings de techniques, en ce sens que cette approche, cette cohérence de l'aïkido, vous ne la trouverez pas ailleurs, comme nous le confiait un professeur israélien qui depuis 30 ans fait le yoyo entre son pays et le japon pour le karaté et l'aïkido.
N'importe qui pourrait dire "c'est ma méthode", ma vision de l'enseignement de Me Ueshiba, et personnalisée, autrement dit alimentant son égo.
Ce n'est pas le cas, ni le cas de tous ceux qui pratiquent l'enseignement traditionnel. Tous les pratiquants d'aïkido traditionnel savent qu'ils n'ont rien inventé, ce ne sont pas les créateurs de cet "art".
Vous verrez toujours sur un site traditionnel la lignée de transmission de cet enseignement. Celle-ci vous rappelle que vous n'êtes qu'un chainon le produit des maillons précédents, responsable des maillons suivants.
Pourquoi un de ces maillons serait-il plus important que les autres ? Un chainon n'a la solidité que du maillon le plus faible, d'où l'importance de choisir ses élèves et d'écarter rapidement ceux qui nuisent et polluent.
Ceux qui ne le font pas sont rapidement pollués et ne sont qu'une caricature de leur art qu'ils pensent transmettre. Comme un métal n'a de qualité qu'en fonction de la dose d'impureté qu'il contient.
Le maitre à l'inverse du "gourou" n'impose rien, il propose, il signifie on prend ou pas, là aussi un fonctionnement radicalement différent des sportifs qui n'ont qu'un but, normaliser, instituer une norme qui sanctionne la compétence, "le référentiel", la base du fonctionnement de l'éducation nationale.
Improprement appelée "éducation", instruction serait un terme plus juste, l'éducation nationale n'éduque pas, on commence seulement à s'en apercevoir en réintroduisant des notions de morale et de valeur.
Dans l'enseignement traditionnel on commence à éduquer avant d'instruire, et on n’instruit que les gens qui ont l'éducation capable de recevoir cet enseignement. De même le fonctionnement d'un dojo traditionnel, seul endroit où l'on peut étudier la voie d'un art.
Aussi ne s'attachent-ils aucun mérite personnel et ne signent-ils pas ce qu'ils font, ne se vantent-ils pas de leurs exploits, une des vertus du budo : la modestie. C'est pour cela qu'un grade ou un diplôme n'est jamais mis en avant, cela ne regarde personne. Le pratiquant d'aïkido comme Alain Peyrache est au service de la voie, celle du fondateur.
Ceux qui font l'inverse sont semblables au coq, un volatile qui ne vole pas, étant tellement pourris d'orgueil qu'ils ne peuvent quitter le niveau le plus bas, d'où la recherche de ce qui peut valoriser leur égo qui les condamne à rester au sol.
Pour les religions Dieu crée le monde, les hommes ne font que donner cette information, en tant qu'individus ils n'existent pas. De même en aïkido, celui-ci a été créé par Morihei Ueshiba jusqu'à ce jour inégalé.
Si on pratique l'aïkido de Maître Ueshiba, quel que soit son degré de maîtrise, on doit rester à sa place, et comme Alain Peyrache l'a appris de son maître, "Maître Tamura", il se contente de transmettre cet enseignement en le respectant, c'est-à-dire en ne le déformant pas, et en ne le réduisant pas à une pratique normalisée et sportive qui est à l'opposé de la volonté du fondateur.
Là aussi on retrouve cette liberté dans l'enseignement d'Alain Peyrache, "un maître un dojo", la base de l'enseignement traditionnel, où le maître du dojo assume la responsabilité de son enseignement.
C'est aussi pourquoi, quel que soit le degré de pratique, d'ancienneté, lorsque le pratiquant arrive en retard il demande l’autorisation de rentrer. Un rappel qu'il ne suffit pas de payer sa cotisation pour être membre, il faut, en premier, que le maître vous accepte. Il s'agit d'un enseignement privé, pas d'un enseignement public, le monde de la consommation et son fonctionnement n'a rien à faire ici. Les valeurs ne reposent pas sur l'argent, mais sur des valeurs, sur une éducation, le respect de la voie qu'on étudie et de son vecteur le "maître du dojo".
Le consommateur bien formaté par la grande distribution mercantile a évidemment horreur de l'enseignement traditionnel… Tel un coq il ne comprend pas qu'il ne puisse pas acheter "la voie, le maître, l'enseignement…", qu'il n'ait pas son mot à dire. Pourtant ce même démocrate est employé par un patron, qui généralement ne lui demandera pas son avis s'il n'est pas content, comme dans un dojo il prendra la porte…
Certains demeurés y ont vu : "autorisation de faire n'importe quoi". Dans une pratique traditionnelle ils sont vite priés d'aller voir ailleurs. Démonstration que l'on est "incapable de se contrôler", une des bases de la pratique martiale... Tels des coqs ils sont incapables d'évoluer, prisonniers de leur ego, aucun maître digne de ce nom n'enseigne de choses importantes à ce genre de "malades mentaux" car il n'y a pas d'autre terme.
C'est pourquoi : - les anciens comme les Sensei d'aïkido, signifiaient les choses, ils ne cachaient rien, tout était là, mais fallait-il encore être capable de le voir, pour cela il faut obligatoirement maîtriser son ego. - une partie de la pratique de l'aïkido consiste à "casser l'ego". On retrouve cela dans toutes les voies de réalisation de soi-même, qu'elles soient religieuse, yoga, zen, etc.
Le coq est un volatile, il a des ailes et pourtant il ne vole pas. La mythologie religieuse, de tout temps, a représenté des ailes à l'âme, aux saints, aux anges. Le fait de s'élever de sa condition d'humain consiste à s'alléger pour mieux s'élever de sa misérable condition humaine.
La Bible parle de l'homme qui quitte le paradis, qui tombe par la faute de son ego. Le coq fier gonflé d'orgueil à l'ego débordant comme la plupart des hommes ne pourra jamais voler et s'élever.
Une philosophie, un art de vivre, un art martial sont 3 aspects indissociables de l'aïkido du fondateur .
On ne peut parler de l'un sans faire référence aux autres, car le fondateur a toujours intimement lié ces 3 aspects à son art. 3 facettes d'un même tout qui font un aïkidoka.
On retrouve ici l'origine de la culture orientale notamment chinoise. Un mélange entre deux modes de vie : celui des nomades et celui des sédentaires, des paysans.
Les nomades sont mobiles, vivent la nuit, surveillent les troupeaux, ont un art de vivre adapté. Leur tente est légère, en principe ronde, ils développent des arts basés sur le rythme, le temps, les chants, les danses, etc.
La nuit ils contemplent des myriades d'étoiles, alors ils développent des religions polythéistes…
Le paysan, lui, est sédentaire. Il habite une maison carrée, fortifiée afin de se préserver des nomades, se lève le matin et va dans son champ lui aussi carré qu'il a délimité en suivant les orients sud, ouest, est, nord, le point commun de tout cela étant le centre : "la terre". Il développe des arts basés sur l'espace, sur la mesure : poteries, sculptures, architectures monuments, etc. Il vit le jour. Il développera donc des religions monothéistes, en général des cultes solaires.
La tortue par sa base carrée (symbole de la terre), sa carapace ronde qui épouse la voûte du ciel, c’est l’animal vivant entre ciel et terre, cela fait de cet animal une parfaite reproduction du système cosmogonique oriental. Cet animal fut d'ailleurs à l'origine de l'écriture chinoise dont les japonais s'emparèrent en 900 de notre ère (avec bien d'autres choses comme le dojo...).
Ces deux civilisations nomades et sédentaires (yin yang) ont donné l'enseignement traditionnel. Maître Ueshiba le fondateur d'aïkido retrouva ces bases dans son éducation religieuse. Son génie consiste à les avoir intégrées dans un art martial.
L'homme est représenté debout les bras levés au-dessus de la tête. Pour les orientaux il est conforme à l'univers, celui-ci se retrouve dans la moindre parcelle.
La verticalité représente le sens du haut vers le bas, ressemblance avec la forme des vertèbres sacrées, autrement dit du plus yang vers le plus yin. Telle une pyramide. Comme par hasard San Kaku Ho évoque justement la forme pyramidale, comme c'est étrange…
Sa tête ronde pour épouser la voûte du ciel, un vrai coffre-fort fabriqué par la nature pour protéger des cellules uniques, les neurones ne se reproduisent pas. Rappelons que le chiffre 1 représente le ciel et que son symbole est le cercle.
Ses pieds sont carrés, contacts avec la terre. Etc.
Rappelons encore une fois : le but n'est pas de vous donner un cours, mais de mettre en perspective les cours d'Alain Peyrache Sensei...
En 3 dimensions »
Ayant bien sûr interrogé notre sensei à ce propos, il apparait que dans l'aïkido français, cet apport nous le devons à Me Nakazono. Maîtres Tamura n'en parlait jamais en public, il réservait ces sujets de discussions seulement à des conversations privées. Sans doute échaudé par ce qu'il a vu : les effets sur les élèves de cet enseignement par maître Nakazono. Comme la macrobiotique, cet aspect de l'enseignement de l'aïkido causa beaucoup de problèmes, les pratiquants n'étant pas prêts à aborder cet aspect de la pratique aujourd'hui complètement oublié.
Seuls les anciens de cette époque s'en souviennent, et ont plus ou moins personnellement approfondi la chose par eux-mêmes, ou l'ont complètement occultée car ils n'y avaient rien compris ou pas jugé intéressant !
L'homme oriental est donc orienté, face au sud… Les dojos originels aussi sont orientés.
Orientation du dojo »
Contrairement à notre culture pour laquelle l'univers est composé de quatre éléments : terre, eau, air et feu (on cherchera désespérément le cinquième au statut ambigu, que l'on appelle aussi quintessence, l'éther, avec Aristote qui les place dans cet ordre : éther, feu, air, eau, terre), les orientaux ont, eux, cinq éléments : la terre, le métal, l'eau, le bois, le feu.
Certains symboles : carré, triangle, cercle, certaines situations de pratique utilisées en aïkido, trouvent un éclairage bien différent. Qui nous change de la pratique rituelle, dogmatique et incantatoire rencontrée habituellement...
Une origine qui trouve sa source dans le parcours ésotérique du fondateur voir le site de Bourg. en savoir plus »
Prenons l'exemple ci-dessous. Si vous ne connaissez pas le langage symbolique, et l'enseignement traditionnel qui l'accompagne, vous transformez l'aïkido en vulgaire sport, autrement dit une pratique physique dénuée de sens sans intérêt : l'opposé de ce qu'il est censé être.
Aïkido et symboles »
C'est une évidence ici : l'aïkido limité à des techniques dans une autre culture n'a aucun sens...
Quelle que soit la culture, les anciens ne raisonnaient pas comme nous. Ils ne faisaient jamais ce que nous faisons actuellement, une table de correspondances. Tel mot signifie cela. Le mot n'a de sens que dans un contexte.
Tel mot n'est pas une chose morte, un idéogramme est la réalité, il est chargé énergétiquement. Dans notre culture on parle du "verbe". Autrement dit celui qui agit.
Le langage des anciens est fait de symboles. Nous allons parler ici de ceux qu'Alain Peyrache utilise couramment dans ses cours, mais nous ne ferons qu'effleurer le sujet pour ne pas polluer cet enseignement. Les élèves du fondateur disaient volontiers ne rien comprendre à ce qu'O Sensei leur enseignait. Un langage ancien ? Kishomaru décida même de simplifier l'aïkido de son père trop complexe auquel il ne comprenait rien, de son propre aveu. Pour suivre les traces du judo. Plutôt que d'essayer de résoudre le problème, on le fuit, c'est ce que font tous les débutants... et ceux qui se limitent dans leur savoir. L'époque moderne des apparences, du paraitre, ne pas perdre la face, du saupoudrage culturel...
Les symboles trahissent le vulgaire autant qu'ils enseignent aux sages. Comme nous le verrons plus loin. Ils résument l'attitude des anciens comme avec O Sensei, ou avec Me Tamura. Il faut aller "voler la technique", pour cela l'élève doit être prêt, avoir fait une certaine démarche par lui-même. On est loin du consommateur qui paye pour avoir quelque chose et qui comme un enfant capricieux se fâche quand il ne l'obtient pas.
Dans le langage symbolique et l'enseignement traditionnel rien n'est imposé, à vous d'aller le chercher, si vous en êtes capables, autrement dit si vous avez une bonne éducation. Autrement dit créer le milieu favorable pour que cet enseignement puisse être apprécié et s'épanouir.
Dans l'enseignement traditionnel, vous êtes libres de prendre ou ne pas prendre. Il ne faut simplement pas que les enseignements intéressants tombent aux mains des pauvres types qui ne pensent qu'à les utiliser pour faire briller leur ego. Si les maîtres sont rares, ces malades pullulent.
"Dire sans le dire, montrer sans montrer, enseigner sans enseigner". Rien n'est caché, faut-il savoir encore les interpréter correctement et ne pas les polluer à la sauce locale. Là aussi on voit que le milieu où l’on fonctionne peut détruire et vider de son sens même l’enseignement le plus clair et le plus précieux. Une philosophie, un art de vivre, comme la santé de l’homme, dépend de ce milieu.
Ils cherchaient la logique du tout dans la moindre chose, parlaient par analogie, signifiaient plus qu'ils expliquaient. Ne signaient jamais leurs œuvres, ne personnalisaient jamais, ne disaient pas "c'est moi qui ai fait cela" (comme le font nos contemporains notamment dans le monde martial), tout simplement parce qu'ils n'avaient rien créé, juste essayé de comprendre et de mettre en cohérence...
Les chinois au cours des siècles ont fait des découvertes, même plusieurs millénaires après, ils se sont effacés en tant qu'individu pour attribuer leurs "découvertes" à Fou Hi, l'empereur mythique à l'origine de tout cela. L'homme n'ayant depuis ses ancêtres fait que déchoir...
Un savoir antique, d'une civilisation disparue, comme dans toutes les cultures on fait référence à cela.
Il a fallu dater les tombes pour savoir quand le Taiki est apparu par exemple...
Orientation du dojo le maitre face au sud »
Le cercle ne figure sur deux plans évoque l'idée de cycle. Le cycle des saisons, les sages de la vie, des heures du jour.
L'ordre cosmique permanent. Par exemple lors d'une blessure, vous saignez abondamment, grâce à des soins médicaux appropriés la plaie est refermée, et en quelques jours un nouveau sang remplace celui perdu lors de l'hémorragie.
Il y a donc une colonne vertébrale, une organisation et une permanence de celle-ci. La responsincombe à l'ADN, qui comme par hasard est enroulée sous forme de spirale, comme le serpent symbole de la médecine.
Remarquons que ce symbole du serpent date d'avant la découverte de l'ADN, alors divination ou savoir oublié ? En médecine chinoise il y a des traitements que l'on ne comprend pas. Tellement élaborés qu'il est douteux qu'ils aient été trouvés par des hommes de Cro-Magnon vêtus de peaux de bêtes et qui se brûlent au coin du feu par hasard.
Dans la tradition indienne Kundalini, le serpent lové endormi mais qui ne dort que d'un œil au bas de la colonne vertébrale, réveillé par l'initiation du pratiquant va remonter sous forme de spirale le long de la colonne vertébrale jusqu’au sommet du crâne.
Le chacun pour origine un centre unique, qui est le père de tous les cercles… figure à deux plans le cercle devient spirale, l'aïkido est le seul art martial utilisé cette notion de spirale on a vu plus haut que Maître Ueshiba incorpora à l'aïkido des notions religieuses dont la spirale. La spirale est intéressante en ce sens que la notion de cycle de cercle à une trajectoire dans le temps.
San kaku »
Aï de aïkido »
Le "aï" de aïkido possède lui aussi les trois niveaux : le langage au niveau sémantique aurait-il un sens ?
Il suffit de regarder la spirale d'or qui symbolise le déplacement du centre du cercle. En résumé le cercle tourne sur lui-même, son centre se déplace et génère ainsi une spirale et pas n'importe quelle spirale puisqu'on va retrouver ici des notions occidentales comme le nombre d'or.
On voit donc que nos ancêtres occidentaux et orientaux partageaient un même savoir et procédaient de la même manière : éducation puis instruction. Une instruction comme alors actuellement sans éducation n'a aucun sens.
On retrouve ici aussi le monde sportif moderne superficiel (qui ne se préoccupe que du corps physique, temple de notre religion moderne), par opposition au monde traditionnel qui lui s'occupe de l'individu en entier dans toutes ses dimensions au sein du cosmos.
La notion de spirale en aïkido est intéressante c'est ce qu'il y a de plus puissant dans l'univers. Les ouragans, les galaxies décrivent des mouvements de spirale.
En aïkido comme dans l'univers, une trajectoire rectiligne est aussitôt captée par une spirale.
Autrement dit dans le monde martial, une spirale est bien supérieure à un coup rectiligne, ce n'est qu'une question de maîtrise du pratiquant de son art.
On voit tout de suite que l'aspect physique et sportif de l'aïkido ne représente que 10 % de cette étude, qu'il est limité et que l'épiphénomène de savoir qui est le plus fort, le champion, objectif de tout sport, n'a aucun intérêt.
Par contre cette pratique physique a un intérêt quand elle s'inscrit dans l'ordre cosmique. Étrange que le coq sportif sur l'emblème du sport. Comme le coq le sportif ne volera pas, c'est-à-dire qu'il ne s'élèvera pas, mais comme le coq il sera de plus en plus attaché au sol, à la matérialité, plutôt bien sûr comme le coq avec arrogance.
Un point immatériel, le centre, génère donc tout ce qui existe. Il faut y voir aussi une relation mathématique, celle de pi présent dans les pyramides, et dans toutes les grandes œuvres, notre monde industriel n'existerait pas sans la connaissance de pi.
Ce chiffre qui n'a pas de fin nous indique que la qualité, représentée par le ciel, ne se mesure pas. Elle s'apprécie, on peut la comparer dans une échelle relative par rapport à une autre mais il est impossible de la mesurer.
On est donc à l'envers de la modernité qui veut tout normaliser, mesurer, etc. Vouloir mesurer, comme le coq c'est empêcher tout élévation.
L'homme debout entre ciel et terre est aussi symbolique, nous l'avons vu précédemment. Le shizei en aïkido est spécifique à cette discipline, c'est la seule discipline martiale où la disposition des pieds évoque une pyramide dont le sommet serait au niveau du tanden. Le nom lui-même "San kaku ho" évoque cela. Rappelons que dans les autres disciplines martiales le shizei est carré.
Un triangle d'or est un triangle isocèle dont les longueurs des côtés sont dans le rapport du nombre d'or.
Le carré et par réduction l'équerre car nous avons quatre angles droits soit quatre fois la même chose, symbolise la terre, ce qui évoque : le mesurable, le quantifiable, le chiffre 2, le chiffre pair en général. Le plus bas niveau.
Comme nous le voyons dans la suite de Fibonacci, le carré n'est pas qu'une figure statique, il génère aussi le mouvement en spirale. Cette spirale est bien sûr basée sur un rectangle, c'est-à-dire carré particulier avec un rapport hauteur largeur de 1.61803398875.
Go taï, suwariwaza en aïkido. L'aspect le plus manifesté, concret, la dimension solide et musculaire. Tout cela a pour origine le champ carré du paysan qui délimite les mesures de celui-ci en suivant les quatre orients.
Carré, triangle, cercle C'est le monde à deux dimensions, aïkido se pratique dans un monde à trois dimensions.
On retrouve par là même la culture de nos anciens et le langage mathématique comme la suite de Fibonacci, le nombre ou la spirale d'or.
Les Égyptiens aussi désignaient l'or par un cercle pointé en son centre, métal inaltérable sur lequel le temps n'a pas de prise
On retrouve ici la civilisation des agriculteurs, qui vivent le jour, et qui tout naturellement se tournent face au soleil le matin en se levant.
Pour autant que chaque chose soit à sa place.
Il reçoit l'énergie yang du ciel, du 1 (la qualité) en direction de la terre, du 2, du multiple (la quantité). C'est pourquoi la quantité, le nombre, le consensus mou, ne peut jamais produire de la qualité, c'est une hérésie de le penser. La terre ne dictera jamais sa loi au ciel, ce sera toujours l'inverse.
Il suffit de regarder l'histoire pour s'en convaincre, les grands hommes, les grands personnages ont toujours laissé une trace auprès des foules pendant parfois des millénaires. On parle encore aujourd'hui de Confucius. Mais Charles Dupont qui vivait au Moyen Âge et qui avait de grandes idées, celles-ci sont mortes avec lui.
C'est pourquoi on apprend l'aïkido comme n'importe quel art avec un maître, pas dans une structure démocratique peuplée d'incompétents qui voudraient réduire le monde à leurs idées.
Semblable à la lettre H, une symétrie, un U en haut et en bas, l'un tourné vers le ciel l'autre vers la terre.
Première lettre du mot "Homme". Certains comme J. Grimaud qui parcourent d'autres voies ont la même tournure d'esprit ! L'éducation traditionnelle est universelle, seul notre modernisme dénué d'éducation et fait d'opportunisme, d'apparence, nous a coupés de ce savoir et de cette sagesse. Travers dans lequel tombent tous ceux qui veulent faire de l'aikido un sport ou ont un fonctionnement sportif. Non seulement ils confondent "arts" et "sports" mais en plus ils n'ont rien compris à ce qu'ils prétendent pratiquer.
Un divertissement basé sur le combat et la domination de l'autre comme règle de vie ? Avec une telle éducation ou plutôt non éducation, faut-il s'étonner des violences journalières ? Cherchez l'erreur. Heureusement, la pratique sportive est censée être bénéfique… ! L'essentiel est d'y croire.
Polarisation homme femme »
Les femmes évoquent le yin par leur aspect général de triangle dressé, de par leurs organes internes et espacés, le point le plus chaud du corps. Elles sont souvent atteintes de maladies centripètes, c'est la nature même du principe féminin, accueillir, réceptacle… pathologies veineuses, varices, polyarthrite rhumatoïde.
Les hommes c'est le pendant inverse, aspect général de triangle inversé, leurs gonades sont très rapprochées, la partie la plus froide du corps, ils évoquent plutôt le yang et développent donc des maladies dirigées vers les couches externes, de l'intérieur vers l'extérieur, pathologies artérielle, ankylosante.
Les deux réalisant le H, réceptacle tourné vers le ciel et l'autre tourné vers la terre.
L'enseignement traditionnel s'intéressera donc à une vision holistique de l'homme dans son milieu.
L’enseignement moderne, lui, atomisera, multipliera les spécialistes, isolera chacun dans son petit domaine normalisé perdant ainsi la vision de l'ensemble.
Ce que les Chinois appellent la vision de l'aigle et de la tortue, 2 appréhensions de la réalité complètement différentes.
On comprend aisément que l'on ne peut pas faire les 2,un médecin acupuncteur qui traduirait un domaine dans l'autre (médecine chinoise <=> médecine allopathique) serait handicapé et très mauvais dans les deux domaines.
De même pour le monde martial, on ne peut être un maître dans deux domaines différents. Semblable à une montagne que l'on escalade il y a plusieurs chemins "do"pour parvenir au sommet.
Au sommet chacun aura la même vision.
Vous ne pouvez espérer arriver au sommet par deux moyens différents : « la marche à pied et la voiture en même temps", il faudra choisir si vous voulez faire une étude sérieuse.
Polarisation yin yang »
Dans la pratique, aussi longtemps qu’il y aura 2 mouvements dans son esprit, l'aïkidoka sera dans une situation d’apprentissage. Le jour où il sentira et comprendra qu’omote et ura ne font qu’un, il aura réalisé un des objectifs de l’aïkido : l’unité. Si la paume de la main existe, le dos aussi… peut-on dissocier le dos de la paume ? L'un peut-il exister sans l'autre ? Tamura shihan
Que penser alors des gens qui prétendent suivre son enseignement, être ses élèves et en être les représentants : "qui demandent des listings de techniques omote ura le jour des passages de grades dan" (système kyu et dan inventé par J. Kano fondateur du judo) ?
Sont-ils sourds ? Handicapés ? Ont-ils seulement assisté à ses cours ? Certains conscients de leurs dérives veulent retrouver son enseignement, comment le pourraient-ils ?
Maître Tamura a été clair, cette partie élémentaire de son enseignement n'a visiblement pas atteint le cerveau. On imagine le reste. Non pas que ces élèves soient plus stupides que les autres. Ou qu'ils souffrent d'un quelconque handicap. On ne parle même pas des clones, qui nous arrivent du Japon, c'est encore pire.
Ils ont tout simplement fait l'erreur de voir l'aïkido et l'enseignement de leur maître au travers de leur propre culture sans jamais s'intéresser à la sienne sinon d'une manière caricaturale.
Force est de constater, que la plupart des aïkidokas font exactement l'inverse de ce qu’ils prétendent faire. En général cela ne se voit pas, cela ne choque personne étant donné que tous les repères que nous évoquons ici ne sont jamais enseignés et totalement ignorés.
C'est pourquoi chaque fois que nous faisons cette expérience c'est ce constat, on apprécie un peu plus les enseignements d'Alain Peyrache Sensei.
Sans doute las d'être incompris depuis autant d'années, Maître Tamura avait renoncé depuis longtemps. Comme tous les professeurs, il attendait le moment favorable en attendant il se contentait de faire de la technique, le reste n'intéressait visiblement personne. Les grands moments de solitude de l'enseignement.
Hotou et Taïki »
ouvrez votre moteur de recherche préféré et tapez "yin yang" : "relations entre le yin et le yang", par exemple sur Wikipédia et presque de partout.
On y apprend que la paume existe sans le dos de la main. La paume Et le dos de la main, il y a donc le yin tout seul et le yang tout seul. On ne dit jamais cela : mais yin yang ou omote ura, car l'un ne se conçoit pas sans l'autre, ce sont les deux faces d'une même chose.
observez les photos du Taïki ou Taïji. Dans n'importe quel sens, pratiquement jamais le bon. Les textes sont semblables à Wikipédia la plupart du temps.
Qu’observons-nous ? 99 % de n'importe quoi. Comme dans la plupart des domaines. Un des inconvénients d'Internet, les choses fiables ne sont pas légions, quand elles ne sont pas extrêmement rares. Bien sûr quelqu'un de ne pas averti n'y verra que du feu.
Sans doute à force de copier les uns sur les autres le même modèle. Il y a sans doute eu un modèle référent à une époque et chacun à partir de ce modèle a expliqué sa version.
Parfois délirantes, pour s'en convaincre il suffit de regarder les Taïki avec des soleils et autre grigris qui n'ont rien à faire là. Un symbole n'a de sens et il nous enseigne à travers les âges en s'affranchissant de tout langage que s'il est correct.
La deuxième raison en est l'approche, et le mode de pensée moderne. Les francs-maçons sont un magnifique exemple de ces temps modernes. Créés dans les années 1700, ils se targuent d'être les héritiers auto proclamés des savoirs antiques égyptiens ou autres bâtisseurs de cathédrales.
En fait ils ne sont "ni francs" "ni maçons" (1), en général de purs intellectuels, journalistes et autres, businessmans, qui utilisent la franc-maçonnerie pour leurs affaires personnelles, des intellos qui jouent aux manuels, quoi de plus ridicule.
Comme ailleurs, il y a bien sûr des gens sincères, les pauvres. Pourquoi cet aparté ? Tout simplement parce qu'ils ont fortement influencé l'aïkido en France, citons pour mémoire Guy Bonnefond, Alfred Cahn, qui ont présidé aux destinées de l'Aïkido et tous les avatars que nous devons au judo, qui lui est dirigé aussi par la franc-maçonnerie. Guy et Alfred, l'un dirigeait un bureau d'études, l'autre polytechnicien, n'étaient pas du tout des manuels... ni des bâtisseurs de cathédrales...
On peut raisonnablement penser que l'organisation des arts martiaux France est leur œuvre. La création de la FFL AB est d'ailleurs un rejet de la vision des judokas francs-maçons de Limoges sur la place de l'aïkido…
Tel terme ou mot signifie cela dénué de tout contexte. Nous l'avons dit le contexte déterminera le sens du mot, sans celui-ci on ne peut s'attendre qu'à des erreurs, et c'est bien ce que nous constatons. À la rigueur il faut associer la cohérence avec l'ensemble. Peu de gens à notre époque ont la façon de penser de nos anciens, ce qu'on résume par enseignement traditionnel. Le fondateur de l'aïkido en son temps a eu le même problème, la plupart de ses élèves et même son fils ne le comprenaient pas, c'était pour eux d'une effroyable complexité. Eux aussi résonnaient de façon moderne et non pas en fonction d'une culture et d'un contexte. Certains ont eu l'honnêteté de le reconnaître, ce qui fait d'eux des élèves respectueux de l'œuvre de leur maître, des gens fiables et honnêtes, les autres il vaut mieux les éviter.
Comme d'habitude on sera bref, les cours d'Alain Peyrache Sensei sont là pour ça. Il n'est pas utile non plus de former des gens stupides, voire malintentionnés, ils pourraient faire croire à leurs compétences et abuser ainsi de plus de gens.
Le soleil apparmeent tournait autour de la terre »
Le "Taïki" au grand homme, l'homme réalisé. On le retrouve sur des bijoux, la pub des surfeurs, ce symbole est donc abondamment galvaudé et comme on l'a vu précédemment, Même ceux qui traitent du sujet en utilisant des représentations non conformes, démontrent leur incompréhension de ce sujet. Il faut toujours se méfier de ceux qui utilisent les symboles à l'envers comme Hitler. Certains accordent aux symboles un pouvoir. C'est le cas notamment dans le feng shui. Sans être superstitieux que signifie un symbole vide de sens? c'est la négation même de son existence.
L'axe vertical représente l'axe des quantités, l'axe horizontal l'axe des qualités. En bas domine la couleur noire qui évoque le yin autrement dit : "le repos, l'inactivité, le froid, l'humidité, l'eau, la nuit" etc. La nature de l'eau est de descendre vers le point le plus bas. Il est donc logique de mettre le maximum de couleur noire en bas. La terre, le carré, représente le yin ; le ciel, le cercle, le yang.
Si nous tenons le même raisonnement il est normal de trouver le côté éclairé par le soleil en haut, maximum de yang.
On ne passe pas brutalement du maximum de yin au maximum de yang, la partie blanche va du bas s'évaser, devenir de plus en plus importante pour culminer à midi en haut.
Lorsque le soleil est au zénith à midi, c'est le début de la nuit, pour bien démontrer qu'au moment où le jour yang est maximum, la nuit yin même minimale existe. Aussi pour que ce soit bien apparent, que l'on ne fasse pas l'erreur habituelle de croire que l'un peut exister sans l'autre : "yin et yang", listing de techniques omote et ura, on dessine un petit rond noir en haut (nuit yin).
Et un petit rond blanc en bas au moment où la nuit est maximum, le yang est présent même de façon minime. Les deux sont vraiment indissociables.
La variété de tout ce qui existe, énergie cristallisée en matière, mais recelant un potentiel énergétique, on sait que l'énergie peut se transformer en matière et la matière en énergie depuis l'ère atomique.
Nous avons donc midi en haut et minuit en bas. Le sud en haut, le nord en bas. L'hiver en bas, maximum d'humidité, de froid, de nuit, etc., et l'été en haut, maximum de chaleur, maximum de jour, maximum de lumière, maximum d'activité, etc. La terre en bas, le ciel en haut.
En aïkido, la main gauche yang par rapport à la main droite yin dessus, comme le revers de la veste de l'aïkidogi, côté gauche sur le côté droit, comme le hakama, etc.
On voit aussi que la façon de s'habiller, les habits en aïkido, découlent de cette conception. Ne pas la connaître c'est la porte ouverte à toutes les erreurs possibles. C'est être sur un bateau sans gouvernail.
Des enseignements très importants pour la pratique. Lorsqu'on pousse les choses au maximum, quelle que soit la polarité, on obtient son contraire. Comme le fait remarquer souvent Alain Peyrache Sensei, lorsqu'on va trop à l'ouest on se retrouve à l'est.
C'est pourquoi vouloir réunifier l'aïkido (un délire sportif) est une absurdité, contraire à ce que nous venons d'étudier et qui fait que le monde existe. Une perte de temps, une perte d'énergie et au final cela ne peut que contribuer à l'appauvrir et dévaloriser que tout pratiquant adore même ceux qui font n'importent quoi.
Lorsqu'on a compris cet enseignement traditionnel on ne perd pas son temps avec ce projet contre nature, à réaliser l'impossible, à nier la réalité de l'univers. Un professeur d'aïkido est uniquement intéressé par ses élèves, et ses élèves par leur professeur.
On retrouve cette notion en physique, toute action demande de l'énergie et augmente globalement l'entropie.
Nous avons des solutions industrielles pour dépolluer, on est capable d'enlever le mercure dans un lac, pour faire cela il faut de l'énergie : pétrole, charbon. Nous avons effectivement dépollué mais en même temps changé et augmenté globalement la pollution.
Comme on vient de voir comprendre le dynamisme du yin yang dans la manifestation est utile dans tous les domaines.
Ces connaissances vont donc changer, l'art de vivre, la philosophie des pratiquants.
Ces notions bien comprises ils ont donc des repères qui leur serviront aussi bien pour la pratique, que le comportement, que leur conception de l'environnement etc. Et on a fait qu'effleurer le sujet le but de cet article.
Le Hotou est beaucoup plus rare que le Taïki, de plus il est beaucoup plus précis que celui-ci.
Nous retrouvons comme précédemment le côté éclairé, le coté à l'ombre, yin yang, avec sa croissance et sa décroissance, exactement la même chose que le Taïki.
Sauf que la lecture est un peu plus complexe, c'est pourquoi il est beaucoup moins employé.
Nous voyons qu'au milieu il y a un cercle avec un ? Le Té. Autrement dit le jeu du yin yang dans la manifestation a pour origine le Té c'est-à-dire le non manifesté.
On parle donc ici de l'étape avant la polarisation yin yang de l'énergie.
Plus l'énergie est figée, manifestée (exemple : os, muscles), moins cette manifestation est susceptible d'évoluer et de produire quelque chose, c'est le stade ultime de la dégradation énergétique, son plus bas niveau.
Plus on normalise et fige les choses, moins celles-ci sont riches, plus elles sont mortes et incapables d'évolution.
L'aïkido a donc intérêt à ne jamais devenir un sport comme nous l'enseigne la tradition orientale. Car ce n'est pas un progrès, mais la mort et la fin de notre art.
Traduire yang par "positif" en opposition à yin "négatif", comme cela a été fait pendant des dizaines d'années voire même encore maintenant en aïkido, on le constate, est une hérésie, une absurdité, qui n'a qu'un résultat, détruire notre discipline et maintenir ses pratiquants dans l'ignorance.
Comme de dire que l'aïkido est une voie psychosomatique où il y aurait d'un côté de psychisme et de l'autre côté le soma, le corps, est du même tonneau. Une conception occidentale de l'homme qui n'a rien à voir avec ce que nous venons d'étudier.
Ceux qui détruisent ce que vous aimez, par ignorance ou par cupidité, n’engendrent pas un élan d'amour de votre part.
Yiking yin yang »
Attention de ne pas voir cela comme un système binaire "plus moins", "négatif positif". Cette vision de l'homme moderne est la certitude de ne jamais comprendre, la porte ouverte à toutes les bêtises. Il suffit d'aller sur Internet voire de consulter quelques livres pour s'apercevoir qu'une majorité n'a pas hésité. Il est vrai que c'est ce qu'il y a de plus facile à faire et que cela ne demande aucune compétence. On retrouve donc les habituels problèmes de multiples, de la quantité, de la masse, de consensus mou. On voit ici que "jour nuit" pour appréhender la réalité manque de précision, il va falloir intégrer les états intermédiaires.
La nuit n'est pas le contraire du jour mais son complément, l'autre face d'une même chose : "le nycthémère". Comme l'homme n'est pas le contraire de la femme.
On retrouve le un, le caractère cyclique et qualitatif du ciel, qui génère la quantité, le multiple sur terre dont le symbole est le carré, ici un dojo.
L'aïkido est la recherche de cette unité, qui nous permettra de gérer correctement le multiple. On comprend mieux certaines allusions du fondateur où l'on retrouve l'univers dans presque toutes ses phrases. Ce que la plupart des pratiquants ne comprenaient pas, continuant à penser et agir en homme moderne c'est-à-dire à l'opposé.
Une autre façon de parler de la même chose est celle qu'on appelle "yi-king".
Précédemment on était dans une représentation circulaire, naissance du yin, développement, apogée, et c'était le début du yang, qui lui aussi croissait, atteignait son apogée, pour générer son complément le yin.
En bas à droite du schéma : le yang à force de s'étirer vient à se rompre et l'on obtient son complément le yin. Comme précédemment, naissance, croissance, apogée, dégénérescence, la mort... que l'on retrouve dans les cycles de la vie.
On retrouve donc notre cycle des jours et des nuits, le jour étant de nature yang par rapport à la nuit, cet aspect circulaire est résumé par un trait plein qui évoque le yang alors qu'un trait discontinué évoque le yin.
Le yin, trait discontinu, lui, va se contracter jusqu'à produire un trait continu, le yang. Si la striction dans un cas comme dans l'autre est brutale, le moment de la rupture est précédé d'un état transitoire assez long, d'où la notion de "jeune" et de "vieux".
On trouvera le jeune yang, le vieux yin, etc. C'est de cette mutation que le "yi-king" tire son nom.
D'ailleurs comment pourrait-on avoir quelque chose de nouveau?
Là aussi c'est une différence avec le moderne qui cherche sans arrêt la nouveauté. Il collectionne la nouveauté et a l'impression d'apprendre.
Alors que dans le fonctionnement traditionnel on retrouve toujours les mêmes lois, cela fonctionne toujours de la même façon quel que soit le domaine, le contexte. C'est ce qui semble différent, on passe de l'architecture à la médecine etc., cela semble différent pourtant cela fonctionne avec les mêmes lois, on a le même raisonnement. Comme en aïkido.
Parcourir les avatars du manifesté comme le fait le moderne est une perte de temps. L'enseignement traditionnel vise à s'apercevoir que quoi qu'on fasse, quelle que soit la situation, les principes agissants sont toujours les mêmes. Ce qu'on appelle des bases en aïkido.
Là aussi on voit que ceux qui se perdent avec leur pensée moderne de collectionneurs d'images, inventant même des choses qui n'existent pas et qui n'ont aucun sens, qui ne sont que des délires destinés à paraître différents du troupeau. Car elles ne respectent pas les lois, et les pratiquants d'aïkido traditionnel, quelle que soit la situation, vérifient encore que les lois universelles s'appliquent.
L'occasion de vérifier aussi comme les philosophes que les conventions sociales n'ont pas d'importance, elles permettent juste la vie dans une société particulière éphémère. Le philosophe lui se concentre sur ce qui est universel et qui sera toujours vrai quelle que soit l'époque, quelle que soit la civilisation.
On est loin des âneries habituelles que l'on entend à profusion : "c'est une autre école, une autre conception, une autre approche", etc. Il n'y a pas plusieurs approches de l'aïkido du fondateur, il y a la sienne. Les différences ne sont que des niveaux d'incompétence.
Bien sûr, cela, le consensus mou, le politiquement correct, n'est pas prêt à l'entendre, la réalité, la vérité a toujours été très dure pour l'homme. Comme d'habitude, on préférera tuer le messager porteur de mauvaises nouvelles, qui sera selon les cas taxé : d'adepte d'une secte, d'antisémite, de raciste, d'extrémiste, de Faurisson, de Dieudonné, etc. La puissance du conformisme social est extraordinaire.
Un outil qui sert dans plusieurs domaines, aussi bien divinatoire, médical que feng shui. Une abstraction encore plus grande que la précédente, où ce qui évoque le yang est un trait plein, ce qui évoque le yin un trait discontinu.
Non pas de traits figés : le trait plein yang s'étire à l'infini jusqu'à se rompre et donner un trait discontinu yin, qui lui en se contractant donne le trait plein. On retrouve d'une manière linéaire ce qu'on avait d'une manière circulaire dans les symboles précédents.
Le jour ou la nuit sont progressifs, comme les symboles circulaires, ici aussi on parlera de "symbole jeune" nouvellement issu d'un changement de polarité si l'on regarde le milieu ; si l'on regarde l’extérieur, une certaine stabilité ou maturation (qui pourrait faire penser à des périodes de repos) pendant un certain temps précédera la brève striction.
Par opposition au premier, les "symboles vieux" indiquent la fin du processus, et se transformant en leur opposé, d'un trait yang, on passe à un trait discontinu yin, le yang se brise en son milieu. On parle à ce moment-là de mutation de yin en yang. Donnant son nom au yiking, le "livre des mutations".
Là encore comme dans le Taïki et le Hotou tout n'est que mouvement dans un contexte.
Rappelons-nous quand même cet élément fondamental, que cela n'a de sens que dans son contexte, dans son ensemble.
Utilisé dans le domaine médical, divinatoire, feng shui, ce ne sont souvent que des élucubrations du plus bas niveau, et comme les symboles précédents, on n'y trouve tout et son contraire, avec des copies multiples et répétées de choses fausses.
Il faut bien comprendre la cohérence de l'ensemble, comme le yin yang puisque c'est notre façon d'en parler est mouvement, dynamisme, adaptation à cet ensemble sans lequel cela n'a aucun sens.
Le figer, le rendre statique et cartésien est une profonde bêtise.
Toute situation évolue dans une transformation infinie qui garde sa cohérence.
Le lire de manière binaire, comme un informaticien, positif, négatif, nous l'avons dit, est une profonde erreur, c'est tuer ce système dynamique en l'immobilisant, en le figeant et surtout en le plaçant hors de son contexte.
Vous avez compris ce qui précède ? C'est bien vous avez le raisonnement traditionnel ou celui des anciens celui que confère l'éducation. C'est pourquoi l'éducation est le préalable à l'instruction.
Sinon même si vous pensez avoir compris intellectuellement, car il n'y a rien d'extraordinaire, vous retrouverez très vite les habitudes modernes figées, cela en dehors d'un contexte et vous ferez comme 98 % de ce qu'on trouve.
Dans l'acupuncture traditionnelle, on vous dit que l'acupuncture du "petit ouvrier" est le plus bas niveau et consiste à faire de la symptomatique, c'est-à-dire : "piquer des points d'acupuncture (ce terme est impropre et facilite la compréhension) en fonction de la symptomatologie qu'il traite".
Autrement dit le raisonnement moderne et informatique : "vous avez mal là, c'est ce point ou ces points qu'il faut piquer". D'où la profusion de livres d'accus pressing, de réflexion thérapie, de shiatsu, etc. 98 % de ce que vous trouvez.
Mais au contraire faire ce que nous avons fait précédemment, la maladie étant une désadaptation de l'homme dans son milieu dynamique, âge, sexe, saison etc., certaines couches énergétiques de cet homme subissent des perturbations. En fonction de tout ce contexte, déterminer un traitement pas nécessairement par aiguille, prendre l'outil le plus adapté, plantes, diététique etc., parfois même plusieurs outils en synergie pour réadapter dans son milieu notre homme.
Dans le même livre, la page suivante et jusqu'à la fin de celui-ci, nous ne verrons que de la symptomatologie.
Pourquoi ? Parce que c'est plus facile, demande peu de compétence et correspond à notre façon de raisonner d'homme moderne.
Dans tous les domaines il en est ainsi.
On vous démontre que votre bras est impliable car l'énergie le traverse, vous tournez la page du même livre d'aïkido, vous voyez exactement l'inverse, celui qui fait la technique essayer de plier le bras de son adversaire. Etc. Etc.
Manifestations diverses, dans divers domaines du manque d'éducation traditionnelle.
Comme le dit Alain Peyrache Sensei, c'est pourquoi vous ne pouvez espérer changer les choses, en aïkido, qu'en changeant vous-même réellement. En changeant vous-même, vous changez tout ce que vous faites sans effort. C'est en quoi l'aïkido est un art de vivre est une philosophie.
Débiter des listings de techniques, essayer de les apprendre, n'a aucun sens et ne mène à rien sinon à transformer un art riche et intéressant en un vulgaire sport qui n'en est que la caricature.
Roue de Shao Yong (1011-1077) » (attribué à Fou Hi 4477-4463 avant J.C)
Le Yiking est constitué de 64 hexagrammes. C'est ce que l'on lit un peu partout, pour ne pas dire tout le temps.
En fait les termes en "hexagrammes", "trigrammes", "bigrammes" (on les numérote aussi), sont pratiques dans la conversation, dans la rédaction, pour se repérer nous occidentaux, mais on y perd le côté dynamique...
Car ces termes n'existent pas en chinois, un chinois désigne ces figures (?) par le terme "Gùa, Zhong", par exemple en parlant des hexagrammes : "les 64 Gùa". Beaucoup moins statiques et figés, rappelez-vous tout n'est que mouvement, les énergies sont parfois appelées mouvements. De même pour des raisons de facilité, pour s'y retrouver dans ce fouillis, les hexagrammes par exemple reçoivent des numéros. Si pour un chinois les mutations et la succession sont évidentes, pour nous ce n'est pas le cas, d'où cette invention occidentale qui permet de se repérer.
Si nous occidentaux voyons dans ces caractères qui ressemblent à du morse un langage figé, les orientaux y voient mouvement et animation comme s'ils étaient doués d'une vie propre.
Notre habitude de figer les choses, de leur donner une correspondance là encore nous entraîne à faire des erreurs.
Néanmoins pour les besoins de cet exposé, exceptionnellement nous utiliserons ces termes. Nous avons évité de le faire dans un premier temps, mais nous avons jugé que nous étions incompréhensibles.
Interprétation des "Gua" » Ciel antérieur
Ces figures représentant des choses vivantes comme l'homme qui grandit de la terre vers le ciel, elles seront donc lues du bas vers le haut, du centre du cercle vers l'extérieur.
C'est aussi une forme de chronologie du temps, l'homme est petit, il devient adulte et croît. La partie la plus ancienne étant donc la plus basse. À l'image d'un carottage géologique.
Ces deux aspects donnent à cette figure inanimée une vie, un parcours. Des repères de l'espace et du temps. Du trait le plus bas au dernier trait le plus haut cela indique une évolution dans le temps, quelque chose en mouvement permanent.
Le dernier trait d'un très grave d'un hexagramme est le premier trait de l'hexagramme suivant, une suite continue ou la fin d'un cycle et le début d'un autre.
Il y a d'abord eu le yiking, qui a pas mal évolué tout au long des siècles et dont les arrangements n'ont pas arrêté de changer. Ensuite dans les commentaires philosophiques de celui-ci est apparue la notion de yin yang.
L'information de yiking est l'objet de multiples histoires, celui-ci n'a pas d'auteur, il y aurait une antériorité des très grandes sur les hexagrammes.
Toutes ces notions, les chinois les font remonter à l'antiquité. Est-ce que des hommes vêtus de peau de bête avaient une pensée aussi élaborée, aussi mathématique ? La question se pose. D'où vient cette connaissance ?
Dans les écrits antiques chinois, il est constamment fait allusion à des ancêtres qui vivaient il y a plusieurs siècles, et qui possédaient une science à peine imaginable. Une histoire que l'on retrouve dans tous les textes sacrés de tous les pays, de toutes religions comme en égyptologie.
Comme pour les Égyptiens, l'histoire officielle, les égyptologues nous expliquent que toutes les correspondances cosmiques, mathématiques sont le fruit du hasard. Ils auraient fait tout cela avec des outils rudimentaires alors que les dernières techniques modernes ne permettent pas de le faire. À une époque où l'homme était vêtu de peaux de bêtes toujours selon l'histoire officielle. Au préalable, il convient d'écarter et de ne jamais parler de tout ce qui ne cadre pas avec ce magnifique scénario scientifique et moderne. Là encore tout est sous contrôle et verrouillé, tout passe en Égypte par un personnage, comme par hasard, "franc-maçon".
Ils permettent de définir l'axe des qualités, puisque les deux premiers ont servi à l'axe vertical des quantités. On trouve ainsi la croix taoïste.
Les hexagrammes ont été remaniés plusieurs fois, justification a posteriori plusieurs siècles après. Difficile à dater, il y a semble-t-il un mélange entre diverses époques. Celle qui est adoptée actuellement l'a été pour des raisons politiques circonstancielles. La plupart des arrangements sont dus à des astrologues comme la grande roue de Shao Yong (1011-1077).
Ce qui fait que le Yiking intéresse surtout les historiens et les mathématiciens en dehors de ceux qui se livrent à la divination. Ce sont des textes très mélangés, incomplets.
L'aspect informatique provoque l'intérêt chez nous des mathématiciens, informaticiens, généticiens qui veulent y voir des séquences d'ADN.
Trop complexe et peu fiable une grosse pollution occidentale (numéros noms etc...). Il suffit d'aller sur les sites de feng shui entre autres pour voir que c'est souvent du grand n'importe quoi à la sauce orientale.
Les arrangements de Fou Hi (ciel antérieur) ou du roi Wen (ciel postérieur) sont selon les circonstances employés, si celui de Fou hi a du sens, celui du roi Wen échappe à la logique.
Principalement utilisé pour la divination ou le feng shui, un peu la médecine, particulièrement flou, ceux qui l'emploient l'utilisent pour justifier des élucubrations pour le moins douteuses.
Ciel postérieur du roi Wen »
Pour commenter la figure ci-jointe : nous dirons que c'est le grand n'importe quoi oriental.
Nous avons mis à gauche ce qui a du sens, qui est cohérent, utilisable, et à droite l'arrangement du roi Wen où dans cet arrangement l’axe des quantités devient l'axe des qualités et de l'équilibre au mépris de la réalité cosmique et de l'univers voir arrangement à gauche où midi = maximum de yang ce qui est juste. L'arrangement du roi Wen est une abusrdité incohérente.
Le problème est que les Chinois aujourd'hui utilisent cet arrangement du roi Wen dans divers domaines. Nous verrons que cela s'explique pour des raisons historiques. Tout ce que vous trouverez sur Internet ou dans les livres à 99 % sont basés là-dessus.
La question se pose : "comment peut-on trouver quelque chose de juste à partir de notions complètement fausses" ?
La réponse est évidente : cela ne peut être que le fruit du hasard soit 50 %. Ce qui encouragera à continuer dans la bêtise puisqu'une fois sur deux on tombe juste, personne ne fait du 100 %.
Moralité : ce n'est pas parce que cela semble oriental, chinois, japonais que c'est forcément juste et correct. C'est très souvent du grand n'importe quoi et notre manque de culture nous empêche de le voir la plupart du temps. On en a la démonstration tous les jours en aïkido. Autrement dit on ne perdra pas de temps avec l'arrangement du roi Wen, vous trouverez ci-dessous quelques justifications qui vont dans le même sens.
Le roi Wen lui par contre a existé, il est à l'origine d'un arrangement appelé "ciel postérieur". La divination, le feng shui, reposant sur l'arrangement du roi Wen, donc sur des notions fausses, comment peuvent-ils trouver des résultats justes ?
Cet arrangement a la faveur des chinois même actuellement, alors que règne le plus grand mystère autour de cette figure dite du roi Wen : un arrangement est logique, dissymétrique, naturaliste, personne ne peut dire quelle est la logique de cet arrangement qui visiblement n'a aucun sens.
Inversement on lui attribue tout ce qui est pratique Le feng shui utilise et privilégie cet arrangement celui de Fou Hi serait une erreur.
C'est sans doute dû au fait qu'il est douteux, pas très net, flou, un conglomérat de différentes époques, que chacun trouve son bonheur et peut lui faire dire ce qu'il veut, d'où l'intérêt encore de nos jours du peuple chinois pour le yiking.
On peut tenter une explication : le roi Wen ayant existé, sa dynastie ayant régné un demi millénaire, sa façon de penser a donc fortement imprégné le peuple chinois, beaucoup plus qu'un empereur mythique Fou Hi dont l'existence est sujette à caution et l'arrangement dû à un astrologue, certes réputé mais sur une durée courte, n'ayant pas l'impact d'un empereur régnant. La Chine, comme le Japon pour l'aïkido, n'étant pas forcément une référence. Les champions de sports martaiux sont sovent pas japonais mais français... Pourquoi aller au japon ?
On arrive à un paradoxe étonnant : les Chinois se comportent de manière fantaisiste et peu rigoureuse alors que les occidentaux utilisent des principes chinois corrects ?
Les occidentaux ont abordé la chose sans idées préconçues et par la logique. L'arrangement de Fou Hi a du sens, il est inattaquable.
Exemple pratique : si vous vous cassez un membre, vous allez à l'hôpital et dans le bandage on apposera le dessin des trigrammes arrangés par le roi Wen.
Pas une grande utilité pour les pratiquants d'aïkido. Ce qui est basé sur le yiking doit évoquer pour vous une grande méfiance. Tout ce qui est oriental n'est pas forcément intéressant. Comme en aïkido, il faut du jugement, pour cela des repères fiables. Comment faire lorsqu'on débute? Comment savoir où sont les bons repères ? Cela s'appelle la sélection naturelle...
Utilisation en médecine traditionnelle »
Avec un langage occidentalisé pour s'y repérer, et une pensée moderne qui n'a rien de commun avec celle des anciens, très souvent une reproduction de multiples copies de modèles qui se sont perdus dans le temps, son utilisation tient plus de la magie et de la croyance que d'un outil fiable et rigoureux.
Toute la littérature qu'on trouve sur le sujet ne sont la plupart du temps que des positions contradictoires évidentes, il faut bien peu de rigueur pour leur trouver un sens.
On n'est pas sûr que l'empereur mythique Fou Hi ait existé, certains donnent une date : 4477-4463 avant J.C.
C'est à Fou hi l'empereur mythique créateur de la Chine et de tout ce savoir qui remonte à plusieurs millénaires, ce qui a suivi n'est qu'une dégringolade une entropie, une dégradation. (Pour nos historiens l'homme à cette époque est vêtu de peaux de bêtes.)
Nous avons vu que les relations du chinois à l'histoire ne sont pas un modèle d'exactitude, cela n'a que peu d'importance, on pourrait croire que l'arrangement de ces figures de cet empereur est plus ancien, en réalité c'est le dernier. On passe de -4000 avant JC à + 1000, pas grave pour un chinois.
En clair, le ciel dit "antérieur" serait en fait "postérieur" de 5000 ans au ciel dit "postérieur" du roi Wen, un demi-millénaire avant J.-C. donc après Fou Hi…! C'est à y perdre son chinois
La grande roue de Shao Yong, un millénaire après JC soit environ 1500 ans après cet arrangement, sera attribuée à Fou Hi.
On lui attribue tout ce qui est théorique.
Alain Peyrache le répète souvent : Maitrise de l'égo, cohérence, rigueur, jugement, persévérance, donneront du sens à votre pratique... Sans ces qualités c'est impossible d'arriver à un résultat... Ce n'est pas la pratique qui vous les donne mais vous ferez n'importe quoi si vous n'avez pas ces qualités au départ. Alain Peyrache Sensei
On a essayé de vous donner quelques repères dans cette jungle orientale peu fiable. Car il y a quand même des pépites et des notions intéressantes dont on peut faire son profit. Elles sont difficiles pour ne pas dire impossibles à trouver sans un guide.
Il suffit de regarder sur Internet, de regarder autour de soi pour s'apercevoir que l'on trouve tout et n'importe quoi.
Regardez par exemple la profusion de cours de shiatsu ou de soi-disant bien-être qui vous vendent en fait de la médecine chinoise, faits par des gens incompétents qui n'ont jamais pris un seul cours.
Citons wikipédia: Le terme de shiatsu fut utilisé la première fois au Japon, en 1920, par Tenpeki Tamai, auteur du livre Thérapie par pression des doigts (Shi-atsu).
Il est le fruit de la rencontre entre le anma (massage traditionnel) et la chiropractie importée de l'Occident. Ce terme nouveau fut déposé en 1939.
Mais la première clinique de shiatsu fut ouverte à Muroran (Hokkaido) dès 1925. Devant la pléthore de courants divers, aux contenus par trop disparates, l'État japonais dut légiférer.
Visiblement sur le même site on voit de multiples courants
En clair le shiatsu ça n'existe pas... Un conglomérat de choses et d'autres récupérées à droite et à gauche sans vergogne. Ça part dans n'importe quel sens... notamment ceux à la mode. Le but n'est pas la discipline mais de faire du business. en savoir plus »
Sans parler des nouveaux arts martiaux, où les rebuts des arts martiaux classiques essaient de se faire une place en créant leur propre art martial... Ou comment faire du neuf avec du vieux que l'on ne connait pas...
Nécessité fait loi. C'est l'époque moderne. Si l'on ne veut pas perdre son temps, se faire arnaquer par des gens sans scrupules, il vaut mieux s'informer.
Site "Arts martiaux : stop aux arnaques" » Site Stop-Arnaques-Arts-Martiaux »
RGPD : RGPD : Nous prenons très au sérieux la protection des données et de votre vie privée. En tant qu'école internationale, nous nous efforçons toujours d'assurer la conformité avec les différentes réglementations. Fidèle à nos principes chaque dojo gère ses adhérents et les données d'un dojo ne sont pas transmises ou accessibles aux autres dojos. Vos données sont à usage interne uniquement destinées à la gestion associative basique légale des divers pays membres de notre école.