Il y a dans le monde martial : 3 catégories

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Les disciplines martiales dont le nom finit par un « do » sont reconnaissables à leur tenue (port du « Hakama ») :

son nom fini bien par « DO » , c’est un art traditionnel dont l’objectif est bien : « la réalisation de soi même ».

L’aïkido n’est pas un « sport » mais un « art oriental japonais ».

Pourquoi l’aïkido ne peut pas être un sport ? Car il s’agit de 2 mondes à l’opposé l’un de l’autre. L’aïkido s’adosse à deux cultures : le budo et la tradition philosophique de la sagesse orientale. Le budo, littéralement « la voie pour arrêter l’épée« . L’aspect self défense est technique, martial comme nous venons de voir, intéressons nous maintenant à l’autre côté la tradition orientale : le fondateur de l’aïkido Morihei Ueshiba a créé un art martial unique et son génie a été d’incorporer à la pratique martiale habituellement destinée à détruire les gens ses études philosophiques, ésotériques…

Par exemple les mouvements circulaires de spirale de l’aïkido sont directement la traduction de cette culture dans la gestuelle. Ce qui fait de l’aïkido un art original dans le monde du Budo. L’aïkido est original à l’opposé de toute idée de compétition en ce sens qu’il n’existe pas dans notre culture occidentale et dans la culture japonaise d’arts martiaux, qui ne soit pas basé sur l’opposition.

Dans notre pays les salles sont dénommées : « des salles de sports d’opposition ».

En aïkido c’est l’inverse, on ne s’oppose pas mais on va dans le sens de l’agression, on ne combat pas ni ne créons la dualité : on recherche au contraire l’unité autrement dit l’harmonie. Pour donner une image et comme dit d’ailleurs José Bové prenant comme exemple l’aïkido dans certains discours : « plus vous tapez fort avec la tête dans le mur, plus vous avez mal »

Il se pratique dans un dojo :

« le lieu où l’on étudie la voie » et non pas un club qui est l’inverse d’un dojo. L’intérêt de notre pratique de l’aïkido est d’avoir 2 images de nous-même au travers de deux cultures complètement différentes.

Un petit rappel de la tradition orientale :

introduire des notions occidentales dans une pratique orientale est la certitude de dénaturer cette pratique. C’est l’expression locale d’un orgueil, d’un colonialisme, l’incapacité avouée d’apprendre d’une autre culture.