Histoire des samurais
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I.Introduction: |
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Pour un occidental, deux types sociaux dominent
l'histoire de l'extrême orient: le mandarin et le samurai:
d'un coté le lettré pacifique, recruté par concours,
pénétré par le confucianisme de l'idée de bien
public et de service de l'état.
De l'autre, l'aristocrate guerrier, intégré dans un clan féodal,
expert en arts martiaux, recherchant le contrôle de soi et l'acceptation
"de sa mort prochaine dans une spiritualité bouddhiste, de préférence
zen.
Il est vrai que la civilisation japonaise a été profondément
marquée par cette élite guerrière, et qu'elle en a
tiré certains traits qui perdurent jusqu'à' notre époque,
d'autant plus que le samurai a disparu une période beaucoup plus
récente que la chevalerie occidentale. Néanmoins, il ne faut
pas imaginer que ce groupe social, pas plus qu'aucun autre ait été
immuable le terme de samurai recouvre une réalité changeante.
Leur statut social, leur genre de vie et leur méthode de combat a
longuement évoluée au cours de près de 1000 ans d'existence.
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2.FORMATION DE LA CLASSE SAMURAI: |
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On sait que la chine a joué le rôle de matrice
pour les autres civilisations d'extrême orient(vietnam, Corée..)
cela se vérifie pleinement pour le japon. Dès la fin de la
préhistoire arrivent du continent des techniques nouvelles dans des
domaines essentiels:
agriculture, métallurgie etc.... la fin du 4 ème siècle,
le japon a conquis un morceau de la Corée(le royaume du), ce qui
accélère le rythme des échanges car la péninsule
coréenne forme un pont entre la chine et le Japon. |
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Les clans japonais sont parvenus à s'unir et forment
au de l'archipel le royaume de Yamoto : La dynastie qui est la tête
de ce premier état règne encore aujourd'hui sur le japon.
Au 5 ème siècle après JC, les idéogrammes chinois
arrivent au japon, qui, donc, fait son entrée assez tardivement,
dans l'histoire. Les siècles qui suivent voient l'assimilation progressive
par le japon des éléments essentiels des civilisations
chinoise et au-delà, indienne; confucianisme ,bouddhisme, monnaie,
etc., viennent de la chine rayonnante des t'ang, où, l'on envoie
grand frais, et grand risque (en moyenne un navire sur deux coule pendant
la traversée) des ambassades jusqu'au 9 ème siècle.
L'introduction de ces nouveautés ne se fait pas toujours sans difficulté
: L'influence croissante du bouddhisme irrite certains clans , comme celui
des Monobe, qui étaient les gardiens du culte traditionnels shintoïstes.
Mais le bouddhisme l'emporte grâce un prince partisan de la réforme:
Shotoku, qui essaie en même temps de faire du japon un état
à la chinoise ,c'est dire un état qui ne soit plus une simple
fédération de clans. Cette évolution culmine en 645
avec la réforme Taika. L'état japonais est alors calqué
sur la chine des t'ang. Toute la terre appartient non plus au clans, mais
état qui la redistribue, de manière égalitaire, aux
paysans. La population est placée sous l'autorité de fonctionnaires
civils qui exercent leur autorité dans le cadre de district de provinces.
Les ères de Nara et Heian représentent donc une longue période
pendant laquelle le japon est administré par un pouvoir civil, formés
par l' étude des classiques chinois a Nara et Heian-kyo (kyoto) se
forme une cour raffinée. |
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Le pouvoir est très tôt confisqué par
le clan des Fujiwara, qui s'arroge de manière héréditaire
la fonction de kampaku (= régent de l'empereur) et marie ses filles
dans la famille impériale.
Le système social et politique né de la réforme TAIKA,
ne tarde pas cependant se lézarder, car l'état perd progressivement
le contrôle de terres de plus en plus vaste au profit:
Des monastère b
ouddhistes, exempts d'impôts.
De paysans qui défrichent des terres nouvelles.
De clans féodaux, issus de la famille impériale, en particulier
les minamoto( =Genji) et les Taira (=heiké).
A cette époque en effets les japonais poursuivent une lente colonisation
du Nord et de l'est de l'archipel, encore occupés par les ainous.
Les branches cadettes de la famille impériale, écartées
de la capitale, sont installées dans ces zones pionnières,
où elles doivent mener une guerre continuelle face aux indigènes.
Peu peu , ces clans développent une tradition guerrière, s'équipent,
engagent des hommes à leur service:
les Samurai ( le terme apparu au 9 ème siècle veut dire celui
qui sert) Les clans tirent leur richesse de la terre, de leurs manoirs (=shoen).
En 1019, les régents Fujiwara se montre passifs face une tentative
d'invasion venue du continent:
celle des barbares Djurchât. C'est le début de la fin pour
le pouvoir civil qui parvient dès lors de moins en moins à
contrôler les guerres de clans. Au milieu du 17 ème sciècle,
le clan TAIRA l'emporte mais il est battu en 1185, lors de la bataille de
Dan no rua.
Minamoto no Yoritomo s'empare du pouvoir, et se fait nommer shogun par l'empereur.
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