« O sensei M. Ueshiba fondateur de l'Aïkido avec Tamura sensei »
L'Aïkido traditionnel (les autres disciplines martiales traditionnelles aussi) se caractérise et se reconnait par une chose très simple, évidente, basique :
"Il consiste à étudier l'aïkido sous la direction d'un maître."
Il suffit de regarder la plupart des dojos autour de soi pour voir que ce n'est pas le cas.
Dans ce cas on ne peut pas parler de "dojo aïkido" terme qui signifie : "lieu où l'on étudie la voie du maitre du dojo" mais de "club", de comité des fêtes ou quelque chose du même genre. Car seul un dojo à un maitre et il n'y a qu'un maitre dans ce dojo.
Même l'aïkikaï so hombu à Tokyo n'a qu'un seul maitre ... "Ueshiba de père en fils" comme n'importe quel commerce chez nous. Cette dimension commerciale est complètement niée en aïkido quand ce n'est pas "du déni" ...
Un exemple de stupidité courante des pratiquants : "les grades Aïkikai" (très cher ce qui est normal) : si un couillon est prêt à payer très cher un bout de papier destiné à flatter son égo démesuré... il faut profiter de son argent et lui donner ce papier... Ce grade est décerné par Le maitre du dojo "UESHIBA xième du nom" qui dans 99% des cas ne connait pas et n'a jamais vu l'acheteur du diplôme... Le détenteur croit à sa soudaine compétence. Le consommateur aussi... Il espère même un jour pouvoir acheter le même voir un supérieur...
M Saito sensei fut sans doute celui qui exploita le mieux les diplômes et cette source de rentabilité.. Il en inventa de nouveaux cher évidement de quoi tapissé les murs d'un grand dojo ce qu'ont fait ses élèves Exactement l'inverse de ce qu'il faut faire en budo. Mais l'étudiant en budo devient sourd et aveugle quand on lui flatte son égo au point d'en oublier ce qu'il étudie.
Anecdote : Lorsque Me Sugano reçu son diplôme de 7ème dan, sans l'avoir demandé, la facture salée (plus c'est cher, plus le diplôme est valable) était jointe au diplôme, presqu'un million de francs de l'époque, alors que Me Sugano a rapporté des milliers de diplômes à l'aïkikaï dans divers pays pendant des dizaines d'années...
Réaction de Me Sugano : "ils sont devenus fous..." il rangea le diplôme dans un tiroir et l'oublia.
Un maitre n'a pas de problème matériel comme n'importe quel habitant et si le sujet est évoqué par lui il est toujours dévalorisant et au détriment du maitre... On est ici dans un domaine qui est celui de la croyance de la foi pas du raisonnable et de la réalité. Cet irrationnel est fréquent chez le pratiquant d'aïkido. Le maitre est dans leur imaginaire et leur phantasme un demi-dieu c'est ainsi que la "gouroutisation" s'installe. Que l'on créer des religions où il n'y en a pas les fidèles sont à l'œuvre...
Un maitre est donc simplement un homme comme tout le monde, avec les mêmes problèmes qu'il résout plus ou moins bien, mais qui possède un savoir que n'a pas tout le monde, d'où son intérêt...
Le pratiquant devra donc trier en permanence et dissocier la partie vulgaire : matériel, commerciale, intérêts personnels du maitre et ce qui est du domaine de l'art. Car le maitre se sert de son art pour satisfaire des besoins qui lui sont personnel et pas du domaine de l'art. L'éternel yin yang l'un n'existant pas sans l'autre... Ce que beaucoup de pratiquant ne comprendront jamais. D'où l'intérêt de bien choisir son maitre, car on a le maitre que l'on mérite.
La question de savoir si, pour progresser sur la Voie, il est nécessaire de suivre l'enseignement d'un maître, est des plus légitimes qui soie. Il est d'autant plus crucial d'y réfléchir que l'on constate aujourd'hui, en occident comme en orient, un désir sans cesse approfondi d'autonomie, de liberté, d'épanouissement individuel. A l'ère de la responsabilisation croissante de chacun, quelle place pour l'élève en quête de savoir, et quelle place pour l'homme d'expérience, de savoir et de transmission ?
La réponse semble tomber sous le coup de l'évidence : "on ne peut pas se passer d'un maître pour guider les premiers pas sur la voie". Le progrès est à ce prix.
Imagine-t-on dans notre monde moderne, que l’on doive repasser par tous les stades de l’évolution, réinventer sans cesse la roue ? En aïkido, la première phase va consister à assimiler rapidement les connaissances de base de la discipline, qui sont le fait d'un savoir ancestral, élevé au rang d'art par un véritable génie (Morihei Ueshiba), sans avoir à les redécouvrir.
Les avantages sont nombreux, surtout pour ce qui est de la motivation et de l'efficience du progrès (aspect yang).
Mais, comme en toute chose dans la création, on trouve dans le même temps un effet pervers (aspect yin) : pour le disciple qui n’y connaît rien a priori, il faut savoir choisir un Maître compétent.
Comme, au premier stade de son apprentissage, ses critères de jugement sont bien étrangers à la pratique véritable - comment pourrait-il en être autrement puisqu’il n'a pas la culture nécessaire et que ses motivations sont souvent fort éloignées des objectifs profonds de la discipline ? - la mission est quasiment impossible, sauf à être favorablement porté par les vents du hasard.
L’empreinte de son premier Maître sera pourtant bien plus importante qu’on ne l’imagine souvent. Elle conditionnera lourdement l’avenir de l’aikidoka. Il faut d'ailleurs être doté d’une très forte personnalité pour admettre au bout d’un certain temps que, le cas échéant, on s’est trompé de Maître.
« O sensei M. Ueshiba Alain Peyrache shihan »
Pour le pratiquant d’aïkido, le « Maître », est le professeur qu’il s’est choisi entre tous. Le choix du maître va donc conditionner l’avenir de l’aikidoka. Il ne se fait donc pas à la légère et en tous cas jamais en fonction de paramètres triviaux comme la qualité des douches du dojo, le montant de la cotisation, la fédération avec laquelle il collabore éventuellement, etc.
Traditionnellement, le Maître est choisi pour sa réputation, ses qualités techniques et humaines, sa capacité à enseigner, sa recherche. Comme dans toutes les disciplines individuelles, après la maîtrise des rudiments, chaque individu exprimera sa personnalité en fonction de sa recherche propre. En effet il n’existe pas de standard dans la mesure où l'aïkido est un art. Chacun étant unique, il y a forcément autant de pratiques différentes que de pratiquants. Il serait par conséquent absurde de vouloir instituer une norme tant au niveau de la pratique que de l'enseignement de l'aïkido !
font que chaque aïkidoka développe une pratique différente de celle des autres. Ce qui faisait dire à Me Nakazono qui reprenait l'enseignement du fondateur :
« N’essayez pas d’imiter mon shiho nage, vous n’y arriverez pas... il est le fruit de mon âge, de mon expérience et de mon physique. Trouvez donc le vôtre, celui qui vous correspond ». ... Me Nakazono .
La différence entre ici un art et la pratique normalisée des fédérations sportives, normal c'est un des fondamentaux du sport. Une pratique au sein de jeunesse et sport ne peut donc que détruire l'aïkido très vite... où chacun doit être dans les mêmes conditions afin de mesurer la performance sportive et savoir qui est champion ? 2 voies que tout oppose impossible de faire les 2....
Seul le professeur (et le maitre de ce professeur celui-ci représente l'enseignement de son maitre...) qui a formé un élève peut de fait avoir un jugement valable sur son travail puisqu'il est seul à connaître le parcours du pratiquant et seul à savoir ce qu’il a enseigné. Un Maître, si compétent soit-il, ne pourrait faire autre chose que de mesurer un écart entre le travail d'un étranger et sa propre conception de la pratique. C'est pourquoi au Japon, non seulement en aïkido mais aussi pour l'ensemble des pratiques traditionnelles, chaque enseignant reconnu pour avoir le statut de professeur évalue lui-même ses propres élèves, refusant toujours de grader un inconnu qui viendrait le solliciter : comment, en vrai maître, évaluerait-il ce qu'il ne connaît pas ? A la lumière de ce qui précède on comprend combien sont ridicules et incompétents les gens qui se vantent d'avoir obtenu un grade d'une fédération locale quelconque. Il ne viendrait pas à l'idée d'un pratiquant sérieux de participer à cette mascarade, car on verrait que pour des problèmes d'égo et de parano, un prétendu pratiquant d'aïkido ne pas respecter sa discipline en faisant n'importe quoi. Voit-on un croyant faire l'inverse de sa religion et la bafouer? NON. On obtient un grade ou un diplôme d'un maitre qui vous donne une place dans son dojo.
Même un non pratiquant a entendu parler de grades dans les arts martiaux.
Celui de l'aïkido et celui du pays dans lequel l'aïkido se développe. L'aïkido vit dans une société. Dans le monde, elles sont diverses, chaque pays ayant son fonctionnement, ses lois etc. Et pourtant, en aucun cas ces codes sociétaux ne doivent intervenir dans la pratique et la polluer. Exemple: un cuisinier suit les lois de son pays, en tant que citoyen, mais ni ces lois, ni des fonctionnaires, ni un ministère incompétent sur le sujet, n'influent sur ses plats (c'est malheureusement ce qui se passe en aïkido).
Comme on vient de le dire il est hiérarchisé (grades). Son fonctionnement n'est donc pas démocratique ou associatif car ce serait déformer la pratique de l'aïkido elle-même, ce ne serait plus de l'aïkido à la première décision inadaptée. La responsabilité d'un professeur d'aïkido est d'y veiller sinon il est incompétent. Tout le rappelle: le dojo est le lieu où l'on étudie la voie du maître, il n'y en a qu'un qui dirige : le maître. Celui qui conteste ou qui veut imposer au maître sa volonté prend la porte sur le champ. Aucun maître ne travaille dans un cadre démocratique ou associatif. Ce serait un non-sens ; les élèves viennent étudier la voie du maître, il faut donc qu'il puisse agir et décider sinon ce n'est plus de l'aïkido. Dans un fonctionnement sportif, le professeur doit demander 20 autorisations avant d'ouvrir la bouche, à des administratifs incompétents en aïkido uniquement préoccupés par leurs carrières et leurs postes. On n’y fait donc pas d'aïkido. N'importe quel débutant est à même de le voir...
Si l'on regarde la pyramide: pour faire simple elle est volontairement partielle et limitée à notre situation locale.
Une première hiérarchisation apparait (pyramide)
Ensuite viennent les uchi deshis qui eux l'aident dans le dojo et commencent à devenir autonomes. Bien sûr il y aura des échecs, ce qui explique certains déchets de l'aïkido, qui seront priés d'aller exprimer ailleurs leurs incompétences. Ils vivoteront en escroquant quelques naïfs incompétents qui auront le malheur de croire à leurs compétences. La voie des arts martiaux traditionnels n’est donc pas facile et bien plus dure qu'une voie sportive. Ce schéma de pyramide explique aussi l'étiquette: on ne discute pas ce que nous dit le maître, ou ce que disent les uchi ou soto deshi, et d'une manière générale, les sempai. Chacun doit être à sa place, dans son rôle avec un maximum d'efficacité. Un débutant ne conseillera pas un sempaï, n'ira pas l'inviter à travailler, ne se permettra pas, à moins d'y être invité par celui-ci, d'émettre un avis sur ce que décide ou fait le maître car il ni les connaissances, ni la compétence, ni le savoir, ni les mêmes responsabilités pour le faire. Dans ce cas il vaut mieux se taire et essayer de comprendre. Bien sûr, il arrive au maître de se tromper, c'est la base de la pratique. Mais il ne le fait jamais deux fois. Une fois l'erreur constatée il évolue c'est ainsi que tout pratiquant d'art martial progresse. Uchi deshi, soto deshi, deshi ne sont pas des statuts figés ils évoluent dans le temps. Ce n'est pas juste une question d'ancienneté et c'est là que cela commence à poser problème. On le voit dans la pyramide des soto deshis, bien qu’elle soit très loin d'être complète; les soto deshis sont aussi hiérarchisés en fonction de divers critères de compétences, ancienneté, responsabilités, tâches qu'ils ont accomplies pour le dojo etc. Si vous n'avez aucune connaissance de ces pyramides vous ne pouvez même pas saluer la personne en face de vous. En effet celui qui est plus bas dans la pyramide doit saluer en premier et se relever en dernier. Rien qu'un simple salut donne une idée de la compétence des pratiquants d'aïkido. On est à des années lumières du pauvre type incompétent qui vous dit bonjour et qui ensuite vous donne son grade décerné par la fédération...
On voit dans ce schéma que la diffusion de l'aïkido s'est faite par les sotos-deshis du fondateur. Certains n'ont développé qu'un dojo, d'autres ont répandu l'aïkido dans plusieurs pays, voire plusieurs continents. Ils n'ont évidemment pas le même poids au sein du dojo aïkikaï so hombu. Si les pyramides entre elles ne communiquent pas du tout, voire se contestent, toutes se réclament du même maître: Le fondateur de l'aïkido. Toujours l'axe vertical de haut en bas et jamais l'inverse et aucun lien horizontal car là aussi les temps de pratique et les compétences ne sont pas les mêmes. Aucune norme n'est possible et rien n'est comparable ou étalonnable. Vouloir le faire est de l'incompétence quand ce n'est pas de l'ignorance. Ces tentatives ridicules s'expliquent: " normaliser, unifier afin d'en faciliter la gestion, c'est la seule chose qu'est capable de produire une administration et ses fonctionnaires". Comme l'aïkido c'est développé dans le monde entier sans eux on peut donc continuer à s'en passer car ils n'ont aucun sens dans ce milieu. Les pratiquants sont victimes de cela, il suffit de lire leur charte plus loin pour constater avec effroi à quel point ils sont à côté du sujet et la perversité qu'un tel système engendre.
Tous sont quelque part élèves du fondateur. Plus ou moins directement. L'aïkido du fondateur s'apprend donc soit directement avec lui soit par un de ses sotos deshis soit par un soto deshi élève d'un soto deshi etc. Plus on a d'intermédiaire (soto deshis) plus le message du fondateur se brouille et se dilue. Exemple concret: Un élève de Me Sugano comme un élève de Me Chiba seront en fait des élèves du fondateur de l'aïkido au travers de ces 2 maitres. Mais il ne saurait y avoir de rapport horizontaux entre eux, voir ils peuvent très bien se détester. Des élèves de Me Sugano n'inviteront pas des élèves de Me Chiba ou d'un autre à venir au cours de leur maitre et inversement. Les élèves des 2 savent que leur maitre ne représente qu'une fraction de l'enseignement du fondateur, ce qui les incitera à vouloir suivre le plus souvent possible les cours du maitre fondateur. Ils y seront encouragés d'ailleurs car Me Chiba ou Me Sugano connaissent leur place dans la pyramide. Alors que souvent en Europe les petits professeurs voudront être les seuls à suivre les cours de leur maitre pour garder leur pouvoir et n'encourageront pas leurs élèves à aller au cours du maitre de l'école qu'ils se réservent ... ego quand nous sommes ton esclave... comportement déviant courant des professeurs incompétents. Les prétextes et astuces ne manquent pas : pas d'information, tu es trop débutant etc. Un élève de Me Chiba ne sera pas intéressé par Me Sugano et inversement mais ces 2 élèves seront poussés à aller étudier avec le maitre fondateur par leurs 2 maitres respectifs. Si un des élèves de ces 2 maitres émettent le désire de suivre quelques temps le fondateur, ces sotos deshis Chiba et Sugano encourageront leurs élèves à le faire. Leurs élèves respectifs représenteront leur travail auprès du fondateur qui se fera une idée des compétences réelles de ces 2 maitres qui sont eux ses élèves directs. Les élèves de maitres Chiba et Sugano pensent souvent être gradé par eux, c'est Me Chiba qui m'a donné mon 3ème dan entend t-on . Rien n'est plus faux. Il suffit de lire le diplôme, il s'agit d'un diplôme du dojo aïkaï so hombu de Tokyo dont le professeur est Me Ueshiba et c'est Me Ueshiba qui décerne ce diplôme comme tous les diplômes car c'est lui le professeur du dojo aujourd'hui il est signé de ses héritiers. Ce qu'illustre et résume parfaitement les pyramides ci-dessus.
O Sensei, comme l’on sait, a eu beaucoup d’élèves, chacun d’eux ayant développé son aïkido propre. Chacun ayant choisi le travail de tel ou tel Maître, sans avoir été attiré par celui des autres ; c’est ce qui fait la richesse de l'aïkido. D'ailleurs, la pratique du fondateur n’a cessé d’évoluer au fil du temps et différents élèves ayant étudié à différentes époques n'ont pas reçu le même enseignement. On peut distinguer des élèves qui se sont investis plus que d’autres : certains ont utilisé cette étude en la mixant avec d’autres disciplines, d’autres ont refait le parcours de O Sensei, pensant réinventer la roue, ou, tributaires des circonstances, se sont pliés aux spécificités du pays d'accueil (compétition dans certains pays, aïkido fédéraux divers...), d’autres encore se sont contentés d’une caricature, imitant des photos et prenant la pose de circonstance. Il est même frappant de constater que parmi les propres élèves du fondateur, à la fin des années 1980, certains ont usé de toute leur autorité pour tenter d'instituer un aïkido sportif et compétitif. C'est la vigilance de leurs uchi deshi qui a permis de l'éviter. L'élan qui pousse au dévoiement ne semble pas pour autant éteint : rattachement aux fédérations sportives, adoption de leurs statuts, etc. sont autant de pratiques à la mode dans le monde de l'aïkido fédéral. L'authenticité de la discipline est un prix que ces gens n'hésitent plus à payer.
Au Japon, y compris au sein de l'Aïkikaï, plusieurs professeurs enseignent dans une même journée. Cependant, les élèves de Me Tada, par exemple, assistent uniquement au cours de Me Tada et n’acceptent leurs grades que de lui (quoiqu'au final le grade soit délivré par le sommet de la hiérarchie interne : actuellement le petit-fils du fondateur, qui est le chef de l'entreprise Aikikaï so Hombu, ce qui soulève un paradoxe).
Pour choisir leur maître, ils ont certes dû, pendant un court laps de temps, pratiquer avec différents enseignants pour se faire une idée, mais, leur choix arrêté, ils étudient sans relâche avec celui qu’ils ont finalement choisi. Rappelons-le : un maître n'a aucune confiance à accorder à un élève qui ne connaît pas sa place et qui navigue de professeur en professeur.
Rien de sérieux ne peut lier ensemble un consommateur en quête de satisfaction personnelle et un initiateur authentique. Être l'élève d'un maître ne revient pas seulement à avoir suivi son enseignement pendant un certain nombre d'années : fiabilité et profondeur de l'engagement sont les critères qui permettent au maître de décider qui, symboliquement, sera habilité à entrer dans sa maison.
On comprend alors pourquoi nos habitudes associatives d'Occidentaux sont si éloignées de ce mode de fonctionnement : il ne suffit pas d'avoir payé sa cotisation pour avoir des droits sur le maître ! Le client d’une entreprise n’a aucun ordre à donner aux employés : cette règle est communément admise, sauf dans le monde associatif, lieu de l’amateurisme par excellence.
Ce ne sont pas les mêmes motivations qui poussent un consommateur à demander un grade pour satisfaire son ego - bien que les grades kyu et dan aient été inventés dans ce sens - et un apprenti à réfléchir sur sa place, sa fonction dans l'entreprise artisanale, la maison du maître. Tout cela doit être expliqué, transmis par les enseignants et leurs uchis deshis : il semble si difficile de le comprendre !
Aller d’un maître à l’autre ne favorise pas une étude approfondie, c’est plutôt la certitude de se perdre lors de l’apprentissage réel. Si cette pratique se justifie dans un premier temps qui est le temps du choix, il faudra l’éviter pour la phase d’étude sérieuse. Plus tard seulement, lorsque l’enseignement du Maître aura été correctement assimilé, une pratique occasionnelle avec d’autres maîtres permettra de vérifier les acquis et de s'interroger sur certains aspects du savoir. C’est le moment d'apprécier une autonomie réelle, une maîtrise approfondie de la situation et de mesurer la qualité de l'enseignement du Maître que l'on s'est choisi. Une fois vérifié le bien fondé de notre savoir et tout en poursuivant notre démarche personnelle, nous ne saurions faire autrement que de continuer d’enseigner les valeurs de notre Maître, de reformuler et restructurer notre pratique en devenant soi-même un vecteur de la transmission. A contrario, il est possible de développer une nouvelle discipline en en changeant le nom le cas échéant. C’est par exemple l’orientation qu’ont pris les Maîtres Shioda ou Tomiki. Une telle démarche est parfaitement respectable dans la mesure où elle est claire.
L’apprentissage de l’aïkido est à la fois simple et difficile. Si le professeur est compétent, la recherche sera claire ; dans le même temps, elle sera d’autant plus ardue que l’on découvrira que l’essentiel est d’apprendre à utiliser son corps et à changer ses habitudes. Est-il facile d’arrêter de fumer ? Le geste est simple, mais tellement ancré… Pour progresser, il faut savoir ce que l’on cherche, et non pas se contenter de transpirer inutilement : l’unité de travail n’a jamais été le litre de sueur ! C’est pour cette raison que l’instabilité est un lourd handicap pédagogique. Un cerveau encombré d’images n’est pas disponible au travail. Dans la mentalité occidentale, qui cumule et collectionne, la valeur de base est la quantité. La qualité importe peu ! Cela pose deux problèmes que n’ont pas résolus les aïkidokas européens.
Non seulement nombreuses mais de plus en plus énormes. L'absence de réaction démontre que les bases de l'aïkido sont oubliées depuis très longtemps. Si vous n'y connaissez rien et que vous êtes naïf au point de croire que tout pratiquant d'aïkido sait de quoi il parle et que tous les professeurs d'aïkido sont compétents: vous avez très peu de chance de pratiquer vraiment un jour l'aïkido. Aussi nous allons vous donnez quelques repères de simple bon sens qui vous éviterons bien des embûches. Car si une chose n'est pas fiable ce sont les grades et les diplômes dans ce domaine. Les disciplines à vocation sportive comme le judo, le karaté, tous les arts martiaux devenus des sports, ne penseront plus qu'à la compétition et oublieront ce fondamental:
"L'enseignement du maître".
Le fonctionnement sportif local a remplacé, le fonctionnement martial japonais et le résultat logique est là. Aucun judoka français ne pratique l'enseignement d'un maître. Il est vrai que ces sportifs emploient de moins en moins le terme "dojo " qui n'a plus de sens dans leur sport. Quelques vieux judokas en voie de disparition essaient de maintenir la tradition mais ils sont noyés sous la masse des ignorants uniquement intéressés à glorifier leurs egos en devenant des champions.
L'aïkido franco français suit la même voie pour les mêmes raisons. Il y a juste le terme aïkido qui change.
Alors que le premier objectif devrait être "la pratique de l'aïkido sous la direction d'un maitre".
Cette évidence a l'air ridicule mais bon nombre de pratiquants d'aïkido font tout à fait autre chose que de l'aïkido.
L'aïkido a été créé par un grand maître : O sensei Morihei Ueshiba qui a formé d'autres grands maîtres qui ont à leur tour formé d'autres maîtres.
Pourquoi arrive-t-on d'un seul coup en France à ne plus avoir de maître, alors que ce sont des maîtres d'aïkido qui l'ont développé ?
Nous verrons un peu plus loin en examinant leur charte qu'ils avouent eux-mêmes ne pas faire d'aïkido... Il suffit de connaître le sujet et de les lire: les maîtres n’existent pas, ils sont remplacés par des "juges", des organes administratifs fédéraux .
En aïkido ceux qui n'ont pas de vocation sportive tout en se rattachant à cet aïkido sportif sportif (opportunisme oblige) ne suivent pas l'enseignement d'un maître non plus (en général des déchets des premiers).
Ils dériveront, en transformant l'aïkido en comité des fêtes ou réunion des anciens combattants (qui n'ont jamais combattus) ou club Med... Pour eux, l'aïkido est un lieu de rencontre, pour organiser des choucroutes parties... Certains, mais peut-on parler de professeurs d'aïkido dans ce cas, iront jusqu'à vous donner la recette du cassoulet en vidéo.
La confusion pour le public vient donc de son ignorance ce qui est normal car les gens censés être compétent emploi les mauvais termes: club à la place de dojo, sport martial à la place de discipline martiale etc. Comment voulez-vous qu'un débutant s'y retrouve ?
Ce que l'on demande à un professeur d'aïkido:
c'est d'apprendre à ses élèves l'aïkido tout simplement.
C'est parfois rude et pas seulement physiquement, souvent cela dérange car il faut changer de repères, comme dans n'importe quelle matière nouvelle, changer d'habitudes, changer de relations d'amis.
"Il n'y a rien de constant si ce n'est le changement" aurait dit le Bouddha.
Rien de plus stressant pour notre égo qui veut exactement l'inverse : figer pour l'éternité les choses dans le marbre, avoir des repères qui ne changent jamais, etc.
Si les choses dérivent, deviennent n'importe quoi comme c'est très souvent le cas d'ailleurs, c'est parce que la majorité obéit aveuglément à son ego.
C'est ce qu'il y a de plus facile à faire, il est donc normal que cela convienne à 90% des pratiquants. Normal que ceux qui prétendent pratiquer l'aïkido, fassent tout autre chose.
S'ils s'en rendent compte, ils ferment les yeux, la satisfaction de l'ego n'a pas de prix dans notre monde de consommateur, d'où les clubs qui se transforment en comité des fêtes, en amicale du cassoulet, et ce n’est visiblement pas pour faire de l’aïkido.
Quand il n’y a pas de maître, le cassoulet, ou la choucroute le remplace sans problème.
Si on a mal débuté, "dans un club de choucroute" par exemple, les adhérents s'apercevant qu'il ne s'agit pas d'apprendre l'aïkido, ne changeront pas, leur ego est satisfait.... Au plus facile, au plus proche, au moins cher, au plus valorisant si on peut faire ses diplômes soi-même entre 2 cassoulets c'est le pied.
En fait c'est ainsi que se fait la sélection naturelle.
C'est parce qu'on partage les mêmes choses comme les gens qui ont subis les mêmes épreuves, les mêmes difficultés qu'une amitié peut se développer et que l'ambiance est souvent conviviale. C'est la conséquence de la pratique pas l'objectif de celle-ci, ni une obligation si c'est le cas tant mieux sinon tant pis.
Faire l'inverse comme beaucoup, c'est parce qu'on est ami qu'on fait de l'aikido. Les gens qui commencent leur phrase par "puisqu'on est ami..." ne sont pas des amis mais des gens sans scrupules qui se livrent à du chantage affectif. C'est remplacer le fonctionnement de l'aïkido (raisonnable, cohérent, logique, structuré...) par l'amitié, l'affect par nature déraisonnable. C'est de la manipulation basée sur de fausses relations amicales, ayant pour origine la lâcheté la plupart du temps. D'ailleurs si vous déplaisez à ces amis merveilleux, vous ne tarderez pas à les voir se comporter en ennemis. Car vous avez commis le crime de ne pas leur donner satisfaction. Belle notion de l'amitié... vraiment... Un pratiquant se méfie donc comme de la peste de ces "amis". L'amitié ne se proclame pas mais comme l'aïkido elle se pratique....
Le formatage scolaire est bien présent voir est devenu un réflexe chez les adultes qui pratiquent l'aïkido: le prof gentil, le prof copain et la peau de vache, le fumiste, le carriériste ... Il est aussi à l’origine de beaucoup de déviances. Croire comme certains que la caricature de l'éducation nationale française est le seul modèle de référence universelle... Quelle pauvreté intellectuelle et culturelle. On retrouve tous ces vieilles lunes en aïkido. C'est pourquoi l'aikido n'est vraiment pas une voie facile.
Inversement un pratiquant d'aïkido se reconnaît à sa recherche sur l'aïkido, elle est personnelle car on est tous différents, et on a tous des problèmes différents. C'est ici qu'entre en jeu la relation maître / élève.
Un maître a forcément beaucoup d'élèves qui se réclament de son enseignement. La meilleure façon d'évaluer un maître c'est de regarder sa production, c'est-à-dire les élèves qu'il a formé. Comment un novice peut-il reconnaître un maître ?
Cette évaluation portera évidemment sur l'aïkido, la fidélité à l'enseignement du fondateur de l'aïkido et leurs attitudes en toutes circonstances. Un élève en aïkido traditionnel se reconnaît très facilement : il ne vous parle jamais de ses grades et diplômes (c’est une affaire entre le maître et l'élève qui ne regarde personne d’autre) car une des vertus de la pratique est d'être modeste et ces affirmations de l’ego sont à l'opposées de la voie martiale et de l'aïkido (do).
Par contre un pratiquant ou un professeur d’aïkido sportif fédéral, lui, affichera clairement sur les murs du "club" ses titres qui impressionnent les néophytes.
Le pratiquant d'aïkido suit son maître le plus souvent qu'il peut et essaie de comprendre comment il agit en toutes circonstances, car un maître n'agit pas toujours avec les critères d'un individu normal, il s'investit dans des tas de tâches pour le dojo et l'aïkido afin d'augmenter son expérience, de connaître toutes les situations afin d'avoir un jugement fiable et correct sur toutes sortes d'individus ; pas seulement sur le plan physique et martial mais aussi sur le plan intellectuel, spirituel, des plus remarquables au plus débile, savoir où est sa place, avec qui on s'entoure, repérer les déchets de la société qui viennent à l’aïkido dans l'espoir de trouver un outil à leurs délires comme organiser des "choucroutes parties".
Un élève n'attend pas de l'aïkido l'organisation de joyeuses bringues et de rencontres organisées par d'autres, sa vie privée est assez riche pour le faire sans avoir besoin de l'aïkido pour cela.
Attention, cela ne veut pas dire que ces relations ne sont pas amicales avec les autres pratiquants d'aïkido et qu’ ils ne peuvent pas passer de bons moments, c'est à l'initiative de chacun et cela ne fait pas parti de l'enseignement de l'aïkido, ou que l'on attend d'un maître.
Le fondateur de l'aïkido à notre connaissance n'a jamais organisé de cassoulet parti, ce qui ne l’a pas empêché d'être le plus grand maître d'aïkido à ce jour.
Aucun milieu sportif n'a jamais formé le moindre maître. Ce sont des maîtres comme le fondateur d'aïkido qui ont formé d'autres maîtres.
Mettons-nous à la place de quelqu'un intéressé par la pratique de l'aïkido. De l'origine de sa motivation va dépendre en général son avenir de pratiquant: Cela peut être, par exemple un film de Steven Seagal, une démonstration ou une lecture sur l'aspect philosophique oriental. Il existe de nombreuses motivations, mais il ne faut pas faire l'erreur de penser que l'on vient à l'Aïkido forcément pour de bonnes raisons.
HENRI LABORIT: « Une action humaine n'est jamais gratuite et quand on croit connaître les mécanismes fondamentaux des comportements humains on peut toujours déceler un égoïsme biologique et trivial dans toute action en apparence désintéressée. »
Notre futur pratiquant va ensuite regarder où se trouve le "club" le plus proche, le plus pratique pour lui, il est persuadé que l’aïkido est normalisé, que les diplômes des professeurs sont aussi une norme de compétence, quelle erreur !
Alors, il va s’intéresser au grade du professeur. Plus le grade est élevé plus celui-ci sera compétent ? Quelle erreur aussi ! Celui qui doit prouver ses compétences par un grade est sûrement incompétent. Quelqu’un de compètent ne met jamais ses grades en avant.
Ceux qui mettent leurs grades en avant, seulement deux minutes après vous avoir rencontré sont ceux qui ont besoin de prouver qu’ils sont compétents et qui ne le sont pas. Ce sont des gens dont l'ego est mal maîtrisé, dangereux.
Un professeur compétent sait que cela n’a aucun sens et que l’on ne mesure pas un budoka à son grade. Le grade ne concerne que le maitre et l’élève, il n’est pas fait pour épater les foules, ceux qui n’y connaissent rien.
Première leçon: Pour espérer faire de l'aïkido il faut faire les bons choix, avoir un bon jugement, c'est la première base d'un art martial. On voit donc ici que 2 erreurs vont conditionner tout l'avenir du pratiquant, alors qu'il ne pratique pas encore, et qu'il n'a donc aucun repère. Il ne remédiera à ces erreurs que s'il a des qualités qui sont à la base de toute éducation: courage, honnêteté, patience, un mental inoxydable etc. On a coutume de dire en aïkido: une technique réussie c'est la vie... ratée c'est la mort...
Simplement en ne reproduisant jamais une erreur constatée. Beaucoup constatent leurs erreurs, font de bon diagnostiques mais ne changent jamais rien. Ils ont toujours d'excellentes raisons pour cela. C'est tout simplement qu'ils n'ont pas les qualités de bases pour une pratique martiale: la maîtrise de son ego (accepter son erreur et ne plus la refaire), la modestie, le réalisme, l'honnêteté et la franchise, c'est-à-dire ne pas trouver des prétextes pour justifier une bêtise. La pratique n'est pas dans les techniques comme on le pense mais dans les qualités que l'on vient d'énoncer. Sans elles, notre technique ne vaudra rien. Affronter les choses établies et les habitudes, le formatage culturel, est ingrat et demande du courage, mais c'est ainsi que les sociétés progressent et évoluent. On est loin de ce qu'un débutant cherche en aïkido: souvent quelque chose qu'il n'a pas, de mystérieux, d'oriental, de miraculeux, etc. Ces vertus sont simples et bien connues. Les judokas, les karatékas les affichent sur les murs de leurs dojos, pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils en constatent la carence.
J. Lavier : Tout individu reproduit, au cours de sa vie, le même processus de chute : tendant vers le Ciel dans sa jeunesse (et s'il ne le trouve pas, il cherchera un « idéal » dans ce qu'il croit être du même ordre), il aura plus tard « les pieds sur terre », pour reprendre une expression courante, mais plus explicite qu'on ne l'imaginerait de prime abord.
Non, car cela fait partie de la pratique elle-même et comme leur pratique traditionnelle a été remplacée par du sport, il y a longtemps que ces vertus sont ignorées.
Pire : dans la démarche sportive c'est l'inverse qui est développé: devenir le champion, le meilleur, en d'autres termes, c'est le développement de l'ego, pas sa maîtrise.
C'est pour cela que la triche, le dopage est obligatoire. L'ego est insatiable, jamais satisfait, il en veut toujours plus. Le "vulgaire" (le consommateur...) dirait les sages, va toujours au plus facile.... car il est l'esclave de son ego.
Certains s'en sont aperçus et veulent le retour aux pratiques traditionnelles. Un vœu pieu qui ne se réalisera jamais car ils sont une minorité, étouffée par une masse de gens glorifiés par cette pratique et les rouages de la fédération. Un fonctionnement qui génère l'inverse de ce qu'ils désirent. Un combat perdu d'avance.
J. Lavier : prétendre aboutir à la qualité en partant de la quantité équivaut à affirmer que c'est le Sol qui a formé et entretient le Ciel : à proprement parler, c'est une subversion, qui aboutit à un pseudo-intellect que certains n'ont dès lors plus aucune peine à précipiter dans une contre-illumination, grotesque parodie du phénomène d'hyperconscience.
D'autant qu'il faut poser des actes, il faut du courage. Les paroles c'est facile: ça donne le frisson, bonne conscience mais pour passer à l'acte en général il n'y a plus personne, c'est pourquoi "l'enfer est pavé de bonnes intentions". On est dans un système que l'on critique, on sait ce qu'il faut faire mais cela reste juste une prise de conscience, une bonne intention... donc la schizophrénie, l'enfer...
Comment espérer combler ces manques en faisant exactement le contraire ?
Il est plus facile de décorer les "clubs" avec ce qui n'arrivera jamais, illustré de quelques posters de champions qui en sont l'exact opposé. Difficile de trouver plus grand paradoxe.
Voyons donc comment est perçu le débutant dans une pratique martiale traditionnelle japonaise.
Pour le néophyte: un pratiquant d'aïkido sera désigné sous le terme aïkidoka, de judo un judoka, etc., en fait rien n'est plus faux. « Montei, monka, monjin » désigne le débutant en aïkido traditionnel: Traduction : l'élève qui est devant la porte du maître et qui demande à entrer chez lui (dans le dojo).
Notre débutant va donc devenir un "consommateur d'aïkido". Celui qui pratique l'aïkido comme un sport, il se contente de la gestuelle technique, le reste ce n'est pas pour lui. Arrivé basketteur il restera le même 30 ans après s'il n'évolue pas. Comme un singe bien dressé il connaîtra les techniques d'aïkido mais il n'aura rien compris de l'aïkido... ce n'est ni un aïkidoka, ni un budoka. Puis s'il s'engage un peu plus il deviendra un "deshi", c'est à dire un élève d'aïkido, celui qui commence à se conduire comme un aïkidoka... Puis un "uchi deshi". Pas les mêmes points de vue, pas la même connaissance ni la même maîtrise. C'est la différence entre l'utilisateur de l'informatique et le programmeur. Comme dans tous les domaines il faut savoir où est sa place? Un enseignement fondamental dans une pratique martiale. Il est vital, essentiel de savoir où sont les limites de sa compétence et de ses capacités. Pour sa sécurité et celle des autres et pour être efficace parce que c'est l'un des objectif de la discipline: savoir ce que l'on maîtrise et ce que l'on ne maîtrise pas.
J. Neirynck Il ne suffit donc pas d'être de bonne volonté ou de bonne foi pour discerner le bon usage du mauvais en matière de technique. À titre d'exemple, après deux siècles de révolution industrielle, nous n'avons toujours pas réussi à élaborer un système économique qui soit à la fois adéquat aux techniques, approprié à l'environnement et respectueux de l'homme.
Comme les auteurs de ce site (ils retransmettent l'enseignement de leur maitre). Un uchi-deshi peut vivre dans le dojo où il s'entraîne, à la maison de l'enseignant, ou dans des logements séparés. De nos jours c'est un élève du dojo du maître. Il sert le sensei tous les jours. Les tâches peuvent comprendre, en plus de celles directement liées à la pratique, des travaux de nettoyage, de secrétariat etc. Contrairement aux uchi-deshi, les étudiants qui vivent à l'extérieur sont appelés soto-deshi. Ils vont au dojo du maître pour des périodes plus ou moins longues. Rencontrent le maître et suivent ses cours à l'extérieur de son dojo "stages, etc." Dans les temps modernes, le rôle est également dénommé "tsukubito". Dans tous les cas quel que soit son statut "uchi deshi" ou "soto deshi", il retransmet le plus fidèlement possible l'enseignement de son maître. Cette capacité à enseigner sans polluer par des conceptions personnelles l'enseignement de son maître détermine la qualité de cet élève. Les élèves repèrent très vite leurs compétences réelles. Tant pis pour ceux qui en sont incapables, c'est la sélection naturelle. Dans la nature, les animaux qui se trompent meurent très vite. Attention là aussi, on trouve quelques escrocs. Des gens qui se font remarquer au cours du maître, qui se prétendent élève du maître et qui, dès que celui-ci tourne les talons, enseignent leurs conceptions de l'aïkido, ce qui en dit long sur leurs honnêtetés et le respect qu'ils ont pour leur maître et son enseignement. Le premier devoir pour un pratiquant est de ne pas polluer la discipline qu'il étudie et de rester modeste, ne pas croire qu'il peut l'interpréter ou la changer selon ses conceptions personnelles et culturelles. Ceci est très courant de la part de vieux pratiquants à l'ego démesuré... En fait ils essaient de tromper les élèves naïfs et incompétents en leur enseignant leur propres délires. Comme ils ne sont pas crédibles, ils essaient de faire croire qu'ils sont un élève du maître et appliquent son enseignement. Là encore ceux qui sont incapables de jugement se feront berner, se feront avoir par de fausses relations d'amitiés. L'amitié est pour eux un moyen de manipulation.
Au Japon l'évolution et la formation des pratiquants se fait d'une seule façon, celle qui a vu les plus grands maitres d'aïkido voir le jour, la formation traditionnelle: « Un maître, un dojo » autrement dit, formation conforme à celle que l'on trouve par exemple à l'EPA puisque cette école est "une école d'aïkido traditionnel". Autrement dit la méthode employée par le fondateur de l'aïkido lui-même. Logiquement, raisonnablement, si l'on est cohérent et que l'on veut pratiquer l'aïkido du fondateur et se réclamer de cet enseignement traditionnel, on fait de même. Trop simple, trop raisonnable pour des occidentaux qui s'estiment du haut de leurs incompétences sans doute, supérieurs au fondateur de l'aïkido. À l'extérieur du Japon il n'en est pas ainsi, la culture locale, principale source de pollution et de déviation de l'aïkido est à l’œuvre. On trouve donc divers types de formation et d'évolution du pratiquant. La question se pose : « sont-elles valables ? ».
D'un point de vue historique : Depuis 60 ans pour l'aïkido, plus d'un siècle pour le judo, notamment en France qui est à la pointe de ce genre de perversité que peut-on constater ? Si l'on a pléthore de cadres techniques fédéraux de toutes sortes, il n'y a aucun maître issu du système fédéral sportif. Pire, ce statut ne peut même pas exister, il est inconnu de l'éducation nationale et du monde sportif. Constitué de clubs et non pas de dojos, ces fédérations n’enseignent la voie d'aucun maître puisqu'il n'existe tout simplement pas, alors que l'aïkido traditionnel s'apprend avec un maître, c'est le premier principe. Dojo veut dire le lieu où l'on étudie la voie du maître. Parler d'aïkido traditionnel dans le cadre « fédéral sportif » est donc une escroquerie, puisqu’on prétend faire quelque chose alors que l'on sait très bien que l'on fait l'inverse.
En France, "l’aïkido sportif" demande un agrément ou une habilitation ministérielle de Jeunesse et Sports. Autrement dit "seuls les gens issus de cette fédération peuvent représenter la France dans des compétitions internationales", ça tombe bien il n'existe pas de compétition en aïkido. Quelle est donc que cette histoire de fou ? Ce ministère est en fait une des branches de l'éducation nationale. Il est tout à fait normal d'y retrouver en son sein un fonctionnement naturel "celui de l'éducation nationale", celui qu'ont connu pendant plusieurs dizaines d'années tous les pratiquants d'aïkido de ce pays puisqu'ils ont fréquenté le système scolaire en général plusieurs dizaines années durant. Il n'est donc pas anormal que des pratiquants d'aïkido pensent que le parcours et l'évaluation du mode éducation national est soit le seul valable, le seul juste, le seul compétent. Vision d'un art oriental déformé par sa propre culture
Prenons un exemple : Les artistes de la chanson, de la musique ne doivent pas leurs succès et leurs compétences aux classes "musiques" de l'éducation nationale. Les professeurs de dessin n'ont jamais formé le moindre artiste peintre. L’éducation nationale est incapable d'évaluer, de mesurer, de décerner un quelconque diplôme à ces artistes. Alors comment le pourrait-elle en aïkido ? Alors comment le pourrait-elle en aïkido ? Pourtant certains pratiquants et "professeurs d'aïkido" n'hésitent pas à transposer le modèle de l’éducation nationale dans "l'aïkido sportif".
On a des compétences que si l'on est reconnu compétent par un jury de gens compétents.
Pour ce monde-là, l'éducation nationale est juste là pour les apprentissages fondamentaux : lire, écrire … Le monde professionnel par sa diversité, ses compétences pointues et multiples, son adaptation permanente et rapide à des situations imprévues imposées par la concurrence ne peut pas être satisfait par les méthodes de l'éducation nationale, c'est impossible. Une gabegie financière, pour arriver à un résultat qui ne sera jamais satisfaisant. Le "mammouth" administratif nécessaire à cette normalisation finie et figée est une absurdité en termes financiers et d’efficacité pour l’adaptation du marché qui est, par nature, dynamique et évolutif Cela change parfois pour certains, qui, à l'âge de 16 ans ne réussissant pas dans ce système, le quitte pour se diriger vers une voie professionnelle hors de l'éducation nationale. Par exemple pour la voie de l’apprentissage :
Bien que celle-ci conduise à des examens de l'éducation nationale (impossible en aïkido…), la formation des apprentis, des cadres de haut niveau et des spécialistes hyper pointus du domaine technologique est donnée par les patrons des entreprises et leurs cadres. De nombreuse entreprises considèrent que la formation de l'éducation nationale est très mauvaise, insuffisante et donne des gens inadaptés qui mettront des années avant à d’acquérir une compétence professionnelle. Quel jeune diplômé sortant de l'éducation nationale pour arriver dans le monde professionnel ne l'a pas entendu de la part des acteurs professionnels pourtant formatés eux aussi par l'éducation nationale ? L'échelle de valeurs "professionnelles" est tout autre, c'est normal comme en aïkido c'est une question de vie ou de mort. Dans le monde professionnel le fonctionnement n'a rien à voir avec celui de l'éducation nationale, chacun sait de quoi il est capable et de quoi sont capables professionnellement leurs collègues voir leurs concurrents et une hiérarchie du terrain, d'entreprise s'impose et elle règle le fonctionnement de l'entreprise en toutes circonstances, tous les jours. Certaines formations d'apprentissage, comme en aïkido s'accompagnent d'une éthique humaine et ont en plus de la formation et un fonctionnement très proche de celui de "l'aïkido traditionnel" : Celui des compagnons. Dans ce monde professionnel c'est exactement l'inverse du monde de l'éducation nationale et de Jeunesse et Sports : on est apprenti-élève mais c'est en accomplissant des tâches que l'on apprend et que l'on augmente sa compétence. C’est en maîtrisant des tâches qui demandent de plus en plus de compétence, en les réussissant de manière irréprochable que l'on devient progressivement un cadre, un responsable important et comme en aïkido cela commence le deuxième jour. Comme en aïkido, on n’attend pas que le patron commande de faire une tâche, l'esprit d'initiative est fortement apprécié pour ne pas faire d'erreur, vous devez savoir ce que vous maîtrisez, où commence votre compétence et où elle finit, comme en aïkido. Sinon c'est l'échec et votre bel esprit d'initiative sera sanctionné si la tâche n'est pas accomplie avec compétence. C'est donc l'opposé du système éducation nationale, de jeunesse et sport, où l'on est élève, et où l’on prend des cours pour devenir enseignant, où l’on passe des examens d'enseignant et où l'on obtient le diplôme qui nous autorise à enseigner ce que nous n'avons jamais fait et pour lequel nous sommes complètement incompétents. Si vous n'avez pas trouvé votre niveau d'incompétence (voir le principe de Peter) vous allez essayer de l'atteindre en faisant une carrière de cadre technique fédéral sans formation.
On ne suit pas des cours théoriques pour passer un diplôme pour ensuite accomplir une tâche. C'est en accomplissant une tâche difficile que l'on progresse et que l'on augmente son champ de compétence qui éventuellement débouche sur un diplôme ou une place particulière dans l'entreprise. Ceci est le fonctionnement de la culture orientale appliqué dans tous les domaines. Comme dans un dojo traditionnel, il suffit de regarder les articles concernant les élèves du fondateur de l'aïkido pour voir que le fondateur de l'aïkido a dirigé son dojo comme un chef d'entreprise compétent du monde occidental. Ce qui est possible au niveau d'une entreprise occidentale est tout aussi valable pour l'aïkido dans le monde occidental. Le monde professionnel et de l'entreprise fait confiance à ses cadres, et à ses professionnels qui ont de réels savoir-faire vérifiables à tout moment, qui ont depuis longtemps fait la preuve de leurs compétences au sein de l'entreprise. Ce n'est pas parce que l'on est détenteur d'un diplôme que l'on peut faire une tâche professionnelle, mais simplement parce que l'entreprise (dojo) sait que vous avez la compétence pour exécuter cette tâche. Aucun ouvrier contrairement à ce que l'on peut trouver dans certain dojo ne demandera d'avoir le diplôme avant de réaliser la tâche demandée par l'entreprise. Mieux, c'est parce que c'est cet ouvrier qui pendant des années (trois ans minimum) aura démontré qu'il est capable de réaliser cette tâche professionnellement qu'il pourra prétendre au diplôme équivalent dans l'échelle « éducation nationale » c'est ce que l'on appelle la VAE validation professionnelle des acquis. Faut-il rappeler que cette démarche n'existe pas dans français ?! Un élève issu d'une école non-affiliée à Jeunesse et Sports ne pourra prétendre à la VAE car il n'aura pas effectué les bons stages avec les bons enseignants. Il est hors du moule imposé par le ministère. C'est ainsi que l'entreprise forme des cadres compétents, des professionnels en leur faisant accomplir des tâches en autonomie ou sous la direction de professionnels compétents jusqu'à ce qu'ils soient capables de les accomplir seul dans les règles de l'art, signe qu'ils ont atteint cette compétence. Ensuite celle-ci peut être validée par un diplôme ou pas. C'est exactement la démarche d'un élève dans un dojo traditionnel. Le système éducation national n'est pas fait pour la pratique de l'aïkido traditionnel qu'elle détruit. Les gens qui ont cette approche n’ont donc rien à faire dans un dojo auprès d’un professeur d'aïkido traditionnel car ils font exactement l'inverse, et professent exactement l'inverse de l'enseignement que dispense le professeur d'aïkido traditionnel. Rappelons que le dojo est le lieu où l'on étudie la voie du maître. Il existe aussi un autre système occidental qui n'est pas sans analogie avec le monde de l'aïkido et des Budos.
La pratique d'un art, comme un art martial: Si l'éducation nationale peut provoquer l'éveil d'une vocation artistique, elle ne peut en assurer la formation. L'artiste doit donc aller au-delà. Il n'y a pas de fédération d'artistes. De fédération des peintres, des musiciens etc. Comme en aïkido où le pratiquant est un artiste qui exerce son art, certains deviendront des virtuoses, d'autres le pratiqueront pour leurs plaisirs et le développement d'eux-mêmes, la voie n'ayant pas de fin, contrairement au fonctionnement de l’éducation nationale où la fin est l’obtention du diplôme. Le pratiquant ne pratique donc pas pour l'obtention d'un diplôme, mais c'est son travail, sa compétence, la maîtrise de son art, sa capacité à affronter des situations nouvelles et inconnues spontanément avec compétence et réussite qui assureront son développement personnel et la maîtrise de sa discipline. Qu'il soit reconnu ou non, ce n'est pas son objectif, il se consacre à son art pleinement et entièrement mais ne sera jamais guidé par un but mercantile. Loin de fuir une difficulté, une tâche il en cherchera une nouvelle, si elle ne se présente pas à lui spontanément afin de tester ses connaissances et vérifier que la maîtrise de son art s'applique en toutes circonstances. C'est pourquoi l'aïkido ne peut pas être codifié, normalisé, base du système de référentiel de l'éducation nationale, à l'instar des disciplines comportant des katas c'est-à-dire des formes figées mortes qui ne conviennent à personne et qui servent de référence à certains étudiants de disciplines martiales. Au contraire l'aïkido ne connaît jamais 2 situations identiques, l'humain cherche toujours à éviter l'inconnu, à reproduire des situations qu'il maîtrise déjà, ce qui lui évite d'être angoissé, stressé, ce qui le rassure, il a ainsi l'impression de connaître, de maîtriser. C'est pourquoi les gens qui ont cette approche concrète ne progressent jamais. Ils sont viscéralement figés dans un mode inverse à celui de l'aïkido. Vouloir rendre figé, statique quelque chose en nature dynamique et évolutif quelque en soit la motivation est une hérésie qui fait passer le pratiquant à côté de la pratique de l'aïkido, même si c'est la nature humaine de base, elle empêche l'évolution. L'inconvénient de ces systèmes artistiques évolutifs et dynamiques fait que l'on ne peut pas produire à la chaîne des gens de qualité, comme l’éducation nationale qui produit chaque année des millions de bacheliers… incompétents professionnellement. On retrouve immédiatement les limites de chacun, d'où l'importance pour le pratiquant, du jugement. Si cette voie a beaucoup d'attraits pour beaucoup de gens, bien peu atteignent le stade de la maîtrise comme le fondateur de l'aïkido. Bien peu ont un enseignement intéressant et pertinent c'est ce qui fait la différence entre les pratiquants ordinaires et le maître. Beaucoup se prennent pour des maîtres et n'en sont pas, encore un effet pervers de l'égo, le syndrome le plus courant de limitation dans la pratique de l'aïkido et qui empêche l'évolution du pratiquant. Il est facile de distinguer ces gens ils sont incohérents : Exemple de celui qui prétend pratiquer l'aïkido traditionnel dans un système sportif de l'éducation nationale… alors que c'est impossible, une absurdité nous venons de le démontrer. En aïkido comme ailleurs, on ne peut pas faire tout et son contraire. Alain Peyrache shihan a commis écrit un guide du pratiquant dans ce sens : « fédération et tradition » où il met en parallèle les deux systèmes démontrant ainsi qu'il faut faire un choix entre un système ou l'autre: "on ne peut pas faire tout et son contraire en même temps". On ne peut pas dans le même temps avancer et reculer, avoir la montagne sans les précipices, les honnêtes gens sans les bandits, le bien sans le mal etc., autrement dit omote /ura ou yin/ yang, une des bases des enseignements orientaux que l'on n’apprend pas dans l'éducation nationale. Autrement dit ceux qui mettent un préalable à leur action, un diplôme ou un grade pour faire quelque chose en aïkido, ne feront jamais de l'aïkido; Ce sont des incompétents que l'on reconnaît à cela, des victimes de l'éducation nationale et de son système qu'ils voudraient bien voir généraliser. Ceux- la n'ont aucune chance de pratiquer un jour l'aïkido traditionnel. Ce qui est assez incohérent vu qu'ils ont choisi de pratiquer l'aïkido traditionnel, le constat est facile: ils n'écoutent donc pas l'enseignement de leur professeur, ni des uchi deshi du dojo, pire ils veulent appliquer dans un milieu d'aïkido traditionnel, un fonctionnement qui n'a rien à y faire et qui conduit à l'inverse. Ces gens ont atteint leurs limites. A contrario ceux qui agissent, affrontent des tâches de plus en plus complexes, spontanément avec compétence ou chaque occasion permet de s'impliquer un peu plus, ceux-là ont des chances de faire des pratiquants d'aïkido compétents. C'est à eux, des pratiquants d'aïkido aguerris, que le professeur ou le maître fera appel pour les tâches importantes qui demandent des compétences. Le diplôme, le grade n'étant que le constat de cette compétence. On est donc à l'opposé de ceux qui posent comme préalable un grade ou un diplôme pour faire quelque chose, attitude qui signe leur incompétence et leur incapacité à un jour à faire de l'aïkido.
L’environnement normal du pratiquant martial : Le monde militaire lui aussi est de même nature. Pour lui, ce qui compte avant tout, c’est la formation militaire et comme dans le monde de l'industrie et le monde professionnel ce qui compte c'est la formation interne dispensée par les supérieurs hiérarchiques à tous les niveaux de la pyramide. Ce sont les sous-officiers, les officiers généraux, Maréchaux qui décident de la compétence et de la valeur du soldat, pas Jeunesse et Sports ou l'éducation nationale qui n'a pas son mot à dire. Comme en aïkido et en Budo, l'objectif est le même : « rester en vie ». Une erreur de jugement "c'est la mort". Rien à voir avec le fonctionnement de l'éducation nationale et de Jeunesse et Sports . Ce qui compte c'est la compétence, l'efficacité, car la vie du soldat, celle de ses camarades pour ne pas dire celui du pays en dépend. On ne vous demande pas vos diplômes, d'ailleurs quand il y a des coups à prendre, il n’y a personne qui s’avance en disant : j'ai tel diplôme, tel poste fédéral. En général ce sont les premiers à se planquer. Ce qui est logique car les gens que sécrètent le système administratif n'ont d'importance et de pouvoir que par le système administratif qu'ils imposent à tout le monde. Un système pervers qui s'auto alimente, où chacun trouve sa place en fonction de ses diplômes. Les diplômes personne n'en parle, c'est une affaire entre le professeur et l’élève. En parler "c'est faire la montre" autrement dit se vanter de devenir quelqu'un de détestable, de suffisant en un mot "infecte"...
Alors pourquoi certains pratiquants d'aïkido se limitent-ils à cette attitude sportive déviante ? À part les ignorants et ceux qui sont convaincus de bonne foi qu'il n'existe pas d'autre système que celui-là et qu'il doit être universel de gré ou de force, la plupart sont parfaitement conscients des enjeux, mais ils laissent faire ou participent ; la question se pose: pourquoi? On retrouve là, la lâcheté humaine, la paresse, le tout stimulé par l'ego qui en est le carburant. Leurs justificatifs ne se comptent plus : Le système est comme ça en France, essayons de nous insérer dans ce système au lieu de se compliquer la vie. Sans doute ne se sont-t-ils pas aperçu dans un premier temps que ce système détruisait l'aïkido traditionnel mais lorsqu'ils s'en aperçoivent, il est trop tard, ils ont la reconnaissance de leurs pairs, un poste, un pouvoir. Eux, que la vie normale et professionnelle n'a pas gâtés, trouvent dans ce système, la satisfaction de leurs besoins (voir la pyramide aïkido/masslov), quand ce n'est pas un prétexte à leur lâcheté il est urgent de ne rien faire. Ils ne feront donc jamais machine arrière, pour eux l'aïkido n'est pas un but ce n'est qu'un moyen d'arriver à leur objectif même si c'est au prix de la destruction de l'aïkido… qu'importe. Il faut en effet du courage, de la compétence, ne pas avoir comme religion le profit immédiat, mais aussi un profond respect pour sa discipline "l'aïkido" pour en conserver l'originalité. Il n'est pas facile de conserver la pureté de cette discipline dans un milieu occidental. Pourtant nous venons de le voir, le système professionnel, artistique et militaire fonctionnent de la même façon, ils demandent une éthique, du courage, de la patience, de la rigueur, de la cohérence, du respect, de l'honnêteté enfin tout ce qui manque à un consommateur prêt à tout pour satisfaire ses instincts les plus primaire et satisfaire son égo quel qu'en soit le prix. Vous en avez la démonstration tous les jours dans n'importe quel dojo. Si une tâche se présente le premier réflexe du pratiquant est de l'esquiver, tous les prétextes sont bons : il n'a rien vu, rien entendu, ce n'est pas son rôle, il n'a pas le diplôme, il y en a d'autres de plus compétents que lui dont c'est le rôle. Les prétextes ne manquent, pas les situations non plus, il suffit d'apprendre à voir, écouter pour s'en apercevoir très facilement. Bien peu affronteront la tâche ou la difficulté en autonomie, avec compétence, spontanément, parce que c'est le moyen pour eux de progresser et que c'est la démarche naturelle du pratiquant d'aïkido qui veut évoluer dans son art. C'est la différence entre un consommateur d'aïkido est un pratiquant d'aïkido, la différence entre le dernier étage de la pyramide aïkido/ maslov et les étages inférieurs. C'est pourquoi il n'est pas facile de faire de l'aïkido, que ce n'est pas à la portée de tout le monde et que la pratique sera plus ou moins maîtrisée si vous avez les qualités précédentes, ou pas du tout s'il vous en manque trop. Des qualités que le fondateur d'aïkido prétendait représentées par les plis du hakama, et que l'on ne retrouve pas dans un système fédéral sportif aïkido car tout est fait pour l'inverse.
de dangers mortels, la caractéristique de tous les gens incompétents. Plus on pratique longtemps et plus l'égo devient un problème. C'est le premier frein au progrès sur la voie. C'est l'ego qui fait de vous un lâche, un traître afin que sa misérable existence puisse perdurer. C'est l'ego en voulant s'affirmer qui vous incite à surestimer vos compétences et faire des bêtises. Vous avez tout intérêt à faire croire à l'ennemi que vous êtes incompétents afin de mieux le vaincre, alors que l'ego pousse à la démarche inverse. Les grades ne sont pas en fonction du diplôme, de l'efficacité et les compétences militaires. Chacun dans son grade sait où commencent et où finissent ses prérogatives autrement dit, son champ de compétence. Chaque gradé s'inscrit dans une cohérence globale, à sa place comme sur un tatami, au début et à la fin du cours. Il doit absolument accomplir sa tâche avec compétence sinon le système ne tarde pas le rattraper et à le neutraliser pour la survie et l'efficacité de l'ensemble. Le système militaire occidental est une pratique et un fonctionnement martial (Dieu mars égal de la guerre) qui convient très bien pour la pratique de l'aïkido. On ne peut que constater : l'Éducation nationale de Jeunesse et Sports, est justement dans une recherche opposée : « affirmation et développement de l'ego ». C'est le diplôme qui fait la place ou qui fait que l'on peut prétendre à une place, pas la compétence. L'objectif devenir le champion le plus fort, le beau, le plus intelligent, le plus diplômé… Pour cela n'hésitant pas à tricher, à se doper. On étale ses diplômes sur les murs, sur les cartes de visite, de coupes sur les étagères enfin partout où cet ego peut-être magnifié et adoré. On voit donc que bien que nous sommes en Occident, dans une autre culture, il y a moyen de faire de l'aïkido traditionnel à condition de ne pas le limiter au monde de l'éducation nationale qui ne lui convient pas.
Ces trois choses élémentaires et évidentes expliquent énormément de choses en aïkido. Pas besoin d'être un oriental au fait de sa culture et de sa philosophie. N'importe quel individu de quelque pays que ce soit, de quelque culture qu'il soit est capable de comprendre ce que ces trois évidences entraînent.
Vous allez trouver de nombreux lieux où l'on prétend pratiquer l'aïkido. Bon nombre ont à leur tête plusieurs professeurs, signe pour certains de la bonne formation donnée dans ce lieu. Voilà un point de vue courant de débutants ou de gens qui ignorent l'aïkido : Pour un pratiquant d'aïkido traditionnel ce lieu n'est pas un dojo, et n'est pas un lieu où l'on pratique aïkido traditionnel. Un dojo ne peut avoir qu'un maître (qu'un professeur) à sa tête. Le dojo est son entreprise, à l’image d’un artisan. dojo = jo= lieu où l’on étudie la voie" do" autrement dit la maison du maitre. C’est pour cela qu’on demande à faire partie du dojo au maitre, monter sur le tapis, etc. Y a-t-il plusieurs copropriétaires de la maison du maître ? Vous voyez la déviation lorsqu’il y a plusieurs professeurs dans un dojo ? C’est tout simplement impossible : "1 dojo = 1 maitre". L'aïkido se pratique dans un dojo avec 1 seul maître reprenons l’idéogramme de aïkido:
Un dojo ne peut avoir qu'un maître (qu'un professeur) à sa tête. Le dojo est son entreprise, à l’image d’un artisan.
Littéralement : A la maison (toit) il n’y en a qu’un '(chiffre) qui ouvre la bouche. Dans la maison du maître (dojo) le lieu où l’on étudie la voie (do) du maître. Il n’y en a qu’un qui a un avis sur la voie (do) le "maître". On vient à l'aïkido pour apprendre l'aïkido avec un maitre pas pour faire des "choucroutes parties" (déviances parfois constatées...). Si on a plusieurs avis, ce n’est pas l’harmonie: ce sont plusieurs points de vue qui s’opposent. Ce n’est pas le aï de aïkido, donc pas de l’aïkido, on ne sait pas ce que c’est, "un truc local". C’est une évidence puisqu’on vient pour l’enseignement de ce maître. Quelqu’un qui parle à sa place ne sait pas où est la sienne, c'est une faute grave. C’est donc irrespectueux, de l’incompétence, un manque de modestie... en un mot pas de l’aïkido traditionnel mais autre chose.... C’est pourquoi les uchis deshis relaient le message du maître sans le polluer avec une très grande rigueur. C'est leurs façons d'apprendre. Ce qui leur imposent d’avoir une grande connaissance, connaître leurs limites, l’occasion de tester leurs honnêtetés, maîtriser leurs egos, faire preuve de courage, de rigueur et savoir quelles sont les limites de leurs compétences. Ne pas travailler pour ses intérêts perso mais pour ceux de la discipline. Donc n’importe qui, même s'il n'a jamais pratiqué, sait où il met les pieds. Le débutant n'est pas un assisté qui fait confiance à un diplôme, une fédération etc., mais il se fait sa propre idée très vite. S'il a des repères, il n'est donc pas une victime mais quelqu'un qui assume ses actes. C'est à dire qu'il accepte sciemment n'importe quoi et l'encourage ou alors le refuse et va voir ailleurs. Comme un artisan, le maître dirige son entreprise. S'il existe chez nous des entreprises artisanales, des associés sont rares et en général cela fonctionne très mal car s'il y a plusieurs points de vue à la tête de quelque chose, ils sont rarement convergents. C'est humainement impossible et cela entraîne tôt ou tard inévitablement des problèmes qui n'existent pas lorsqu'il n'y a qu'un seul patron. Certaines entreprises (dojo) plus grosses sont gérées par des actionnaires pour défendre leurs intérêts. Ceux-ci ont compris depuis longtemps qu'il ne fallait qu'un seul dirigeant, le PDG. C'est la même chose dans les organismes nationaux de sociétés démocratiques comme les nôtres. Par exemple en France il y a le directeur de la Banque de France. Plusieurs professeurs dans un dojo veut donc dire plusieurs points de vue que chacun aura à cœur d'imposer à un moment ou un autre. Cela entraînera une ambiance malsaine, et malgré les marques d'amitié pouvant exister, celui qui s'effacera, sera frustré qu'il en soit conscient ou non, qu'il l'avoue ou pas. Un dojo qui a plusieurs professeurs n'est pas un dojo, mais un club associatif, sportif ou autre chose qui n'a rien de commun avec un dojo traditionnel, c'est exactement l'opposé d'un "dojo".
Dojo signifie: le lieu où l'on étudie la voie du maître qui enseigne dans ce dojo.
Encore un moyen pour les novices de reconnaître l'aïkido traditionnel.
Nous avons donc dans notre culture, la même approche que la culture traditionnelle japonaise. Nous n'avons qu'un seul maître à la tête d'une école.
En aïkido c'est le petit-fils du fondateur de l'aïkido qui est le seul professeur de l'Aïkikaï So Hombu de Tokyo, il a hérité du dojo de son grand-père. Cet héritage familial n'implique pas la transmission des compétences, et c'est bien là le problème. Il a jugé l’enseignement de son père trop complexe, il a voulu le normaliser ??? Le rendre plus simple pour en faire, au final, une caricature ce qui a provoqué le départ de nombreux maîtres-élèves de son père dégoûtés par cette bouillie ; voir schéma historique. Ce fonctionnement est donc connu de tous. Ce n'est pas une spécificité orientale. Par analogie, on le retrouve par exemple dans la grande cuisine : Paul Bocuse (le Maître) transmet son savoir à ses apprentis, ses élèves (deshi). Ces apprentis représenteront donc la cuisine de leur maître tant qu'ils seront fidèles à son enseignement. Évidemment il y a des gens malhonnêtes qui voudront exploiter la réputation de Paul Bocuse, se servir de son travail et de ses compétences pour sortir de leurs médiocrités et de leurs anonymats. En aïkido on retrouve ce même travers, mais lorsqu'ils franchissent cette limite et qu’ils deviennent malhonnêtes, ils sont rapidement éjectés. C’est pareil avec ce grand cuisinier. Un dojo qui a plusieurs professeurs n'est donc pas un dojo mais un "club associatif de type sportif" c'est-à-dire exactement l'inverse. Autrement dit ce n'est pas de l'aïkido traditionnel. Aucune chance dans ce cadre, de faire un aïkido correct, car l'aïkido traditionnel n'est pas prévu pour ce fonctionnement et la plupart de ses règles sont perverties dès le départ. Ceci explique par exemple que le judo, le karaté, en fonctionnant ainsi en Occident, sont devenus exactement l'inverse de ce qu'ils prétendaient faire à l'origine.
Un sport est exactement l'inverse d'un art et a fortiori d'un art de type martial.
Ce mélange des genres couramment fait par certains professeurs d'aïkido est à l'origine de nombreux conflits. Croire qu'on peut pratiquer un art dans un milieu sportif est une hérésie universellement répandue par les ignorants et les adeptes du consensus mou (ceux qui n'ont pas le courage d'affronter les problèmes, qui les nient ou les font disparaître sous une couche de sympathie ou d'amitié...). Un art s'exprime par l'intermédiaire d'un artiste. En aïkido, on l'appelle le Maître. Chaque artiste étant par définition original et unique. Un sport lui, fonctionne à l'aide d'un collectif, d'un staff, d'une fédération, pas d'une école. Y mettre la notion de valeur serait une stupidité. Un art doit fonctionner comme un art, un sport comme un sport. Un art qui fonctionne comme un sport ou un sport qui fonctionne comme un art n'a aucun sens et ne fonctionnera jamais. Pourtant des professeurs d'aïkido, prétendus compétents, n'hésitent pas à le dire. Des gens participent donc à cette farce y sont passionnément attachés, leurs élèves les défendront becs et ongles ce qui en dit long sur la bêtise humaine. Mais nous savons depuis longtemps que les guerres de religion sont les plus meurtrières, coupables de crimes contre l'humanité alors qu'elles prétendent faire exactement l'inverse. Et il y a aussi des millions de gens qui pensent : « tuer les tous, Dieu reconnaîtra les siens". Ce qui est aussi un parfait non-sens et exactement l'opposé de ce qu'elles prétendent faire. Aucune raison pour que l'aïkido échappe à cela.
Lorsque quelqu'un est chez lui, il agit comme il l'entend, et ne rend de compte à personne de l'extérieur. Il est chez lui et suffisamment autonome pour se gérer. Normal me direz-vous puisque le « do » d'aïkido veut dire développement de soi-même. Autrement dit, un parcours qui conduit à l'autonomie. L'incapacité pour certains à assumer leurs choix explique beaucoup d'attitude. même le plus zélé membre de fédération sportive aïkido sait qu'en agissant ainsi il détruit et pollue l'aïkido. Mais voilà son problème est qu'il n'assume pas, alors pour cette raison: il suit les autres, invoque la fatalité etc. Comme les enfants: "c'est la faute de tout le monde sauf la sienne..." Ces fédérations qui constatent, qui râlent, qui expriment leurs désaccords regroupent tout simplement des gens qui n'ont aucun courage, des pions que l'on manipule aisément, persuadé qu'ils ne feront jamais rien. Alors commence l'hypocrisie, le mensonge qui n'abuse que l'auteur et ceux qui ne veulent pas voir. Comme il est pitoyable de les voir faire le grand écart : critiquer l'aïkido traditionnel, puis lui voler et s'emparer de ce qui les dérangent sans s'apercevoir que ce n'est pas possible, ils n'abusent qu'eux-mêmes. À cause justement de leurs choix et de leur fonctionnement. C'est une grande souffrance de faire des choix quand on en est incapable. Comment pouvez-vous croire qu'un professeur d'aïkido sportif montre la voie quand il applique ce qu'ont décidé ses élèves? C'est la démonstration par l'absurde que personne, élèves comme professeurs, ne sait où est sa place alors que c'est un enseignement fondamental en aïkido et dans le budo. Il faut avoir moins de 2 neurones pour penser abuser quelqu'un en prétendant pratiquer l'aïkido traditionnel quand on fonctionne dans un milieu sportif. Quelqu'un qui n'est pas autonome qui dépend d'une fédération voir d'une discipline comme le karaté ne sera jamais un pratiquant d'aïkido mais un clown, inconscient et incompétent.
Si on parle d'aïkido dans tous les cas, parce que la tenue est la même, la réalité, la pratique, l'ambiance, les relations, les contenus, les objectifs sont complètement différents. Voir fig. ci-jointe: l'aspect énergétique pour les pratiquants d'aïkido traditionnel (un exemple parmi d'autres) comparer avec la conception sportive que tout le monde connait (dopage etc.) sans avoir pratiquer l'aïkido, nous donne une idée de l'océan qui les sépare. Même les pratiquants d'aïkido sportifs n'en veulent pas pour la plupart mais ils ne font rien, cautionnant ainsi cette perversité. Ces professeurs obéissent au bureau de leur club, au bureau du département, de la ligue, de la fédération. Ils ne sont donc pas chez eux, ils sont aux ordres, absolument pas autonomes. Bien sûr, devant ses contradictions, certains avouent ne pas être d'accord et critiquent leurs dirigeants car on leur impose l'inacceptable. Aujourd'hui par exemple, le ministère impose aux aïkidokas des fédérations, de composer avec le Karaté pour les examens des grades « dan », ce qui est en train de détruire l'aïkido. Cela n'est possible que parce que les soi-disant pratiquants d'aïkido participent à cette farce tout en émettant des critiques, ce qui est absurde et inefficace. Dire que l'on n'est pas d'accord ne suffit pas, cela ne sert à rien. La pratique d'un art martial demande du courage. On en a ou pas, on assume son destin ou on laisse les autres l'assumer pour nous. Les gens au sein de ces fédérations qui constatent, qui râlent, qui expriment leurs désaccords sont tout simplement des gens qui n'ont aucun courage, des pions que l'on manipule aisément, persuadé qu'ils ne feront jamais rien. Pire une pratique dangereuse car les grands démocrates dirigeants ces fédérations sportives ont prévus le coup. Il suffit de lire la charte 2F3A version 2009 et 2010 si le sujet vous intéresse vous la trouverez sur le site aikido38.com charte 2F3A | Sur leur site
Comme on peut le constater c'est un grand moment de démocratie. Certaines sectes ont le même fonctionnement. En fait cela n'empêche rien, c'est une absurdité d'administratifs qui ne supportent pas d'être critiqués. Alors qu'elles-mêmes ont décidé d'être critiquées en imposant à tout le monde leur vision de l'aïkido, il est normal que cette dernière ne soit pas partagée par ceux à qui elle est imposée et qui ne l'ont pas choisie. Plus la sanction est dure plus la loi est mauvaise et inapplicable. On constate aussi que ce n'est pas de l'aïkido traditionnel, mais une conception franco française de la discipline. L’étiquette, les règlements sont définis par " la fédération et ses instances décentralisées, ainsi que leurs applications...". En aïkido traditionnel c'est le fondateur de l'aïkido qui les a définis et les maitres ont en chargent de suivre la voie du fondateur.
"RESPECTER LES JUGES Les juges sont les garants de l’évaluation du niveau technique et comportemental de la discipline."
"Chacun doit incarner les valeurs de l’aïkido... " :
Lorsque vous entrez dans la maison du maître (le dojo) vous n'êtes donc pas chez vous, vous devez vous comporter comme un invité poli, qui apprécie cet honneur qui n'est pas donné à tout le monde, comme vous le feriez chez un ami ou quelqu'un de la famille. Le fonctionnement sportif de l'aïkido, appartenant à un organisme relevant des sports est incompatible avec le fonctionnement d'un dojo traditionnel. Alors que la loi dans nos pays démocratiques permet la liberté de penser, d'agir, les droits de l'homme sont théoriquement respectés. Alors pourquoi refuser d'agir correctement ? Les pratiquants d'aïkido ne s'en servent pas la plupart du temps. Ils ignorent même les lois de leur propre pays, et ils acceptent de voir détruire leur art en cautionnant des gens qui n'ont rien à faire dans l'aïkido comme une fatalité.
Là encore il est facile de faire la différence entre ceux qui font de l'aïkido traditionnel, qui pratiquent un art et ceux qui détruisent leur discipline en acceptant un fonctionnement sportif selon eux incontournable et inévitable (ce qui est complètement faux). Pendant plus de 20 ans les associations d'aïkidos dans toute l'Europe comportaient le mot «culturelle» dans leur dénomination : ACFA: association culturelle française d'aïkido. Afin qu'en aucun cas, on ne puisse les confondre avec un sport ou les soupçonner d'un quelconque fonctionnement sportif. On mesure à quel point avec le temps, une majorité de prétendus pratiquants d'aïkido ont bradé leur discipline. Tout simplement même, sans rien dire et sans rien faire mais en apportant leurs adhésions à ce système. Préférant l'aliénation, et le fascisme à la liberté et le développement de leur art. Si certains ont collaboré à ce système et ont accepté n'importent quoi, d'autres ont su avec le temps, imposer leurs vues à ce qui semblait "inévitable, fatal". Même pendant les guerres mondiales qui concernaient des millions de gens, des atrocités ont été commises sans que la masse ne réagisse quand elle n’y participait pas.... L'existence de la guerre due à « Hitler », comme le résultat de cette guerre a dépendu de quelques hommes exceptionnels ayant eu le courage de lutter pour imposer leurs convictions au lieu de collaborer : De Gaulle, Churchill, etc. Sans troupes, ces hommes d'exception n'auraient rien fait et sans ces maîtres de guerres ces troupes n'auraient rien fait non plus. À l'image d'un maître qui, sans élève ne pourra voir son école et son enseignement survivre. Il suffit d'observer les anciens du dojo pour souvent voir qu'ils ne se comportent pas comme des invités polis et respectueux, alors que les débutants le sont naturellement. L'habitude, l'ego qui se développe, l'aisance, fait resurgir des fonctionnements associatifs fédéraux. Il y a longtemps que ces anciens ne sont plus vigilants, les uchis deshis négligents laissent courir … c'est souvent un ami et c'est dur de le remettre à sa place, personne n'a envie d'être désagréable... Un cumul de mauvaises choses qui avec le temps peut provoquer l'exclusion de cet ancien qui manque de vigilance. L'ego, notre ennemi sournois, tapis dans l'ombre, va resurgir et dégrader très vite le problème... Démontrant ainsi que malgré une grande pratique cet ancien n'a pas acquis grand-chose. Dans un contexte martial, une des bases est de s'entourer de gens fiables... Là encore les qualités humaines vont sanctionner beaucoup de gens qui croient que la pratique développe ces qualités humaines. En fait c'est faux, si vous ne les avez pas, vous serez pire après avoir pratiqué qu'avant et vous ne serez jamais un maître.
Les grades, l'étiquette, le comportement du pratiquant etc. c'est une évidence une lapalissade. Les questions sont:
Alain Peyrache étudie avec les uchis deshis du fondateur (Maîtres Nakazono, Noro, Tada, Asaï, Ichimura, Chiba, Tamura) aujourd'hui presque tous disparus. Alain Peyrache transmet déjà son enseignement fidèle à l'enseignement du fondateur. Moriteru, le petit-fils du fondateur arrive bien plus tard. Il hérite de son père Kisshomaru Ueshiba le 4 janvier 1999, soit 30 ans après la mort de son grand père, le fondateur de l'aïkido. À cette époque, Alain Peyrache enseignait déjà l'aïkido selon la voie tracée par le fondateur, il est donc à même de voir les déviations. Dès cette époque, dans les années 68, Maître Nakazono et 10 ans avant lui, T. Abe, dénonçaient les déviations et l'orientation prise par l'aïkido sous l'impulsion de Kisshomaru Ueshiba qui n'était pas prévu pour prendre la suite de son père mais qui fût obligé de le faire en tant qu'héritier, après la mort du fondateur. Les premiers élèves de Morihei Ueshiba quittèrent l'aïkikai so hombu et son fils. Problèmes habituel des héritages et des déviations qu'ils entraînent. Si le fils K. Ueshiba adopte les grades inventés de toute pièce par le judo (système kyu et dan), le fondateur utilisait le système traditionnel des menkyo:
Alain Peyrache suit les cours des élèves directs du fondateur, dont Maître TAMURA dont il sera l'élève durant 30 ans. Il transmet son enseignement à des élèves (soto deshis) qui deviennent eux-mêmes professeurs de leurs propres dojos. A la tête de chaque pyramide, un professeur autonome qui continue d'étudier sous la direction du Maître, ici, Alain Peyrache. Chacun de ces professeurs, élèves d'Alain Peyrache, enseigne donc la voie qui leur est transmise et pas leurs propres délires sous prétexte qu'ils sont un peu plus autonomes. Dans cette organisation pyramidale où l'on respecte le fonctionnement traditionnel «un Maître, un Dojo», on comprend que le professeur est responsable de son dojo, de ses élèves et de ce qu'il transmet mais surtout qu'il n'intervient jamais dans l'organisation des autres dojos. Sa relation se limite à celle qu'il entretien avec son Maître: un Maître, un Dojo .
un Maître, un Dojo .
La nature des êtres étant diverse, leur goûts ne sont pas les mêmes. Même entre hommes, il y a des différences, ce qui plaît aux uns ne plaisant pas aux autres. Aussi les anciens sages ne supposaient-ils pas à tous les hommes la même capacité, et n’employaient-ils pas n’importe qui pour n’importe quoi. Ils classaient les hommes d’après leurs œuvres, et les traitaient selon leurs résultats. Cette juste appréciation des individus, est condition de tout succès.
Que nous apprend cette figure ci-contre ? Me Ueshiba fondateur de l'aïkido au centre a été inspiré par de nombreuses personnalités, une technique et deux autres d'ordre spirituel. L’aïkido est un art pas un sport, il n'a rien à faire dans un milieu sportif. Le fondateur n'a pas eu de filiation compétente pour continuer sa voie. Résultat : à partir de son enseignement une myriade d'écoles d'aïkido traditionnel dont l'Aïkikaï so hombu ont été créée. Nous avons sous son portrait, la liste non exhaustive des principales écoles les plus connues et répandues dans le monde. En France nous avons un ministère incompétent en aïkido (on ne peut malheureusement qu'en faire le constat), qui demande à deux fédérations franco-françaises, toutes deux ennemies mais se disant représentantes de la même école, l' « Aïkikaï », de gérer, évaluer toutes les autres (lors des examens grades et diplômes de professeur) alors qu'elles sont incapables de se mettre d'accord sur leur vision de l'aïkido depuis 30 ans. Cela veut dire que le ministère et les aïkidokas français ne veulent pas prendre en compte la réalité de l'aïkido mondial qui est composé de plusieurs dizaines d'écoles. L'état Français a donc choisi de privilégier un seul enseignement, celui de l'Aïkikaï so hombu où ses deux représentants (les fédérations) s'entre-déchirent depuis 30 ans. Et si les Français veulent pratiquer les autres écoles d'aïkido? Qui a dit que l'une d'elle était meilleure que les autres ? Un fonctionnaire ou énarque incompétent du ministère de la Jeunesse et des Sports ? Toutes les autres. Il n'a aucune chance d'être écouté par un simple pratiquant d'aïkido qui a quelques mois de pratique. Toute autre école que l'Aïkikaï so hombu est donc interdite de territoire national français ou alors elle doit renier sa propre école et adopter la méthode Aïkikaï. Où sont donc les valeurs démocratiques franco-françaises : liberté, égalité fraternité, liberté d'association et de penser ? L’aïkido est un art comme la peinture ou la musique mais aussi le seul art amputé par l’état, le seul où l’état décide de la compétence. Y a-t-il des grades d’état en musique, en cuisine, en peinture ? Dans ces arts, l'état délègue-t-il a quelques privilégiés le soin d’examiner et de déterminer les compétences des autres voir d'imposer leur conception de l’art ? Depuis quand l'aïkido n’est- il plus un art mais devenu un sport sans compétions ? Qui a décidé cela contre la volonté du fondateur ? Pourquoi les gens qui se réclament de cette hérésie continuent-il de saluer le fondateur de l’aikido alors qu‘ils détruisent son œuvre ??? Non, l'État a choisi pour vous dans les dizaines d'écoles d'aïkido qui n'ont aucun rapport entre elles et qui n'en veulent pas. L’État a choisi de vous faire pratiquer la méthode Aïkikaï. Comme nous l'avons constaté, les abus de pouvoir de ce ministère ne se limitent pas là, il a de tout temps à essayé de se réserver des mots japonais donc d'une autre langue et d'une autre culture au profit de ce qu'elle a choisi. Le ministère a d'ailleurs été condamné plusieurs fois pour abus de pouvoir (entre autres pour celui-ci) mais rien n'y fait vu que vous faites respecter vos droits avec votre argent et votre temps, face à des fonctionnaires qui n'ont que ça à faire et qui sont payés par vous. Un des nombreux dysfonctionnements de l'État qui n'intéresse personne sauve les pratiquants d'aïkido. Imaginez que des japonais vous interdisent sur leur territoire d'employer certains mots français : chaises, tables et que ceux-ci soient réservés à l'usage de leurs affinités. Impossible n'est pas français. Les nombreuses écoles qui se réclament de l'enseignement du fondateur de l'aïkido ont toutes une vue particulière de cet enseignement. Ils n'ont donc aucune chance d'avoir des rapports entre eux. Il suffit de prendre l’exemple de la France où de membres FFAB et 2F3A d'une même école Aïkikaï ne sont pas capables de se mettre d'accord depuis 30 ans alors qu'ils ont l’obligation de l'État de s'entendre. Le ministère pour une fois a été sage lors de cette olympiade en 2008, il n’a reconnu aucune fédération d'aïkido. La première fois en 30 ans! Ce qui n’a pas empêché leurs membres de faire comme si, ce qui est ahurissant ! Ce qui n’a pas empêché leur membre de faire comme si , ce qui est ahurissant ! L'agrément à une fédération est donné pour quatre ans, la durée d'une olympiade. Elle peut être donnée à une autre école pour l'olympiade suivante, jeu démocratique habituel en France. La droite et la gauche plus un nombre incalculable de petits partis existent. Contrairement à l'aïkido l'État n'oblige pas les petits partis à s'intégrer dans les gros mais visiblement ce n'est pas le cas en aïkido. "L'aïkido sportif" version franco française est aussi un système pyramidal qui fait de la France un cas mondial unique. La France... toujours en pointe? Non, c'est exactement l'inverse, une vieille tradition locale. L'essentiel est de se croire supérieur et meilleur. Comme nous avons décidé de ne pas perdre notre temps avec la politique "Franco Française", retrouvez l'analyse de la situation sur le site aikido38.com Ce qui nous intéresse par contre et que nous allons essayer de traiter:
Le meilleur moyen est de se baser sur les actes qui sont plus fiables que les discours. Voilà pourquoi nous en parlons. Quelle attitude peut avoir le pratiquant d'aïkido ? Faut-il combattre cela ou est-ce inévitable ? Nous venons de voir "l'aïkido traditionnel", voyons maintenant pour les pratiquants français "l'aïkido sportif". Une vieille loi de l'entropie va-t-elle se réaliser ? Quand le pire est possible... comme il ne demande aucun effort... il devient obligatoire...
Quand le pire est possible... comme il ne demande aucun effort... il devient obligatoire...
La voie de l’aiki est sans limite. Je ne suis moi-même, et toujours, qu’un pratiquant (Ie fondateur avait alors 80 ans). O sensei
Un système de grades implique obligatoirement hiérarchie et structure pyramidale Idem lorsqu'on retrouve diverses catégories : des professeurs, des élèves, des administratifs, des non pratiquants, des fonctionnaires incompétents en aïkido. Une administration en fait plusieurs : celle de l'aïkido, celle de l'état, des disciplines concurrentes influent sur l'aïkido sportif. Obligatoirement cela induit une hiérarchie des pouvoirs, des influences. Le but de toute administration: " Le pouvoir par les moyens même les plus vils ". Comme le démontre l'histoire, les statuts sont prévus pour cela: "gérer ordonner la pratique de l'aïkido. Au service d'une cause, créer pour résoudre les problèmes des pratiquants, toute administration devient presque immédiatement leur tyran. La preuve en est que créer pour résoudre un problème, lorsque celui-ci est résolu, l'administration reste et perdure. Sa survie est son seul vrai objectif, quelque en soit le prix à payer. Comme le constate même leurs pratiquants et adhérents: Aucun membre de cette administration lorsqu'elle commet des actes inacceptables n'assume ses responsabilités. On invoque dans ce cas le ministère ou la fatalité. Le morcellement des tâches confère cette impunité. Chacun ayant fait son job avec zèle, le phénomène bien connu de dilution des responsabilités. Comme les nazis en leur temps: un agent ne fait qu'arrêter un individu, un chauffeur de train que conduire un train etc. Si les pratiquants font les bons constats, ils sont coupables de ne pas agir. C'est normal l'administration ne les a pas éduqué à être autonome, tout est fait pour les infantiliser, on va leur dire qui est compétent, ce qu'ils doivent absolument faire et respecter. La base du fonctionnement administratif: l'intolérance, les diktats. On est avec elle ou contre elle. Tout ce qui n'est pas secrété par elle doit disparaître, pour une raison simple: "son pouvoir, sa survie". D'où le constat: "elle fait exactement l'inverse de ce pourquoi elle est créée et prétend faire". On ne peut pas imaginer paradoxe plus radical.
Son fonctionnement est aussi pyramidal, mais n’a rien à voir avec la pyramide que l’on trouve dans la pratique martiale, c'est même l'opposé de l'aïkido traditionnel, d'« un Maître, un Dojo ». Dans ce type de fonctionnement, le Comité directeur du club, composé des élèves ou des parents des élèves, est le patron. Le professeur est son employé, il n'a aucune autonomie car son programme technique et pédagogique est dicté par le Comité National. Depuis 1973, l'aïkido fait partie du monde sportif et lui demande un agrément. Cela explique qu'un débutant qui ne s'informe pas sur la discipline ira tout naturellement pratiquer de l'aïkido sportif, qui bien sûr, prétendra suivre la voie du fondateur et rester traditionnel pour attirer les clients. Les fédérations imposent donc à tout le monde leurs conceptions erronées et cela avec l'aide du ministère de la Jeunesse et des Sports. Et lorsqu'on leur dit qu'ils font n'importe quoi et dénature la discipline, les mêmes argumentent que c'est l'évolution moderne, c'est incontournable donc la fatalité et on n'y peut rien. Exactement l'opposé de l'aïkido traditionnel, d'« un Maître, un Dojo » que nous avons décrit précédemment. C'est pour cela que l'aïkido traditionnel ne veut aucun rapport avec ce milieu: "comment faire de l'aïkido lorsqu'on fait sans arrêt l'inverse"? O sensei (fondateur de l'aïkido):
O sensei (fondateur de l'aïkido): Aiki n’est pas l’art de la bataille avec l’ennemi ; ce n’est pas une technique de destruction de l’adversaire, c’est la voie de l’harmonisation du monde qui fait de l’humanité une seule maison
La pyramide de gauche représente l'organisation du fonctionnement fédéral: Le professeur est employé par son club . Il n'est pas libre de son enseignement mais assujetti à une méthode nationale qui lui est imposée. Il n'y a donc pas de relation Maître/élève. Il peut être renvoyé par le bureau ou la fédération. Les fédérations appartiennent au monde du sport et dépendent du Ministère des sports, fonctionnent dans un esprit de compétition, à l'opposé de la conception du fondateur de l'aïkido. La pyramide de droite représente le fonctionnement traditionnel : Le professeur est le maître de sa discipline, de sa pratique, de son enseignement. Il est libre. Le modèle pyramidal présenté ici se structure autour d'un ensemble d'individus organisés en dojos, dans un fonctionnement autonome. Son organisation n'est pas sportive mais régie selon les préceptes traditionnels de la discipline martiale en conformité avec la conception du fondateur. Chaque professeur est donc responsable de son dojo et de ses élèves et n'a de comptes à rendre qu'à son propre professeur dont il est le représentant.
L'exception française est reconnue par un "club japonais", l'Aïkikai so hombu qui reconnaît une fédération mais n'en reconnaît pas les grades et diplômes et pour cause: c’est la plus grande manne financière de ce club, c’est uniquement pour cela qu’ils font croire à une reconnaissance. Il ramasse d'ailleurs l’argent des 2 cotés ennemis : FFAB, 2F3A...voir d’autres s'ils sont prêts à donner de l’argent, objectif mercantile sur le dos de la tradition. On vend de la tradition comme dans les lieux saints pourvus que cela rapporte il y aura bien des naïfs pour y croire. Flatter l’ego, la base du commerce même chez les marchands de tapis. Il n’est pas nécessaire de connaître l’aïkido pour être reconnu compétent par le ministère J et S voir ci-joint. Même si vous n’y connaissez rien, n’avez jamais pratiqué vous pouvez être titulaire d’un DE de professeur d’aïkido. Autrement dit vous pouvez gagner de l’argent avec l’aïkido. On a déjà vu pour des salles l'aikibudo agir ainsi...
Les schémas sont clairs: un mauvais croquis vaut mieux qu'un long discours. Le modèle fédéral sportif français n'a rien à voir avec le modèle traditionnel, non seulement tous les incompétents dirigent et influent sur la discipline, mais les disciplines concurrentes sont directement intéressées pour agir les unes contre les autres. (angélisme ministériel). La discipline est dirigée par un Ministère qui est incompétent pour le faire (du point de vue aïkido) et qui influe sur la discipline en déléguant son pouvoir à n'importe qui, notamment à des disciplines concurrentes, ce qui fausse le jeu. On voit que ce n'est en rien démocratique. Imagine-t-on un parti politique de droite dirigé par un parti politique de gauche ? Comment voulez-vous que cela marche ailleurs que dans une dictature ? Dans le modèle traditionnel, l'aïkido est géré par les aïkidokas selon les règles de l'aïkido, ce qui est impossible dans un contexte fédéral sportif (certains sont assez bêtes pour le prétendre). C'est ou l'un ou l'autre mais pas les 2 c'est une évidence. Voulez-vous pratiquer l'aïkido du fondateur ou la version sportive franco française labellisée ministère J et S qui n'intéresse personne ? Et pour cause, ce n'est pas de l'aïkido même aux yeux des gens qui sont dans ce système et qui se valorisent par leurs diplômes et leurs voyages japonais traditionnels. Des diplômés d'aïkido traditionnel qui, revenus dans leur pays, le détruisent grâce à cette compétence !!! Qui veulent faire croire qu'en mélangeant le vin et l'eau, que le résultat sera meilleur qu'un bon cru !! Les français aiment bien donner des leçons au monde entier : droits de l'homme, démocratie.... Laissons la politique aux politiciens et aux gens qualifiés, bien que l'aïkido en fasse les frais. Regardons simplement pourquoi l'aïkido français ne peut pas être serein comme au japon alors que les relations entre dojos sont peut-être pires que chez nous. Pourquoi ? En France et pas au japon ? À cause du fonctionnement traditionnel qui responsabilise le consommateur. À lui de choisir ce qu'il veut faire, et avec qui. L'état ne s'implique pas et c'est normal puisqu'il ne connaît rien à l'aïkido. Comme il n'y connaît rien, il ne confie pas à n'importe qui la possibilité d'imposer un fonctionnement, avec sa caution, car d'entrée ce serait fausser le jeu et imposer un fonctionnement non démocratique. Autrement dit si une autorité autre que l'aïkido impose quelque chose à l'aïkido sans être compétent: "c'est le foutoir assuré" comme on peut le vérifier. En aïkido c'est facile le pratiquant connaît globalement: Est-ce dangereux ? Pour des disciplines comme la montagne, la mer ou la plongée, oui, mais pour l'aïkido : NON..! Que risque-t-on? Rien ou presque lorsqu'on est sensé et doué de bon sens on voit immédiatement qui est qui. Alors pourquoi on nous présente les mêmes aberrations depuis 1/2 siècle? À cause du passé et du fonctionnement sportif que l'état ne veut pas remettre en cause, voir schéma ci joint «grades d'état, diplômes d'état CNG». Mais pourtant l'état c'est nous? D'où la situation qui dure depuis 1/2 siècle ? Et qui va durer encore longtemps... En sport on a une norme mondiale et tout le monde participe à la même compétition, pas en aïkido. À moins que la stupidité de certains pratiquants aide à en faire un sport comme en judo et en karaté. Apparemment les pratiquants d'aïkido veulent faire de l'aïkido pas du sport.
"Le milieu où l'on pratique et aussi important que ce que l'on y fait". (sujet que nous avons traité plus haut)
Le milieu de l'aïkido est celui de l'aïkido. Le milieu de l'aïkido traditionnel est diamétralement opposé à celui du sport et de son ministère. Est- il possible d'unir les contraires ? La réponse est contenue dans la question : c'est NON.
Imagine-t-on : Un grand chef cuisinier diplômé par l'athlétisme? NON. Alors pourquoi les aïkidokas le sont par leur concurrent le karaté et leur UC une caricature de l'éducation nationale...? Le fondateur de l'aïkido n'y avait pas pensé... Mais "l'aïkido sportif" oui...! D'ailleurs il n'avait pas de DE ni de grade d'état français le pauvre... Mais la question se pose s'agit-il encore d'aïkido ? Où est la filiation avec le fondateur ? Sans doute les acteurs de cette farce sont-ils supérieurs au fondateur et savent ce qui est bon pour son œuvre... Le passage de grade, le DE de l'aïkido sportif n'est autre qu'une mauvaise caricature de compétition sportive, obligatoirement subjectif. Avis d'un jury sensé ne pas connaître le candidat (afin d'être théoriquement objectif) et qui a 10 minutes pour évaluer le développement de lui-même (objectif de l'aïkido). Si ce n'est pas de l'arnaque ça y ressemble. Dans tous les cas c'est un manque de confiance dans les professeurs d'aïkido taxés d'office de "malhonnêteté". Autrement dit pour les sportifs, le fondateur de l'aïkido, lui-même de fait, professeur n'est pas fiable. Dans ce cas pourquoi prétendre enseigner et développer l'aïkido ? Pour ceux qui auraient encore des doutes il suffit de regarder les précurseurs " Judo, Karaté etc."
Aikido sportif
À l'évidence, le respect, savoir où est sa place (étiquette du dojo) ne sont pas des valeurs reconnues dans ce nouveau sport. Des industriels aux compétences évaluées et diplômés par les bricoleurs du dimanche (car pour être membre du CD d'une fédération il faut faire la preuve de son amateurisme) Des danseurs évalués par les rugbymans (un art dont les compétences sont évaluées par le sport). Pourquoi pas des peintres évalués par des haltérophiles (il faut bien soulever un pinceau). Imagine-t-on le ministère de l'industrie qui confierait à une grosse entreprise le soin de déterminer les compétences de ses concurrents. Le ministère confie à un jury d'une fédération privée, qui défends des intérêts privés, le soin de décerner des grades d'état. Le ministère confie à un jury d'une fédération privée, qui défends des intérêts privés le soin de décerner des grades d'état Imagine-t-on le baccalauréat évaluer uniquement par des écoles privées et où ne peuvent se présenter à l'examen que ceux qui ont été diplômés par cet école privée ? Pourrait-on encore parler d'examen d'état? On comprend que les acteurs de ces fédérations soient prêt à tout pour avoir ce pouvoir "se substituer à l'état pour un examen d'état" quel ambitieux mégalo n'en a pas rêvé. C'est pourtant ce que le ministère depuis des dizaines d'années fait et il s'étonne que cela ne fonctionne pas. Ce qui étonne le citoyen: "liberté égalité fraternité" où cela? Pourquoi personne ne réagit aux atteintes de ces libertés individuelles? A quoi servent les députés et tous ceux qui s'occupent de vérifier le bons fonctionnement des institutions? C'est ce qu'on propose aux "aïkidokas sportifs" nourrit des textes concernant le fondateur. On comprend, même si on n'a qu'un vague souvenir de ce qu'est l'aïkido que ce soit inacceptable. Rajoutons à l'envie de pouvoir, le problème d'ego, tout ce que ce système encourage et génère. Ce qui explique le "foutoir de l'aïkido sportif" depuis 1/2 siècle. Cela paraît logique, le sport n'est-il pas fait pour que 2 egos s'affrontent dans un jeu normalisé compréhensible par le non pratiquant pour savoir qui est le plus fort ? Là non plus rien de nouveau, une recette qui a fait ses preuves. Du pain et des jeux. L'expression « du pain et des jeux» (du latin Panem et circenses) évoque l'amer mépris de Juvénal s'adressant au peuple romain, Alors que l'aïkido traditionnel recherche l'unité soit exactement l'inverse. Est il besoin de rappeler que l'aïkido traditionnel ne perd pas son temps avec cela, qu'il est à l'opposé, c'est un monde qu'il n'a pas envie de connaître et on le comprend. C'est la raison pour laquelle il pratique l'aïkido pour échapper à ce spectacle de tous les jours.
Obtenir un diplôme de professeur d'aïkido alors qu'on n'a jamais pratiqué cette discipline, voilà les œuvres de "l'aïkido sportif". Privilège uniquement réservé aux membres de l'ex UFA voir fig ci-contre. Qu'importe la discipline l'essentiel est d'avoir ce blanc-seing comme au moyen âge. Est-on sérieux lorsqu'on ne pratique pas l'aïkido, qu'on ne l'a jamais pratiqué (aïkibudo etc.) voir le schéma ci-contre, de se voir attribuer un diplôme de cette discipline? Ce diplôme est-il crédible pour un aïkidoka ? Pour une personne ne pratiquant pas l'aïkido ? Pour un pratiquant d'aïkido, là encore, on infantilise, on fait confiance à un diplôme... d'où l'importance des grades et des diplômes: impressionner ceux qui n'y connaissent rien, qui ne pratiquent pas. Flatter l'ego des consommateurs d'aïkido pour faire de l'argent, vieille fable de Lafontaine que tout le monde connaît mais n'applique pas. « Le flatteur vit toujours aux dépens de celui qui l'écoute...». On peut donc conclure que le DE n'a aucun rapport avec la compétence en aïkido puisque des gens n'ayant jamais pratiqué l'aïkido ont ce diplôme. L'examen à 2 parties: Un tronc commun et une partie spécifique. Le tronc commun : La moitié de l'examen est locale et commun à tous les sports, rugby, foot, aïkido etc... La partie spécifique : Pour les disciplines autres que l'aïkido comme l'aïkibudo, l'examen est fait par leurs professeurs et cadres fédéraux qui sont souvent ceux qui ont fait payés très cher cette formation... En aïkido, le ministère demande au 2 belligérants privés qui s'entre déchirent depuis 30 ans de siéger à un examen d'état et de fournir un jury: "objectif". Depuis plus de 30 ans ce sont les mêmes fonctionnaires qui imposent ce schéma psychorigide ahurissant. Jamais ces fonctionnaires ne sont évalués? Surtout quand ils sont en échec depuis aussi longtemps. Ce jury "objectif" examine le contenu de leurs derniers compromis politique, validés par le ministère. Ces compromis seront imposés aux autres conceptions de l'aïkido qui ne partagent pas leur conception de la pratique et qui ne sont jamais consultées. Autrement dit le fonctionnement démocratique de base: on monte une absurdité avec une majorité servile qu'on imposera ministériellement aux autres... En poussant le raisonnement jusqu'au bout, un professeur japonais professionnel qui vient faire un stage devrait être condamné par n’importe quel tribunal français car il n’ a pas les compétences, il n'est pas européen, pas de DE et il gagne de l’argent avec l’aïkido en venant former des gens soi-disant compétents. Comment alors espérer être pris au sérieux?
En 1951, le fondateur envoi T. Abe, Menkyo kaiden répandre l'aïkido en Europe. Dans les années 50 création de la fédération sportive FFJDA pour le judo. Les tenants du judo traditionnel se regrouperont au sein du collège, les sportifs au sein de la FFJDA. Selon certains experts l'homme n'apprend visiblement rien de l'histoire. En moins d'un an cette fédération détruira l'aspect traditionnel du judo, lire le livre très instructif de Levannier à ce sujet.
On comprend que les nouveaux sports ne veulent pas de jeunesse et sport. Cela signerait la fin de leur discipline. C'est Juste une question de temps car lorsqu'ils deviendront populaires, les administratifs et les politiciens arriveront et entraîneront tout le monde dans la bêtise, le krav maga, le taichi et d'autres disciplines en ont récemment fait l'expérience... D'autres arts orientaux comme l'acupuncture avaient connu le même sort: l'occident est incapable d'accepter une autre tradition que la sienne, il lui faut la détruire pour s'en emparer. Le poids de la masse des incompétents. Cela explique aussi la disparition des élites de la société française dans ces disciplines devenues inintéressantes. Elles ne sont plus que des sports de masse composées par 90% de pratiquants de moins de 15 ans, des jeunes qui n'ont pas leur mot à dire.
Question à laquelle Pierre Dac avait répondu:
Impossible de comprendre l'aïkido en France sans connaître son historique. Ne pas la connaître est la certitude d'être manipulé, voire de passer à côté de l'aïkido. Beaucoup préfèrent donc la passer sous silence, vu leur attitude peu glorieuse en ces années. À la fin de la guerre de 40 tout le monde était résistant, on se demande où étaient passé les "collabos". L'histoire humaine est ainsi faite celle de l'aïkido aussi. Voir certains mentir selon les circonstances de leurs intérêts est aussi révélateur. En fait ils ne trompent qu'eux-mêmes car il est facile de savoir où se situe la vérité si on la cherche. Mais le problème n'est pas là car on retrouve notre lâcheté habituelle, alors pour sauver la face et panser les plaies de notre ego, on se trouve des excuses, une image de nous qui nous plaît. Il est beaucoup plus facile de se mentir que d'agir cela ne demande aucune compétence c'est pourquoi la majorité l'emploi. Là encore c'est la différence entre "l'aikido sportif" et "traditionnel". Pour "l'aikido sportif" ne changeons rien, essayons de profiter des opportunités, faisons des coups, exploitons le système au mieux de nos intérêts. Pour "l'aïkido traditionnel" comment pouvons-nous changer pour nous améliorer et devenir meilleur. Le développement de soi-même ce n'est pas uniquement au dojo mais en toutes circonstances. Pour "l'aïkido traditionnel" on n’est pas bon sur ce coup-là comment pouvons-nous changer pour nous améliorer et devenir meilleur. Le développement de soi-même ce n'est pas uniquement au dojo mais en toutes circonstances. » Le consommateur confond le développement de soi avec la satisfaction de son ego. L'aïkido, le "do", n'est donc pas une voie facile, les sages orientaux en témoignent depuis 5000 ans. C'est ce qu'ils nomment la différence entre le "sage et le vulgaire". La progression sur la voie du "do" demande un effort et plus on avance, moins c'est facile. Mais quelle satisfaction lorsque nous avons un peu avancé et que nous allons bien au-delà de celle de la satisfaction de l'ego du consommateur qui ne dure que quelques secondes. Le « Do » est donc la satisfaction véritable qui dure. Assumer ses erreurs, les corriger est la moyen de progresser de l'aïkido sauf qu'avec le temps et l'expérience il ne reste pour beaucoup plus que la gratification de l'ego.
Le fondateur de l'aïkido a changé plusieurs fois le nom de sa discipline. Le nom « aïkido » est inconnu pendant 10 ans. Les premiers pratiquants sont des judokas. Me Mochizuki, élève de Me Kano fondateur du judo (mais pas de Me Ueshiba fondateur de l'aïkido) montrera quelques techniques d'aïkido aux judokas lors de ses cours. En effet il a été envoyé par le maître fondateur du judo ainsi que d'autres experts de judo prendre quelques cours d'aïkido auprès de Me Ueshiba. On ignore souvent que le Maître Jigoro Kano créa le premier club de base-ball du Japon... quelques années avant d'inventer son Judo. Il restera de cette aventure un katas de judo le seul où il y a des armes, qui n'a qu'un très lointain rapport avec l'aïkido. On pratique donc : « un Ju jitsu supérieur, une méthode de self défense du judo ». Ce maître connaissant ses limites et ayant eu une éducation de budoka sérieuse demande donc tout naturellement un professeur d'aïkido au hombu dojo. Celui-ci enverra en 1952, Maître Tadashi Abe un élève du fondateur. Quels enseignements peut-on tirer de cette période : Les grosses fédérations comme le judo ont tendance à s'approprier et à exploiter les petites. Le système français, géré par des technocrates, pense qu'il est logique et intelligent de mettre les petites fédérations sous la coupe des grosses afin que celles-ci les aident à leur développement. Connaissez-vous une grosse fédération, qui développe des intérêts privés (objet de leurs statuts) qui a intérêt à développer une discipline potentiellement concurrente ? Connaissez-vous une grosse fédération, qui développe des intérêts privés (objet des statuts) qui a intérêt à développer une discipline potentiellement concurrente? Ceci explique que toutes les fédérations au sein d'une grosse en appétit insatiable n'ont pratiquement aucune chance de s'en séparer. Elles sont au contraire exploitées par celle-ci, retardant ainsi leurs développements comme on peut le constater en aïkido et dans d'autres domaines. Une petite fédération n'a aucun intérêt à être dans une grosse et devra à tout prix l'éviter. Les gros poissons n'ont jamais aidé les petits… Par contre beaucoup de petits se sont fait dévorer. En 1949, Kishomaru Ueshiba prend la suite de son père le fondateur de l'aïkido. Ce n'est pas lui qui était destiné à lui succéder. Il n'est donc pas choisi pour sa compétence mais par les liens du sang. Il en fera rapidement la démonstration puisqu'en 1960 lors de son retour au Japon, maître Tadashi Abe lors de la cérémonie où l'on devait lui décerner le septième dan, stupéfia les cadres de l'Aïkikaï so hombu en déclarant qu'il rendait ses diplômes en raison des déviations concernant l'enseignement de l'aïkido par le fils du fondateur. Cet enseignement n'avait rien à voir avec celui qu'il avait appris du fondateur et ne l'intéressait pas. Il arrête donc la pratique de l'aïkido. Ce ne sera pas le seul cas de ce genre. Une dizaine d'années plus tard, Me Nakazono fera la même chose, pour les mêmes raisons, plus quelques autres liées au fait qu'il ne voulait pas cautionner une fédération qui ne pouvait que détruire l’aïkido, et qui n'ait n’ayant pas un fonctionnement martial traditionnel. L'adoption du système des grades du judo, le système kyu et dan et les ceintures de couleurs (inspiré du billard occidental " par le fondateur du judo) induit un système sportif. Alors que jusqu'alors dans le monde martial, critères étaient la compétence, le fils Ueshiba, en instaurant le système de grade du judo, change la pratique de l'aïkido. Ce n'est plus la compétence qui compte, mais situer le pratiquant par rapport à une norme visible et non contestable qui est un pur fantasme. Les judokas auront d'ailleurs aussi ce problème. Le plus fort le champion, celui qui a battu tout le monde est très loin d'être le plus haut gradé il a souvent un grade dan très bas. Si ce système ne cause pas trop de problème au judo qui est compétitif, il n'en va pas de même pour l'aïkido qui n'a pas de compétition et qui n'en veut surtout pas car ce serait avouer faire autre chose que de l'aïkido. Le fondateur a été très clair à ce sujet : « l'aïkido est l'inverse d'un sport ». On peut se poser la question concernant les pratiquants d'aïkido qui ont participé aux jeux de Pékin, (compétition), ont-ils été exclus à vie de l'aïkido ? C'est ce qu'a fait le fondateur de l'aïkido 1961, en radiant à vie André Nocquet de l'aïkido pour avoir organisé les premières compétitions à Genève en 1961. Cette déviation énorme en moins de 10 ans est l’œuvre de Kishomaru Ueshiba, repris et amplifiée par ses successeurs. A l'inverse, Les pratiquants d'aïkido, se demanderaient si ce n'est pas une arnaque... Me Tadashi Abe et Me Nakazono puisque nous en parlons dans cet historique n'ont eu aucun doute à ce sujet. Ce n'est certainement pas non plus sans incidence sur le choix de Me Noro d'arrêter l'aïkido et de créer le "Kinomichi". Pour cause de déviation, 3 grands maîtres arrêtent l'aïkido en moins de 15 ans alors qu'ils ont pour mission de le développer. Imaginez, vous êtes chargés par le fondateur de l'aïkido de développer son enseignement "l'aïkido traditionnel" et pendant que vous accomplissez votre mission, l'héritier change complètement la discipline. Royal pour passer pour un imbécile. C'est pourquoi "l'aïkido traditionnel" ne reconnaît comme référence que le fondateur de l'aïkido, pas ses successeurs. On voit aussi, qu'il faut environ six ans pour connaître la première « fédération ». Ce qui est assez normal est quasiment réflexe pour des judokas ou des ex judokas, dont la fédération sportive a déjà une dizaine d'années. On voit aussi que tout naturellement ces fédérations naissantes se mettent sous la coupe du judo, tutelle dont elles auront énormément de peine à se défaire par la suite et qui sera l'origine de la FFLAB et de la 2F3A. Il faudra attendre plus de 10 ans après l'introduction en France pour que les élèves du fondateur de l'aïkido se regroupent au sein d'une école. En réaction à ces sportifs qu'ils n'apprécient pas. Dans toute l'Europe ils s'acharneront à trouver un nom d'école qui ne peut en aucun cas évoquer le sport encore moins un quelconque rapport avec lui. Ces écoles commenceront toutes par les deux lettres AC, qui signifient Associations Culturelles. Ainsi elles s'appelleront ACFA, Association culturelle Française d'Aikido, ACBA, pour la Belgique, etc... Alors que se profile une fédération sportive : L' UNA, Me Nakazono refuse d'enseigner et de cautionner, afin de démontrer que l'aïkido traditionnel est incompatible avec une fédération sportive. Une fédération sportive qui pratique en son sein de l'aïkido traditionnel est une absurdité. Il y a donc une volonté viscérale de la part de l'aïkido traditionnel à ne pas fonctionner dans un cadre sportif qui ne peut que détruire cet art. On ne fait pas du bio avec des produits chimiques industriels hyper dangereux pour la santé. À qui demande-t-on de faire l'union de l'aïkido français ? À un sportif qui ne fait pas d'aïkido, le président du judo. Typiquement français. Cette absurdité n'a pu exister que grâce à deux hommes, Messieurs Pfeiffer et Bonnefond respectivement président du judo et de l'aïkido. Pourquoi ? Tous deux franc-maçon, tous les deux en affaires à titre privé gérant tous les deux 2 grosses entreprises. Contre eux, un maître japonais se retrouve tout seul pour défendre l'aïkido traditionnel c'est "Maître Tamura".
En effet cette période voit le nom de l'aïkido utiliser, il se dégage de cette idée que c'est une "forme de jiu-jitsu à l'usage des judokas". Création d'une "école" ACEA et ACFA et non pas d'une "fédération" comme le font les groupes Mochizuki et Nocquet. Les premiers experts commencent à arriver : Me Nakazono, suivi de Me Noro puis de Me Tamura. Bizarrement ce genre de vidéo où maître Noro donnait des cours d'aïkido sur une plage devant des femmes en caleçon de bains, a choqué au Japon mais a piqué la curiosité de jeunes experts qui ont voulu vérifier de visu la réalité de la chose. On voit que l'éthique de l'aïkido n'était pas la seule motivation
L'éthique de l'aïkido n'était pas la seule motivation
Âge d'or parce que les politiques et les administratifs de l'époque n'existent pas où si peu, ils ont très mauvaise réputation et ne sont pas écoutées. Bien sûr les groupes Mochizuki et Nocquet font un aïkido exotique que nous n'apprécions pas mais c'est leurs problèmes pas le nôtre, au pratiquant de choisir l'aïkido ce qu'il a envie de faire. Une question de point de vue que l'on partage ou pas, approche traditionnelle du respect de chacun. Même le fondateur n'a jamais imposé sa vision de l'aïkido aux gens qui n'en voulaient pas. C'est justement la différence avec ce qui se passe depuis 30 ans : Vouloir imposer une vision de l'aïkido qui ne satisfait personne, le dernier compromis politique, la pensée unique dans l'art. Pourrait-on imposer à des peintres l'obligation de peindre une partie de leurs toiles au pistolet à peinture car c'est le dernier compromis fédéral ? C'est ce qu'on essaie de faire depuis 30 ans en aïkido, pire, de soi-disant pratiquant d'aïkido participent à cela. En cinq ans 2 experts Noro puis Nakazono Sensei vont jeter l'éponge, arrêter l'aïkido et se diriger vers des voies plus personnelles, laissant à Maître Tamura le soin de gérer l'ingérable. Il aura donc fallu 10 ans, un expert japonais Me Tamura qui ne comprenait pas ses élèves occidentaux dont certains réputés comme « politique » (Bonnefond, Chassang, Gras) pour lancer l'école traditionnelle ACFA dans l'aventure des fédérations sportives. 972 pratiquants d'aïkido traditionnel ont rejoint les 5790 aïkidokas sportifs de la fédération de judo, dans une structure baptisée UNA sous une tutelle du judo pour le moins très présente et agissante. Naïvement à cette époque, ces 972 pratiquants d'aïkido traditionnel se disaient : « ce n'est pas grave, il y aura le côté cour UNA et le côté jardin où nous pouvons continuer d'aïkido qui nous plaît avec nos maîtres » Il aura fallu moins de deux ans pour constater que c'était impossible : une fédération, un système sportif ne le permet pas. C'est contraire à son fonctionnement et à son essence même, on ne connaît pas des champions d'une même discipline répartis dans deux fédérations…
Les associations culturelles disparaissent et laissent place à l'UNA qui regroupe toutes les tendances d'aïkido. La diversité, qui est une qualité et un luxe apprécié, devient une chose honteuse qu'il faut éliminer. Tout le monde doit être dans le même moule. Il faut normaliser, simplifier, caricaturer sous prétexte de rendre les choses plus simple à comprendre mais ce qui en fait, facilite la manipulation des foules. Les francs-maçons de l'aïkido et du judo s'en chargent... l'histoire officielle n'en parle jamais bien sûr. Malgré un fonctionnement déviant franco français, le lien avec K Ueshiba et l'aïkikaï est maintenu. Les japonais ayant pris peur pour leur leader ship, enverront M Chiba briser l'ACEA association Culturelle Européenne d'Aïkido... mission accomplie
Départ de M Tamura et de ses élèves qui veulent se désolidariser de la tutelle du judo. Alain Peyrache organise la réunion qui verra la création de la FFLAB au 1 er étage du restaurant «le mouton noir» à Tassin-la-Demi-Lune (69). De rage, le judo exclut ces frondeurs de tous les clubs de judo de France. Reste ceux qui collaboreront avec le judo et qui deviendront FFAAA après avoir récupéré les postes qu'ils ambitionnaient et qui ont été laissés libres après le départ de Maître Tamura et de ses élèves. C'est de cette période que se créé, par les acteurs actuels, la FFLAB et la 2F3A qui s'entre-déchirent encore actuellement, trente ans après. La FFLAB deviendra vite FFAB car le ministère de la jeunesse et des sports a fait enlever ce "L" de libre ... dans une fédération il n’y a pas de liberté. Départ d'Alain Peyrache qui créera l'epa 4 ans plus tard pour ne pas recommencer encore les mêmes bêtises, avec les mêmes acteurs, pour les mêmes raisons sans tirer les leçons de l'histoire.
La relation avec le japon, est-elle une nécessité ? Comment la FFLAB peut-elle améliorer ses relations avec le japon ? Comme le dit justement un japonais de l'assemblée : en donnant un gros chèque... T. Abe en désaccord avec l'évolution de l'aïkido renverra ses grades dans les années 50 à K Ueshiba. Dix ans plus tard, Me Nakazono fera de même, ce n'est pas la grande entente avec le japon. Là-bas aussi il se passe une grosse partie. D'ailleurs les anciens experts ont du mal avec les compétences de l'héritier du fondateur. Ceux qui ne le contestent pas ouvertement traînent des pieds et font les ignorants pour garder un lien minimal. Certains français ambitieux se rendront au japon pour concrétiser leurs projets. Ils feront jouer leurs relations, composées d'autres professeurs japonais inconnus mais opportunistes, qui ambitionnent de venir diriger des stages en Europe, jaloux de leurs collègues, pionniers de l'aïkido en France, qui ont fait le travail... ils veulent leur part du gâteau. Ces français de retour du japon sont à la 2f3A, d'où leurs relations avec les héritiers et les anciens comme Me Yamada qui servent d'interface, de faire valoir. Chaque fois qu'ils peuvent, ils essaient de partager un héritier lorsqu'il vient pour ne pas laisser le leader ship aux autres. En fait, ils n'aiment pas l'aïkido des jeunes professeurs japonais envoyés par l'Aïkiai. Ils ont connus des élèves du fondateur et ne retrouvent pas cet aïkido aujourd'hui. Voilà l'état des lieux. On comprend donc qu'Alain Peyrache depuis 20 ans ne perde plus de temps avec ces guerres sans fin, stériles, sans issue et se consacre à son art et à ses élèves. La seule manière d'agir et d'enseigner ce qu'il a appris des meilleurs élèves du fondateur afin que cet enseignement ne soit pas perdu.
Notre pratiquant a choisi l'aïkido, très bon choix si l'on veut faire de l'aïkido voir document n°2. Il ne le saura que beaucoup plus tard. Il faudra un deuxième choix important s'il veut pratiquer cet art comme son fondateur l'a prévu. Comme il a pris le "club" le plus proche de chez lui, le plus pratique, en fait, il ne sait pas ce qu'il a choisi : « aïkido traditionnel » ou « aïkido sportif », dans ce schéma on met en parallèle les 2. D'un côté la pratique qui se fait dans le monde entier, de l'autre celle qui existe en France (une verrue sur le nez de l'aïkido). Le côté aïkido traditionnel à gauche : Le fondateur d'un art, le maître fondateur O Senseï, celui-ci forme des élèves, des Sensei qui retransmettent cet art avec leurs personnalités, qui forment à leurs tours d'autres élèves et d'autres Sensei. Limpide, cohérent, logique efficace. L'aïkido s'est développé dans le monde entier ainsi. On aurait besoin de fédérations aujourd'hui ??? Pour quoi faire ? On voit A Peyrache qui continue la lignée de l'enseignement traditionnel « 1 maitre 1 dojo » mais il a eu plusieurs maitres. Cela mérite des explications. Il suffit de consulter l'historique document 17 pour comprendre. En fait il s'agit du fonctionnement traditionnel, le fondateur de l'aïkido n'étant pas là pour assurer les cours, comme dans son dojo au Japon ses élèves Uschi deshi, Nakazono, Noro, Chiba, Asai, Itchimura etc. assurent les cours comme dans n'importe quel dojo. Les élèves du fondateur en Europe fonctionnaient donc ainsi et chaque fois que un de leurs sempaï ou kohaï japonais, aussi élève de Me Ueshiba le fondateur, étaient de passage, ces experts nous les amenaient afin que nous ayons un autre point de vue sur 'enseignement du fondateur. Il en est de même aujourd'hui avec les élèves d'Alain Peyrache que ce soit K.Bentata, C.Tessèdre, M Levy N etc. qui assurent les cours en l'absence d'Alain Peyrache. Évidemment de la même façon selon les affinités et leur filiation avec ces uchis deshi certains participeront à ces cours d'autres estimeront n'avoir rien à y faire ayant choisi un autre professeur de l'EPA. Alain Peyrache est considéré comme un élève de Me Tamura, même s'il participait avec l'autorisation de celui-ci à des cours d'autres élèves de Me Ueshiba le fondateur. A sa demande par exemple, il organisa à Tassin-la-Demi-Lune, la première venue de maître Saito en France, ou le premier stage de Me Chiba qui a eu lieu à Villefranche-sur-Saône dans son dojo, obéissant ainsi à la demande faite en Espagne par Me TAMURA. Il débute avec Maître Nocquet, en raison de sa proximité géographique avec ce dojo. Mais très vite, son jugement pointu et cohérent, l'amène à s'orienter de façon ferme et définitive vers la pratique des élèves du fondateur. Il fait des stages avec Me Nakazono, maître Noro et maître Tamura qui arrivera plus tard. L'empreinte de Me Nakazono est chez lui très importante. Pas tant au niveau technique mais surtout en ce qui concerne ce qui est traditionnel dans l'aïkido, la philosophie, la médecine orientale etc. Maître Nakazono poussait l'étiquette très loin. Son aversion pour les fédérations le fera quitter la France, il n'était pas question pour lui de travailler avec une quelconque fédération car c'était l'inverse de l'aïkido traditionnel, Il disait qu'ils étaient tous « des menteurs qui ne tenaient jamais leurs engagements ». Puis, Maître Noro arrive et fait régulièrement des stages près de chez lui à Lyon, à la Croix-Rousse. À l'entendre il n'y avait rien d'utile dans ses cours, juste quelques bons moments avec les amis de l'époque. Le personnage n'était pas non plus très intéressant à cette époque ni sur le plan technique, ni comme maître. Les stages de l'institut Noro avec des cours toute la journée avec des professeurs japonais différents toutes les heures ont été un grand enseignement et l'occasion de confronter divers points de vue sur l'enseignement du fondateur. Enfin maître Tamura arrivera. Pas du tout la même compétence, la même qualité de travail et d'homme. Comme cette partie est connue on ne la développera pas. Quelques années plus tard son ex beau-frère, l’un des fondateurs de l'ACSA (culturelle suisse suisse d'aïkido), élève de Me Tada, Ikeda, Fujimoto, Yamanaka, Nemoto et autres professeurs japonais deshi de Me Tada, l'invite au stage qu'il organise en Suisse avec l'autorisation de Me Tamura son professeur, par solidarité familiale, il participe donc au cours de ces experts. Ces experts n'ont jamais eu le moindre doute : il était un élève de Me Tamura. L'aïkido est opposé à toute idée de norme ou de méthode. Il suffit de regarder les vidéos des élèves du fondateurs, les maîtres qui ont répandu l'aïkido dans le monde entier pour s'apercevoir que pas un seul ne fait la même chose. Chacun son style, sa manière de voir le fondateur qu'aucun n'impose aux autres, pas même le fondateur. C'est un des aspects de l'aïkido traditionnel : « il ne s'impose pas par la force, par la loi, il se choisit ». Seules les choses inacceptables sont imposées. Ne dit-on pas: « plus la loi est mauvaise, plus la sanction est grande » ? L'aïkido est donc un art que l'on choisit, comme n'importe quel art, sa différence en fait la richesse. Tout individu potentiellement intéressé par l'aïkido trouvera un aïkido qui lui conviendra. C'est pourquoi aussi il n'y a pas de" katas en aïkido". Un art est quelque chose de vivant qui évolue constamment, qui ne se mesure pas. On apprécie ou pas. De l'autre côté à droite l'aïkido sportif fédéral franco-français. Rassurez-vous cela n'existe qu'en France... ouff !!! Il n'y a pas de Maître, que des techniciens, des cadres fédéraux, des cadres régionaux, des professeurs, des moniteurs. Tout le monde est contraint d'appliquer la norme : « les derniers compromis politiques en vigueur ». Les membres du staff technique précédent sont des employés de leurs élèves, du comité directeur nationale, régionale, départementale de la fédération. En effet pour être dans ces comités il faut avoir fait la preuve de son amateurisme, le professionnel ne peut pas en faire partie. Un professeur diplômé d'État est un professionnel pour le ministère de jeunesse et sport. On passe ce diplôme pour cela. Le diplôme d'État est l'autorisation légale de gagner de l'argent avec l'aïkido. Pour les impôts aussi. Peut-on parler de notre vision de l'aïkido quand on fait exactement l'inverse ?
Étude du fonctionnement des deux systèmes : « traditionnel et sportif » la relation avec le Japon Le schéma est clair et parle de lui-même On voit bien qu'il s'agit de deux fonctionnements complètement différents et incompatibles. L'Aïkikaï so hombu, ou centre mondial d'aïkido de Tokyo n'est pas un dojo mais une fondation et a profondément dévié de l'enseignement du fondateur de l'aïkido, ce qui causera le départ de nombreux maîtres et élèves du fondateur, qui fondront pour certains à leurs tours, leurs écoles. On voit aussi, et on le verra aussi dans l'historique que dès la prise en main de l'aïkido par le fils du fondateur, celui-ci dévie. Ce n'est un secret pour personne, sa volonté était de simplifier et normaliser l'enseignement du fondateur, autrement dit faire exactement l'inverse. Ce n'est donc pas un mal exclusivement français.
On voit dans ce document que la fédération française sportive d'aïkido ne s'occupe pas uniquement d'aïkido mais regroupe aussi des gens qui n'ont jamais pratiqué cette discipline. Jodo, aïkido, aikibudo, etc. Contrairement à l'aïkido ces disciplines s' auto gèrent, aucun groupe n'impose sa volonté aux autres. Ils enseignent tous le diplôme de professeur d'aïkido alors qu'ils n'ont jamais pratiqué cette discipline On voit aussi que de nombreuses écoles restées traditionnelles existent en dehors du système fédéral sportif français dont elles ne veulent pas, et pour cause ce serait devenir un sous-groupe sportif et perdre l'aspect traditionnel. On voit aussi les relations avec une école particulièrement déviante l’Aïkikaï so hombu de Tokyo.
Une étude un peu plus fouillée du système aïkido sportif français
Système aïkido sportif français et japon
La simplicité et la cohérence du système aïkido traditionnel, garantit un minimum de dispersion et c'est le milieu naturel de l'aïkido celui qui a vu naître les plus grands maîtres. Système trop simple qui exclut d'office toute administration car il n'y a pas d'administré cela n'a aucun sens. Donc tout pouvoir, pas de politiques et administratifs ratés qui voudraient faire carrière dans ces disciplines. Forcément des gens sont compétents dans le domaine de l'aïkido, et ne se font pas abuser. Bien sûr comme dans toute activité humaine il y aura des déchets, comme dit Alain Peyrache shihan « même si vous avez mangé le meilleur repas du monde préparé par le meilleur cuisinier du monde, il vous faudra quelques heures après, aller aux toilettes ». Toujours le jeu du yin Yang, omote ura. On comprend que cela ne peut pas intéresser une fédération sportive française car le statut de maître n'existe pas.
L'aïkido constitue donc encore 1 fois l'exception même dans son propre cadre sportif. Pour l'instant le BE3 n'existe pas en aïkido et dans les disciplines qu'il gère vu qu'il n'y a pas de compétition et donc pas de sportifs de haut niveau. On voit là encore que ce système n'est pas fait pour l'aïkido mais pour le sport
Le système traditionnel : simplicité, cohérence, efficacité respect de tous les acteurs et de leur mode de pensée.
Mise en parallèle des 2 documents précédents Document: 8 et 9 afin de faciliter la comparaison
Déviation à partir du fondateur 2 branches traditionnelles à gauche et sportive à droite. En bas la situation actuelle
Évolution traditionnelle au cours du temps et déviation
Approche orientale, aïkido là aussi un système pyramidal
Un art génère forcément des courants, certains sont appréciés d'autres honni on trouve de tout. Encore la démonstration que l'on ne peut pas normaliser l'aïkido. Surtout à partir de la France. À moins d'avoir une vision géocentrique de l'univers exclusivement française. Le monde tournerait autour de la France. Une voie sans issue dans laquelle s'est engagé l'aïkido sportif franco-français qui va diverger de plus en plus de ce qui se fait dans le monde entier et de l'aïkido originel. Il y a eu déjà dans le passé de la part des poncifs franco-français la volonté d'imposer aux japonais, au monde cette vision réductrice de l'aïkido, cela était un des derniers combats de Me Tamura.
Le fonctionnement est plus important que ce que l'on dit. Le système aïkido traditionnel n'est pas une exclusivité orientale, c'est aussi le fonctionnement chez nous des artistes et des maîtres dans leurs domaines qui font avancer leurs disciplines. Aucun technicien ou cadre fédéral n'a jamais fait avancer quoi que ce soit, c'est normal il est là pour faire appliquer les décisions politiques.
Historique de l'aïkido français. Il est très clair On voit que les déviations de l'aïkido par le premier successeur du fondateur Kishomaru Ueshiba a provoqué l'arrêt de l'aïkido chez trois grands maîtres envoyés pour le répandre par le fondateur en rouge cet historique explique bien la situation actuelle et tous les problèmes qui en découlent
À sa création, le "Kodokan" (centre mondial du judo du fondateur) n’était qu’une école privée. Son appellation signifie littéralement « résidence où la voie est enseignée ». L’école de judo de Jigoro Kano avait pour but la formation générale de l’homme et s’orientait vers trois directions: l’éducation physique, l’art martial ou méthode de combat, la formation morale. Quand il parle du japon et des japonais: Il (le japon) nous a toujours abandonné, je n’ai jamais compris sa démarche. Si j’entretiens des liens d’amitié avec certains, les Japonais restent toujours difficiles à saisir. Ils ont contribué à la dérive du judo vers des perspectives purement sportives, vers la compétition à outrance. Ils ont privilégié les autoroutes, sans préserver les petites nationales, ni les chemins vicinaux. Ce n’est pas le combattant qui est en cause, mais la règle. C’est bien la règle qui pèche, mais aussi et surtout le système. Les dirigeants eux-mêmes sont phagocytés par ce dernier... C’est le système qu’il faut condamner, et non le pratiquant qui en est la victime consentante, car conditionnée. On traite les effets de la maladie, mais non la cause, qu’il faudrait éradiquer. Trop de compétitions tuent la qualité, dans la mesure où elles deviennent la seule finalité.
La structure et le fonctionnement sportif sont les mêmes qu'au judo : on a donc le même résultat. Qu'importe les hommes qui dirigent c'est encore une fois vérifié par les faits.
A. Peyrache Shihan: "le milieu conditionne l'avenir il est aussi important, voir plus que ce que l'on y fait...
Voir l'article d’A. Peyrache Shihan ci-dessous "Des carottes au pôle Nord".
Des carottes au pôle nord »
Même combat,sauf que le terme "dojo" est impropre il s'agit de "club sportif". Quelle "do" voie étudie t-on ? Dans les mémoires de ce grand karatéka on découvre le vrai visage des fédérations et des champions
Mémoires document en ligne »
Roland Habersetzer : L’absence de spiritualité vraie condamne les arts martiaux externes à une lente mais certaine perte d’intérêt dans la société à venir. Du moins dans la majorité des Dojo actuels, où l’exploitation éhontée de la naïveté des gens a atteint des limites extrêmes. J’ai, quant à moi, toujours affirmé que les arts martiaux, s’ils se réfèrent à une Tradition authentique, c’est-à-dire ancienne et véritable, font partie d’un patrimoine culturel universel.
Remplacer "Judo, karaté" dans ce qui précède par: "Aïkido" et vous avez la même chose en France Pour nos relations avec le Japon ? L'opportunisme japonais, l'intérêt immédiat prime on ne peut qu'en faire le constat. Crédibiliser les structures en place => un prix à payer: nourrir des professeurs japonais qui animent des stages renforce le leader ship japonais. Ramasser l'argent des diplômes. Hypocrisie habituelle: les grands idéaux humains toujours sacrifiés au profit des intérêts particuliers et vénaux. Le premiers pour les utopistes, les seconds pour les affairistes... Si le judo traditionnel a été balayé en un peu plus d'un an par la création de la fédération de Judo (amer constat de Levannier). L'aïkido résiste encore depuis plus d'un demi-siècle. Réunifier la majorité des membres est la première étape. M Ch. l'employé du ministère s'y emploie depuis plusieurs dizaines d'années sans succès. Ce n'est pas la volonté du ministère, non c'est la sienne, il a sa conception ses idées et il essaie de les imposer, qu'il martèle sans succès depuis ce temps. Où est la démocratie ? Encore un mythe... Nous vous conseillons le site aikido38.com qui s'occupe des épis-phénomènes politiques dans l’aïkido…
Lien avec le site aikido38
Ce qui nous a intéressé c'est d'étudier chaque système, de voir ce qu'il générait, quelle était la réaction des hommes dans ce milieu. Le peu de capacité, de changement de l'humain... même en constatant l'échec et l'impossibilité, il ne changera pas dans 95% de cas. Aussi bon soit l'outil, la discipline, tout dépend de celui qui l'emploi. Si l'homme est attiré par ces arts pour s'élever, ils n'ont, à 98% aucune chance d'y arriver. Ce qui explique qu'il y a des maîtres et de faux maîtres, peut-on avoir des montagnes sans précipices ? Si le jugement est la base, il ne suffit pas, il faut ensuite du courage. On ne peut faire que le constat que c'est une denrée rare. Ce n'est pas un objectif, les afficher sur un mur comme le judo est ridicule, car c'est la pratique et leur son emploi, c'est la pratique même de l'art martial c'est encore une fois vérifié : Quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigt. C'est aussi parce que c'est ce qu'il y a de plus facile à faire pour les panurges martiaux. En vertu de leur principe de base "plus on est nombreux plus on a raison". La pratique martiale comme les autres qualités n'en donne pas mais le révèle. De s'apercevoir que l'éthique, les recherches personnelles, ne se décrètent pas et ensuite s'organisent. Que c'est un milieu, un fonctionnement, une ascèse qui conduit à cet objectif.
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